Le Genève-Servette Hockey Club rend obligatoire le protège-cou pour tous les joueurs du Club. Cette mesure s’applique dès le match de ce lundi 4 mars face au HC Bienne. Les derniers événements à travers le monde et l’accident de Teemu Hartikainen à Lausanne ont accéléré la mise en oeuvre d'une décision qui avait déjà été prise.
Le protège-cou devient une pièce d’équipement obligatoire pour jouer au Genève-Servette Hockey Club. Dès ce lundi 4 mars, les joueurs de l’équipe professionnelle genevoise porteront tous une protection anti-coupure au niveau du cou. Cette décision a été prise conjointement par le Conseil d’administration et le staff sportif du Club.
Cela fait plusieurs mois que l’Organisation prend très au sérieux la problématique des accidents liés aux coupures sur les points vitaux des joueurs de hockey. Depuis l’accident tragique qui a ôté la vie du joueur canadien Adam Johnson dans le championnat anglais le 28 octobre 2023 dernier, une prise de conscience mondiale s’est produite. Celle-ci s’est accélérée à Genève le mardi 27 février à la suite de l’accident de Teemu Hartikainen à Lausanne. L’attaquant finlandais a été touché au niveau de l’oreille par une lame de patin provocant un saignement abondant sur la glace. Si la lame avait heurté Teemu quelques centimètres plus bas, les conséquences auraient pu être dramatiques.
Depuis la fin de l’année 2023, le GSHC avait déjà entrepris de faire l’acquisition d’une quantité importante de protèges-cou afin de les mettre à disposition de ses joueurs. Au fil des semaines, près d’un tiers de l’équipe avait décidé de les porter lors des entraînements et des matchs. Dès ce lundi 4 mars, c’est l’entièreté des joueurs Grenat qui auront un protège-cou sur la glace.
Le GSHC estime qu’il est de son devoir de protéger au maximum ses joueurs et l’Organisation espère que cette prise de position se propage également chez les autres Clubs professionnels de Suisse.
Philippe Baechler, président: « La volonté du Conseil d’administration est de tout faire pour protéger les joueurs. Nous savons qu’il n’y a pas de “risque 0” mais il existe des solutions pour minimiser ces risques. Après les images fortes de l’accident d’Hartikainen, nous avons décidé d’accélérer cette procédure car nous sommes passés à quelques centimètres d’un drame. C’est de notre devoir de montrer l’exemple. »
Marc Gautschi, directeur sportif: « Je suis content de voir que nos joueurs sont des exemples pour tous les jeunes hockeyeurs. Et j'espère aussi que d'autres clubs suivront le pas. »