LA SAISON DU SCB
La saison du SCB
que les Ours ont vécu cette élimination comme un échec et
ont maintenant pour mission d’aller chercher un nouveau
titre. Aux Aigles d’aller faire douter, et pourquoi pas trembler,
la capitale.
A surveiller
L’effectif de Berne est riche en joueurs de calibre
international. A commencer par leur gardien, Leonardo
Genoni. Le numéro 30 a simplement présenté la meilleure
statistique de la saison avec un total de 93,29% d’arrêts.
Quand on ajoute à ce chiffre le fait que Berne n’est rien
de moins que la meilleure défense du championnat avec
seulement 99 buts encaissés (soit 1,98 par match), on
réalise rapidement que les joueurs de la capitale ne seront
pas faciles à prendre en défaut.
Mais il ne faut pas pour autant oublier les atouts offensifs
des Ours. Leur TopScorer de la saison régulière, Mark
Arcobello, a totalisé 53 points (21 buts et 32 mentions
d’aide) lors des 49 matchs qu’il a disputés. Ce qui le place
au deuxième rang du classement final, juste derrière Dominik
Kubalik (Ambrì-Piotta) et ses 57 points. Joueur de centre
redoutable, Mark Arcobello est également très efficace sur
les mises en jeu, avec un pourcentage de 57,06% (sur 829
face-offs disputés). On notera toutefois que c’est légèrement
moins bien que la référence genevoise en la matière, Tanner
Richard, avec ses 60,56% d’engagements remportés.
Au-delà de ces deux individualités, Berne peut compter sur
une belle profondeur de banc. Sur l’ensemble de la saison, ce
ne sont pas moins de huit joueurs qui ont pu disputer tous les
matchs (Almquist, Andersson, Berger, Burren, Gerber, Grassi,
Haas, Moser). A titre de comparaison, Chris McSorley n’a pu
compter qu’un seul joueur dans cette liste : Eliot Berthon.
Faire mentir les statistiques
Depuis 2002, Aigles et Ours se sont affrontés six fois en
Playoffs. Avec à chaque fois le même résultat : une victoire
bernoise. Si statistiquement les joueurs de la capitale sont
favoris, les Grenat ont le principal avantage de ne jamais
rien lâcher et d’être en « mode Playoffs » depuis plusieurs
matchs déjà. Suffisant pour passer l’obstacle bernois ? Avec
un public comme celui des Vernets, les Genevois n’ont en tout
cas rien à envier au « mur bernois ». On l’a bien vu lors du
match 50 : les Genevois peuvent mettre une ambiance de
feu dans cette patinoire et faire trembler les Vernets. Prêts
à continuer sur cette lancée?
Il aura fallu attendre la 50e et dernière journée pour connaître
les affiches de ¼ de finale de Playoffs. Pour les Grenat, ce sera
face à Berne, comme l’an dernier. Retour sur la saison de ce
Club à l’histoire chargée.
Une saison sans encombre
Cette saison, Berne a presque fait… du Berne. Dans le haut
du classement toute la saison, les joueurs de la capitale ont
fini premier du classement avec 4 points d’avance sur leur
dauphin, Zoug.
Le début de saison a toutefois été dominé par une autre
équipe bernoise, l’EHC Bienne. Les Séelandais ont monopolisé
la première place du classement jusqu’à la 20e journée du
championnat. On a d’ailleurs longtemps vu les trois équipes
bernoises de National League (Bienne, Berne et Langnau) aux
trois premières places du classement.
Mais dès la 21e journée, ce sont les joueurs du SCB et de
l’EVZ qui se sont livrés à une course poursuite pour finalement
valider leur ticket pour les Playoffs en même temps lors de la
43e journée de championnat, le 12 février dernier.
Entre Aigles et Ours, la saison fût passablement disputée.
Avec au final un avantage pour les Bernois. En quatre matchs,
les Aigles ont remporté 4 points, avec une seule victoire dans
le temps réglementaire. C’était aux Vernets, le 3 octobre
dernier, à l’occasion de la première confrontation entre les
deux équipes. Les Grenat ont remporté l’enjeu 3-1 dans cette
période où les Vernets étaient imprenables.
Champions pour la dernière fois lors de la saison 2016-2017,
les Bernois ont connu l’an dernier l’élimination en ½ finale
face aux futurs champions d’alors, les ZSC Lions. Nul doute
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