
Elément incontournable lors des matchs aux Vernets, le
vidéotron ne passe pas inaperçu. Mais que se cache-t-il
derrière ?
Vous l’avez tous vu en rentrant dans la patinoire. Et c’est
vrai qu’il en jette ! Un peu de chauvinisme ne fait jamais
de mal et il n’est pas déplacé de penser que nous avons
ici à Genève l’un des plus beaux vidéotrons du pays. Petit
tour d’horizon de toutes les questions que l’on peut se
poser à son sujet.
Données techniques
Surface : 85m2 d’écran
Poids total : 4 tonnes
D’où vient-il ?
Le vidéotron actuel est arrivé aux Vernets pour la saison
2015-2016. Il a la particularité d’avoir les angles arrondis,
et non pas droits comme cela se fait beaucoup.
A l’origine, le vidéotron vient de Bratislava, d’une société
nommée Colosseo.
Qui le fait fonctionner ?
Seules trois personnes sont nécessaires pour faire
fonctionner le vidéotron : deux opérateurs et un officiel
à la table de marque. Le rôle des deux opérateurs est
clairement défini : l’un doit préparer la « playlist » des
différents contenus à diffuser tandis que le deuxième gère
la diffusion de cette playlist et la mixe avec les images du
live fournies par la production TV. L’officiel à la table de
marque s’occupe quant à lui des affichages des différentes
pénalités et du score.
Comment ça marche ?
Le vidéotron est composé de 85m2 de panneau LED. Ces
panneaux ont une durée de vie complètement aléatoire.
C’est pourquoi il y a un stock de panneaux qui permettent
au Genève-Servette de remplacer les panneaux qui ne
fonctionnent plus. Une fois par an, les opérateurs de
Colosseo viennent faire une inspection complète de
l’installation et laisse derrière eux quelques panneaux
« rigides » et quelques panneaux « souples ».
A quoi faut-il faire attention ?
Par précaution, le vidéotron n’est jamais abaissé un jour
de match. On se souvient tous du problème qu’a connu
Lausanne en 2015. Petit rappel : le 23 octobre 2015, le
LHC devait recevoir le Genève-Servette pour un derby qui
s’annonçait chaud. Comme avant chaque match, les
techniciens lausannois ont descendu le vidéotron pour
un contrôle. Malheureusement, le vidéotron n’a pas pu
remonter avant le match et la rencontre a dû être reportée.
Il s’agissait en fait d’un problème d’humidité dans l’un des
moteurs ce qui a provoqué un dérèglement des indicateurs
de poids et d’inclinaison.
Solidité
Le vidéotron est composé d’une structure métallique, son
squelette, sur lequel les plaques de LED sont aimantées.
Un puck reçu pendant un match ne devrait en principe
pas causer de gros problèmes. Dans le meilleur des cas,
la plaque touchée peut être légèrement décalée, mais dans
la plupart des cas, elle reste aimantée à l’armature et
seules quelques ampoules de LED cessent éventuellement
de fonctionner.
Dans toute la patinoire
Le système adopté par le GSHC permet une gestion
complète des 43 écrans de la patinoire. Cela comprend
les écrans dans le grand hall, dans la coursive VIP, dans
les loges et au McSorley’s Sports Bar avec un système
d’IPTV, tous les écrans peuvent être gérés depuis la régie
les soirs de matchs.
AUTOUR DE LA GLACE
Tout, tout, tout
sur le vidéotron
22