Après le match contre Zoug (28 janvier), l’équipe du gshc.ch est allée à la rencontre du capitaine Goran Bezina. Avec le leader de l’arrière-garde genevoise, nous avons fait le point sur les derniers événements vécus par l’équipe, ainsi que parler des JO de Sotchi.
gshc.ch : « Bonsoir Goran, comment va l’équipe à sept matchs de la fin de la saison régulière ? »
Goran Bezina : « Elle se porte très bien, il y a eu des hauts et des bas sur la glace mais l’équipe va bien. »
gshc.ch : « Comment expliques-tu le parcours en dent de scie du GSHC ? »
Goran Bezina : « C’est difficile à expliquer. Quand nous sommes « dedans », nous jouons vraiment bien et parfois nous passons à côtés des matchs. Pourquoi, c’est dur à expliquer, c’est comme si, lors de certains matchs, nous nous relâchions. Ensuite, il y a des équipes qui nous conviennent mieux que d’autres. Toutefois, je ne pourrais pas dire pourquoi, il faudrait demander au coach. »
gshc.ch : « En arrivant à la Coupe Spengler, vous vouliez comme chaque fois faire le mieux possible. Toutefois, est-ce vous pensiez pouvoir la gagner ? »
Goran Bezina : « C’est clair que nous n’y allions qu’avec une certitude : nous voulions faire un bon résultat. Nous savions qu’il y avait de très bonnes équipes et que nous ne faisions pas la saison de notre vie. Nous n’espérions pas autant. Nous savions que, lors de notre première Coupe Spengler, nous nous étions relâcher, nous jouions mieux car nous étions décontractés, donc, de nouveau, nous nous sommes relâcher complétement et nous nous sommes dit : « Allez nous jouons et nous verrons bien ce qu’il va se passé ». Et nous avons gagné ! Mais, nous ne pensions pas à cela avant le tournoi. »
gshc.ch : « Qu’a ressenti le capitaine en soulevant le trophée ? »
Goran Bezina : « J’étais fier, c’est clair, c’était cool. Ce n’est même pas le fait de gagner ce tournoi-là mais c’était de le vivre avec l’équipe et de la façon dont nous avons gagné le tournoi. C’est surtout la fierté de jouer avec mes coéquipiers. »
gshc.ch : « Qu’as-tu ressenti lors du MSC Winter Classic en rentrant dans un stade avec 29’400 spectateurs ? »
Goran Bezina : « C’était magique ! C’est rare de jouer devant autant de monde. Il y avait une sacrée ambiance, en plus nous avions un temps magnifique. C’est clair qu’il y a eu des frissons. »
gshc.ch : « Quels souvenirs garderas-tu du MSC Winter Classic ? »
Goran Bezina : « Un très beau souvenir ! Si nous l’avions gagné, cela aurait été encore mieux mais le fait de jouer et d’avoir pu remplir le stade était déjà une réussite. Nous n’avons pas tout vu du show mais, grâce aux échos que nous avons eus, je pense que c’était une grosse réussite pour le Club. J’espère que l’on pourra le refaire une fois. En tout cas, c’était une très belle expérience. »
gshc.ch : « Comment l’équipe va-t-elle occupé la pause des JO ? »
Goran Bezina : « Nous allons avoir une semaine de congé. Tout le monde va partir en vacances à gauche, à droite. Ensuite, nous allons avoir trois matchs de préparation. Il va falloir rester concentré et ne pas trop se relâcher. L’objectif principal est vraiment de rester concentré, de travailler car nous avons toujours tendance à nous relâcher pendant les pauses de l’équipe nationale. Nous aurons du pain sur la planche au retour de cette pause, il faut vraiment rester dedans même si cela ne sera pas facile. »
gshc.ch : « À ton avis, jusqu’où peut aller l’équipe Suisse aux JO et qui sera champion olympique ? »
Goran Bezina : « J’espère que nous allons aller très loin, nous avons le niveau pour. Maintenant qui va être champion olympique, il y a de très bonnes équipes. Les favoris sont les Canadiens et la Suisse va essayer d’aller le plus loin possible. Toutefois, cela sera plus difficile qu’aux Championnats du Monde, car toutes les équipes sont meilleures. Mais, pour moi le favori, est le Canada. »
gshc.ch : « Et pour finir, as-tu un mot pour le public genevois ? »
Goran Bezina : « Restez derrière nous ! Il y a des matchs où nous sommes un peu moins bien mais il faut quand même nous supporter. Certains matchs, ce n’est pas par manque de volonté mais il y a des matchs où nous sommes moins en jambes, comme le match contre Davos (21 janvier) cela a pas mal sifflé. Ce n’était pas par manque de volonté mais nous avions une très bonne équipe en face de nous, une équipe difficile à jouer. Continuez à nous supporter, nous faisons de notre mieux chaque soir ! »
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