Roger Karrer et Marco Miranda débarquent à Genève en provenance de Zurich. Dès qu’on les voit ensemble, on sent cette complicité entre deux joueurs qui se connaissent depuis plus de treize ans. En attendant des les voir évoluer ensemble cette saison, apprenons à les connaitre davantage.
Depuis combien de temps vous connaissez-vous ?
Roger : Oh waouh. Franchement je n’en sais rien.
Marco : Cela doit faire… combien de temps 13 ans ?
Roger : Oui, ça doit être ça.
Officiellement, vous vous êtes croisés la première fois chez les U15 de Dübendorf.
Marco : Mais on se connaissait déjà avant cette année-là, on a joué ensemble en Picolo.
Et depuis ce moment, vous ne vous êtes plus quitté…
Marco : Presque pas quitté.
Roger : Comme j’ai un an de plus que Marco, j’ai rejoint les GCK un peu plus tôt mais globalement on a joué ensemble sans arrêt.
Marco : Tu as aussi joué tes premiers matchs en National League avant moi.
Vous êtes venus tous les deux à Genève. C’était fait exprès, une condition pour que vous signiez ici ?
(rires)
Marco : On savait qu’on était tous les deux en discussion avec le GSHC, mais notre venue n’était pas liée à celle de l’autre.
Marco : Non c’était juste cool de voir qu’on y allait tous les deux mais ce n’était pas la raison principale.
Marco : Exactement, c’est sympa de venir en même temps, mais nous n’en avons jamais fait une condition.
Alors qu’est-ce qui vous a convaincu de signer à Genève ?
Marco : Il y a beaucoup de choses qui m’ont convaincue ! D’abord, on m’a rapidement présenté ce projet d’équipe plus jeune et tous les nouveaux challenge qui viennent avec. J’aime beaucoup cette vision à long terme du Club.
Roger : Il y a aussi le fait de n’être enfin plus considéré comme un junior, comme c’était le cas à Zurich. Ici, on peut prendre des responsabilités et vraiment progresser.
Marco : C’est vrai qu’on aurait pu garder cette étiquette de junior pendant encore les deux, trois ou quatre prochaines saisons si on ne changeait pas de club.
Est-ce que c’est plus facile de s’intégrer dans un nouveau vestiaire quand on arrive à deux ?
Roger : C’est clair !
Marco : Complètement oui !
Vous connaissiez déjà des joueurs avant d’arriver ici ?
Marco : Avec les équipes nationales on a eu l’occasion de rencontrer déjà plusieurs joueurs de Genève. Guillaume Maillard, Noah Rod, Le Coultre… J’en oublie ?
Roger : Il y a aussi Gauthier Descloux. Et quelques suisses-allemands.
On a une équipe passablement rajeunie cette année. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Marco : C’est fun d’être au sein d’un vestiaire jeune.
Roger : L’ambiance est différente dans une équipe plus jeune et elle nous convient totalement.
Vous êtes présentés comme deux des meilleurs jeunes de votre catégorie d’âge. Est-ce que cela vous met la pression ou vous motive ?
Roger : C’est motivant ! C’est ce qu’on recherche en faisant du sport à haut niveau, toujours relever de nouveaux challenges.
Marco : C’est vite ennuyant quand rien ne bouge et qu’on fait la même chose en permanence. Ici, on a un super groupe, jeune, mais toujours avec des joueurs qui ont beaucoup d’expérience comme Jonathan Mercier ou Arnaud Jacquemet par exemple.
Après les premiers entraînements et les premiers matchs, à quoi est-ce que vous vous attendez pour la saison ?
Roger : On s’éclate. On doit encore apprendre à appliquer le système mais on y travaille.
Marco : Il nous faudra encore un peu de temps pour nous adapter, mais comme il y a un nouveau coach, nous sommes tous au même niveau. Il y a des changements pour tout le monde. Mais j’aime beaucoup le jeu qu’on va essayer de proposer cette saison.
Aviez-vous entendu parler de Patrick Emond avant de venir ici ?
Marco : Oh, je suis très mauvais pour tout ce qui est de mémoriser les joueurs ou coaches des autres équipes (rires).
Roger : Mais on a joué contre lui plusieurs fois en Playoffs avec les GCK.
Marco, quel genre de joueur es-tu ?
Marco : Je suis évidemment plus orienté sur l’aspect offensif du jeu. Je ne dirais pas que je suis mauvais sur l’aspect défensif, mais j’ai encore besoin de travailler ce côté-là. J’essaie d’utiliser ma vitesse, mes habiletés et mon corps pour aider l’équipe à marquer des buts et donner de bonnes passes.
Roger : Et tu es super rapide !
Marco : Mes jambes sont pas mal oui.
On a vu durant les premiers matchs de préparation que tu n’avais pas peur d’aller devant le gardien adverse pour le masquer et faire de la place.
Marco : C’est quelque chose sur laquelle j’ai vraiment envie de travailler cette saison et d’améliorer.
Roger (en riant) : Tu n’as jamais fait ça à Zurich…
Marco : Je m’améliore chaque année quand même.
Quant à toi Roger, qu’est-ce que vont découvrir les fans sur la glace ?
Roger : J’ai envie d’être régulier et solide en défense, toujours en soignant la relance. Être à l’origine de bonnes passes et apporter ce que je peux sur le plan offensif également, en tirant un maximum. Devenir un leader en défense.