2013, 2014, 2015, 2016. Non, ce ne sont pas les ans qui passent, mais les années où Daniel Vukovic a accroché la Coupe Spengler à son palmarès. Deux fois avec le GSHC et deux fois avec le Canada. Une sacrée performance du défenseur canado-suisse qui s’inscrit ainsi dans l’histoire du tournoi grison.
gshc.ch : Avant de partir à Davos fin décembre, tu nous a confié vouloir remporter une quatrième fois la Coupe Spengler. Mission accomplie !
Daniel Vukovic : J’ai pris du plaisir lors de mes quatre victoires, même si chaque édition était différente. C’est également difficile de la remporter puisqu’il y a de très bonnes équipes de toute l’Europe qui viennent à Davos. Je ne sais pas si je suis le premier à remporter le tournoi quatre fois de rang, personne n’a su me dire, mais c’est en tout cas incroyable de l’avoir fait ! Maintenant, j’espère pouvoir amener cet élan positif au Genève-Servette pour la suite de notre saison.
Seras-tu en lice pour une cinquième victoire dans douze mois ?
Je ne veux fermer aucune porte, mais ma priorité est Genève-Servette. C’était peut-être ma dernière Coupe Spengler cette saison (rires). Déjà cette année, je n’étais pas sûr d’être invité, puis de pouvoir tenir ma place. C’était peut-être ma dernière opportunité, même si, je le répète, je ne ferme aucune porte. Et qui sait si le GSHC y retournera d’ici la fin de mon présent contrat.
Tu as joué avec un visage enflé par ta blessure du 22 décembre. Était-ce difficile de jouer dans ces conditions ?
Non, ça n’a pas été un facteur sur mon jeu. Mes coéquipiers et adversaires ont peut-être profité de ma grille pour se moquer discrètement de mon look « junior ». Autrement, je n’ai ressenti aucune gêne particulière.
Un souvenir de l’Université, donc…
Exactement, mais c’était il y a si longtemps. De quoi me sentir jeune à nouveau (rires).