Damien Riat a rejoint les Aigles au début du mois d'août. L'attaquant de 23 ans débutera la saison à Genève avant de rejoindre les Washington Capitals pour les camps d'avant-saison. De sa relation avec Genève, en passant par la draft et cette saison, Damien nous dit tout!
Pour commencer et comme pour tous les autres, qui est Damien Riat?
Je suis quelqu’un de plutôt tranquille dans la vie de tous les jours. J’aime la vie et mes proches avec qui je passe beaucoup de temps. Je suis aussi une personne à double facette: j’aime beaucoup déconner et rire mais quand vient le hockey sur glace, je suis très sérieux et concentré.
Le hockey sur glace rime avec famille chez toi. Peux-tu nous raconter comment tout a commencé?
Ça a commencé tout petit! À quatre ans, on m’a donné une paire de patin pour essayer et ça m’a tout de suite plu, je n’ai jamais arrêté. Mon frère Arnaud était tout le temps au bord des patinoires et le hockey l’a également contaminé (rires). Donc oui on peut dire que ce sport a eu un gros impact à la maison. Avec Arnaud on jouait tout le temps ensemble au street hockey dehors ou dans le garage. C’était notre rêve de devenir professionnel et maintenant on va même pouvoir jouer ensemble en National League. C’est un moment spécial. Tous les sacrifices que lui et moi avons fait pour arriver à se faire une place dans la ligue ont payé, donc c’est une grande fierté!
Après avoir débuté le hockey à Genève, tu es parti finir tes années juniors au Canada puis en Suède. Qu’est ce que cela t’a apporté de partir à l’étranger?
Ça m’a apporté beaucoup dans le sens où j’ai gagné très vite en maturité, ou en tout cas plus vite que si j’étais resté dans le cocon familial. J’ai pu combiner mes études et le hockey de haut niveau, ce qui était primordial pour moi. Être seul dans un pays étranger en étant jeune, cela m’a poussé à me sortir les pouces comme on dit pour mettre toutes mes chances de mon côté. Et enfin, j’ai pu voir d’autres cultures, mentalités et façons de faire dans mon sport. Je pense que je suis devenu un joueur un peu plus complet grâce à ça.
Tu es revenu aux Vernets en 2015 et après une superbe saison en National League (45 matchs, 21 points à 18 ans) la NHL pose ses yeux sur toi. Tu te fais drafter par les Washington Capitals au 4ème tour, comment as-tu vécu ça?
J’étais sur la glace à Champéry pour ma préparation estivale. Je faisais mes exercices comme tous les jours en montagne. Et c’est mon agent qui est venu m’annoncer ça au bord de la bande. C’est le rêve de tout hockeyeur de jouer un jour en NHL. Donc le jour où je me suis fait choisir par Washington j’étais super excité et impatient de montrer de quoi j’étais capable pour essayer de faire partie de l’équipe. C’était un moment très spécial et je m’en souviendrai toute ma vie.
Ton futur semble se tracer outre-Atlantique, mais la Covid est passée par là. La saison de NHL est repoussée et il existe beaucoup d’incertitudes encore. Tu as signé avec le GSHC pour commencer la saison en Suisse en attendant d’en savoir plus, une sorte de retour aux sources?
Oui complètement! Genève c’est ma ville, je suis né ici. C’est la ville où j’ai ma famille et tous mes proches. Je suis très heureux d’être ici, c’est comme si j’étais à la maison. Mais oui en fait, je suis à la maison (rires). Il y a vraiment une bonne ambiance dans ce Club et le futur semble être très positif.
Maintenant, pour la Covid… on est obligé de faire avec, j’essaie de me concentrer sur ce que je peux contrôler. C’est-à-dire sur mon début de saison avec Genève, je vais me donner à fond tout en gardant dans un coin de ma tête la NHL. Mais c’est clair que je veux aider le GSHC à avoir du succès.
Que représente pour toi ce maillot Grenat?
C’est une grande fierté de porter ce maillot. Quand j’étais petit, je venais à la patinoire pour voir les pro jouer et ça toujours été un de mes buts d’évoluer avec le Grenat sur les épaules. Je l’ai déjà fait, je le refais maintenant, c’est comme si le Grenat avait toujours été là de toute façon.
Comment se passe ce début de préparation?
Ça se passe vraiment bien! J’ai été très bien accueilli et en plus je connaissais déjà beaucoup de monde ici. Donc l’adaptation a été très facile. C’est un super groupe de gars et on se pousse les uns et les autres à chaque entrainement. Pat Emond donne la chance aux jeunes, car oui je reste encore un jeune joueur (rires). La direction du Club a fait du très bon travail, elle veut de la réussite et du succès. C’est pareil pour les joueurs, on veut tous la même chose. Le GSHC va dans la bonne direction!
Pour finir, as-tu un petit mot pour les fans qui te retrouveront d’ici peu?
Je me réjouis de revoir tous ces maillots Grenat dans les tribunes et cette bonne ambiance malgré les restrictions sanitaires. J’ai vraiment hâte de ressentir toute cette adrénaline avant de monter sur la glace.