Chers supporters,
Je ressens le besoin de m’exprimer après avoir vécu quelque chose qui ne m'était jamais arrivé hier soir après le match.
Immédiatement après la rencontre, j’ai, comme à mon habitude, quitté le banc et me suis rendu dans mon bureau avec Louis Matte et Patrick Emond. Comme de coutume, les joueurs ont attendu la cérémonie des trois étoiles avant de vous saluer, vous, nos supporters. Mais tout à coup, nous avons entendu une grande clameur et nous n’avons pas tout de suite compris qu’il s’agissait de vous en train d’encourager nos joueurs et de leur donner des forces pour le match de demain. Quand les joueurs sont revenus aux vestiaires, ils n'ont pas arrêté de parler entre eux de ce qu’ils venaient de vivre.
Il ne fait aucun doute dans nos esprits que vous êtes les meilleurs supporters que nous ayons rencontrés au cours de nos diverses carrières.
Même si nous n’avons pas été en mesure de vous offrir hier le résultat souhaité, je peux vous certifier qu’il n’y a aucun autre endroit au monde où nous voudrions exercer notre métier, et qu'il n'y pas d’autres supporters que vous devant lesquels nous aimerions jouer.
Je me réjouis d’ores et déjà de vous retrouver samedi soir pour l’Acte VI.
Chris McSorley