La nuit dernière, les Championnats du Monde féminins des moins de 18 ans ont pris fin avec une victoire des Etats-Unis contre le Canada, une finale attendue dans cette catégorie d’âge. Pour la petite histoire, les Américaines se sont imposées en prolongation face à leurs voisines.
Après deux ans d’absence, la Suisse était de retour au sein de la « Top Division ». Elle avait gagné le droit de participer au tournoi de Buffalo en réalisant un parcours presque parfait au printemps 2014. En tant que néo-promues, les Helvètes se retrouvaient dans le groupe B face au Japon, à la Suède et à la Finlande.
Les Championnats du Monde féminin sont disputés selon une formule particulière. Le groupe A se bat pour un accès direct en demi-finales (rangs 1 et 2), tandis que le groupe B se bat pour les deux dernières places en « quarts de finale » (A4 contre B1 et A3 contre B2).
Les Suissesses ont commencé par un exploit. En entrée de tournoi, elles ont battu les Finlandaises (2-0) le 5 janvier. Cette performance leur a permis de rêver de quarts de finale. Mais la défaite contre les Suédoises (0-4) le lendemain, combinée à la victoire des Finlandaises face aux Japonaises, les condamnait à une victoire contre l’équipe du pays du soleil levant.
La troupe dirigée par Andrea Kroni remplissait sa mission en battant les Nippones 3-1, mais les Finlandaises battaient les Suédoises, amenant une triple égalité en tête du groupe B. Au goal-average, la Suisse était désavantagée avec cinq buts marqués pour autant d’encaissés. Trois buts de plus en leur faveur et elles obtenaient le droit de défier la Russie !
Condamnées au tour contre la relégation, les Helvètes retrouvaient les Japonaises dans une série au meilleur des trois rencontres. Comme les moins de 20 ans hommes, elles s’imposaient en deux rencontres (2-1 et tb 3-2).
Les Suissesses ont montré de très bonnes choses lors de ces Championnats du Monde : meilleur Powerplay (23,81%), meilleure pourcentage d’arrêts pour la gardienne Andrea Brandli et équipe la moins pénalisée du tournoi. Et, pourtant, l’équipe de Suisse était une jeune formation (joueuses nées entre 1997 et 2000).
La Suisse a pu compter sur l’expérience d’Alina Müller, médaillée de bronze lors des Jeux Olympiques de Sotchi, deuxième buteuse du tournoi (cinq buts), mais aussi sur Kaleigh Quennec, troisième compteur helvétique avec trois réussites.
Les jeunes Suissesses atterriront demain à Genève avant de reprendre leurs différentes activités. Mais la plupart auront déjà l’esprit tourné vers Malmö pour les Championnats du Monde féminins (28 mars au 4 avril) et vers St. Catharines (Canada) pour l’édition 2016.