Jan Cadieux vit ses premiers instants en tant qu'entraîneur-chef du Genève-Servette Hockey Club. Il nous livre ses impressions et sa vision de l'équipe après avoir mené son premier entraînement en tant que coach principal ce matin aux Vernets.
Bonjour Jan, tu viens d’être nommé entraîneur-chef du GSHC, qu’est-ce que cela représente pour toi?
C’est un grand honneur! Le Genève-Servette est mon club de cœur, j’ai eu la chance de jouer pour ce maillot comme joueur et par la suite de revenir ici en tant qu’entraîneur-assistant. C’est donc avec une grande fierté que j’ai accepté la proposition du Club. Mais en même temps, c’est une journée un peu difficile pour moi. D’un côté je suis très honoré d’être promu à ce poste, et de l’autre, on se sépare d’une personne avec laquelle on a vécu beaucoup de choses ces dernières années. C’est d’ailleurs lui qui m’a donné ma chance ici au GSHC comme entraîneur et pour ça je le remercie.
Quel genre d’entraîneur es-tu?
Le hockey sur glace c’est ma vie et j’ai toujours été amoureux de ce sport. Je suis quelqu’un qui met beaucoup de passion dans tout ce que je fais. On peut donc dire que je suis un entraîneur passionné et surtout très exigeant! Je crois beaucoup au travail sur les petits détails et c’est un processus que je veux instaurer au quotidien afin de nous rendre meilleurs.
L’équipe ne va pas très bien actuellement avec 23 points en 23 matchs. Quelle est ton analyse sur ce début de saison.
C’est clair que ce n’est pas le début de saison attendu, malheureusement. Il y a beaucoup de facteurs qui font que nous en sommes là actuellement.
On a manqué de constance et par moment on n’a pas joué avec assez d’émotions. Genève-Servette a toujours été une équipe capable de se nourrir de bonnes émotions quand elle traversait de mauvaises passes.
Quels vont être les premiers chantiers à attaquer avec l’équipe pour redresser la barre?
La première chose à faire c’est d’amener plus d’intensité lors des matchs. Le but de cette démarche est de pouvoir jouer un hockey moderne basé sur la vitesse et la créativité, pour que l’on puisse contrôler le plus possible la rondelle. Pour ce faire, il va falloir augmenter notre intensité aux entraînements.
L’équipe peut-elle encore aller loin cette saison?
Je n’aurais pas accepté de relever ce challenge si je ne croyais pas en cette équipe. Cela fait maintenant plus de deux ans que je suis là, et j’ai vu cette équipe grandir. Je connais ses qualités et son potentiel. J’ai aussi vu à quelle point les joueurs restaient soudés malgré les temps difficiles. J’ai maintenant hâte de me mettre au travail avec cette équipe et d’aller de l’avant.