17 décembre 2008

Analyses statistiques – Temps de jeu, engagements et shifts

Aujourd’hui, deuxième volet de l’étude statistique proposée par l’équipe du gshc.ch. Après l’analyse des buts et des joueurs les plus prolifiques, le site officiel vous propose un regard sur le temps de jeu et les engagements effectués par les joueurs Grenat.

Les temps de jeu

Depuis le début de la saison, Genève-Servette a disputé 1936 minutes et 54 secondes de jeu (32 matchs de soixante minutes, plus cinq prolongations dont une seule a été menée à son terme). Sur ces près de 2000 minutes, il est bien évidemment logique que celui qui s’en approche le plus soit Gianluca Mona. Le gardien numéro un des Aigles a joué 1665 minutes et 2 secondes avant de sortir sur blessure le 6 décembre dernier.

Les gardiens genevois ont cumulé un total de 1930 minutes et 14 secondes de jeu. Cela veut dire que les Grenat ont joué six minutes et 40 secondes sans leur dernier rempart. Durant ce temps de jeu à six joueurs de champs, les Aigles n’ont pas encaissé de but, ni même réussi à en inscrire un.

Au niveau des patineurs, c’est évidemment les défenseurs qui disposent du plus grands temps de glace. Goran Bezina trône en tête du classement avec 791 minutes et 47 secondes de présence sur la glace. Il devance John Gobbi (694’51) et un attaquant, Juraj Kolnik (637’56). Ces trois-là sont les seuls à avoir passé la barre des 600 minutes de jeu. Deux autres joueurs ont dépassé les 500 minutes : Byron Ritchie (586’08) et Jonathan Mercier (555’38). Le genevois ayant évolué le moins de temps sur la glace est Jérémy Gailland (12’41). Cela s’explique facilement par le fait que le Valaisan n’a revêtu qu’une seule fois le maillot grenat.

Au niveau des proportions, le temps de jeu de Bezina représente 40% du temps de jeu total des Aigles. Ce pourcentage explique aussi facilement le nombre de tirs élevés du capitaine dont nous vous avons parlé lundi (105 au total). Pourtant, au détail des temps de jeu, Bezina ne domine que le classement en infériorité numérique (141’46). Tant à cinq contre cinq qu’en supériorité numérique, il est devancé par ses deux dauphins : Gobbi 446’11’’ à cinq contre cinq, et Kolnik 216’04’’ en supériorité.

Les shifts

Les shifts représentent le nombre de présences sur la glace de chaque joueur. Au Genève-Servette, les entraîneurs essayent de conserver les joueurs en action, entre 30 et 45 secondes au maximum lors de chaque présence. Il peut bien évidemment y avoir des shifts plus longs que d’autres en fonction de l’évolution de la phase de jeu.

Deux joueurs sont au-dessus de la moyenne avec 46 secondes de temps de jeu par shift : Bezina et Kolnik. Mais aucun n’est en dessous des trente secondes.

En termes de présences, Bezina domine toutes les catégories : total des présences (1023), présence à cinq contre cinq (596), en supériorité numérique (211) et en infériorité numérique (216). Tous ces chiffres, temps de jeu et shifts, démontrent l’importance du numéro 57 dans le dispositif de Chris McSorley.

Les engagements

Gagner des engagements peut changer le cours d’un match. Depuis le début de la saison, Genève-Servette en a gagné 1241 sur les 2286 disputés soit 54,3% de réussite. Tous les joueurs de centres réguliers sont plus ou moins proche de cette moyenne et presque tous au-dessus des 50%.

Le meilleur en termes de pourcentage est Serge Aubin (61,3%). Le Québécois devance Byron Ritchie (55,2%), Florian Conz (54,8%), Morris Trachsler (54,4%) et Jean-Pierre Vigier (53,7%). Par contre, en termes d’engagements gagnés, c’est Ritchie (303) qui mène le bal devant Trachsler (295) et Aubin (230).

Seul Gaëtan Augsburger est en dessous des 50%. Avec 86 face-offs remportés, le jeune attaquant présente une fiche de 46% de victoires dans le cercle d’engagements. Mais cette statistique est en progrès depuis seize matchs. En effet, le numéro 19 était à 42% (48 victoires) d’engagements gagnés après 16 rencontres.

Deux joueurs possèdent une fiche d’engagements parfaite : Reto Suri et Bezina sont tous les deux à 100%, mais ils n’ont disputé qu’un seul face-off à ce jour. Et un seul joueur présente une fiche de 0% : Kolnik avec deux engagements joués et perdus. Chacun sa spécialité !

Cette série de bilans est une occasion de saluer et de remercier Didier Hecquet, Patricia Knoerr et leurs collaborateurs pour tout le travail accompli et les kilomètres parcourus à travers la Suisse pour offrir, n’ayons pas peur des mots, les meilleures statistiques de la Ligue.
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