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Résumé
2:3
Genève-Servette – Zoug ap. 2-3 (1-2 ; 1-0 ; 0-0)
Buts :
01’21 Barry Richter (à 5 contre 4) 0-1
04’49 Barry Richter (N. Kapanen, M. Fisher ; à 5 contre 3) 0-2
09’40 Serge Aubin (A. Johansson, Ph. Bozon) 1-2
33’31 Steve Thornton (R. Ott, A. Johansson ; à 5 contre 4) 2-2
68’08 Patrick Fischer (L. Fazio) 2-3
Pénalités : 8x2’ + pénalité de match (Johansson) contre Ge-Servette ; 6x2’ contre Zoug.
Patinoire des Vernets : 5035 spectateurs
Arbitres : Brent Reiber ; Peter Küng, Karol Popovic.
Ge-Servette : Pavoni ; Bezina, Ott ; Snell, Mercier ; Ph. Rytz, Gobbi ; Aubin, Johansson, Bozon ; Deruns, S. Thornton, Fedulov ; Cadieux, Romy, Ançay ; Perrin, Savary, Hendry ; Rivera ; Bochy.
Zoug : Weibel ; Müller, Richter ; Diaz, Voisard ; Fazio, Back ; Anthamatten, Schuler ; Fisher, Kapanen, Petrov ; P. Fischer, D. Camichel, Della Rossa ; Rothen, Oppliger, Schnyder ; Casutt, Crameri, Giger ; Walter.
Notes : Ge-Servette sans Brechbühl, Breitbach, Grosek, Horak, Meier, Sanderson (blessés), Benoit (malade), York (deuil) et S. Rytz (surnuméraire). Zoug sans Duca (blessé) et Hauer (surnuméraire).
Meilleurs joueurs : A. Johansson et B. Richter.
Les Genevois étaient menés 3-0 dans la série et pouvait tout de même espérer finir à domicile sur une victoire, voire même d’exploit si le match tournait en leur faveur. Le EVZ n’avait tout de fois pas l’intention de laisser les Genevois revenir dans la série.
Le match commence avec une pénalité contre les Servettiens infligée à Jan Cadieux pour dureté alors que celui-ci a juste fini sa charge sur un défenseur zougois. On le sait, les joueurs de Suisse centrale sont meilleurs que les Grenat en supériorité numérique et, même s’ils ont quelques difficultés à se placer dans le camp de défense genevois, ils vont profiter de l’occasion pour ouvrir le score. Sur un dégagement de Goran Bezina, Barry Richter intercepte à la ligne bleue puis fusille Reto Pavoni qui ne peut rien faire sur cet envoi. Une minute plus tard, les Aigles sont privé de leur capitaine pendant deux minutes, mais cette fois-ci, Zoug ne trouve pas l’ouverture. Juste après le retour de Johansson au jeu, c’est au tour de Wesley Snell d’aller chauffer le banc d’infamie. La pénalité n’est vieille que de 27 secondes lorsque Barry Richter, une nouvelle fois, reçoit une passe de Niko Kapanen et tire de la ligne bleue sur la droite des buts de Pavoni. Le défenseur américain fait mouche pour la deuxième fois de la soirée.
C’est donc avec un désavantage de deux buts que les Grenat commencent réellement leur partie après n’avoir joué que 76 secondes à cinq. La donne change et les hommes de Chris McSorley prennent le jeu à leur compte. Les Genevois se battent sur tous les palets et dans les bandes ils sortent souvent vainqueurs des duels. Leurs efforts seront récompensés à la 10e minute alors que Bozon et Johansson s’associent derrière le but pour offrir à Serge Aubin qui se trouve dans l’enclave un caviar que l’attaquant québécois se fait un plaisir de transformer en but.
La côte des Servettiens reprend de l’altitude. Dans le reste du premier vingt, les Aigles dominent sans marquer et profite d’un grand Reto Pavoni dans la cage grenat pour frustrer les attaquants adverses. Dans la deuxième période, les Genevois recommence à quatre contre cinq, mais dès le retour de Rytz, ils reprennent leur domination. Mais, dominer n’est pas marquer. Les Zougois n’ont pas voix au chapitre et sur leurs rares occasions, ils se heurtent à Pavoni qui a bâtit un mur devant ses filets…
Il faut attendre une pénalité infligée à Oleg Petrov à la 33e minute pour voir les Genevois avoir leurs plus nettes occasions de cette deuxième reprise et en supériorité numérique. Le salut va venir de la canne de Steve Thornton seul face à Weibel suite à une passe transversale de Ralph Ott à travers le camp zougois. Les Servettiens ont alors les cartes en main et peuvent rêver de victoire, car le EVZ est en dessous de son adversaire. La fin de tiers ressemble à celle du précédent. C’est donc avec une égalité que commence le troisième vingt de toutes les peurs. Les Genevois passeront même tout près d’ouvrir la marque dans ce tiers à la 44e minute lorsque Philippe Bozon est frustré par la canne de Weibel dans son replacement.
Les hommes de Sean Simpson vont alors essayer de provoquer une erreur défensive des Genevois et vont se retrouver par trois fois en duel face à Reto Pavoni qui va frustrer tour à tour Mike Fisher, Oleg Petrov et Patrick Fischer. Les Aigles auront toutefois leur élan coupé dans les cinq dernières minutes avec une pénalité infligée à Pierre-Alain Ançay à un peu plus de trois minutes de la fin du match. Ce sont donc avec des prolongations que le sort de Genève-Servette sera fixé.
Les Genevois n’ont pas envie d’être en vacances et le montrent dès l’entame de 20 minutes supplémentaires. Les Grenat se créent de bonnes occasions. Après un peu plus de sept minutes, Andreas Johansson est victime d’un cross-check devant Weibel et sous les yeux de Brent Reiber qui reste impassible. Sur la contre-attaque, Patrick Fischer, lancé par Livio Fazio, déborde la défense servettienne et parvient à glisser le disque dans un trou de souris pour condamner le Genève-Servette aux vacances. Après ce but, M. Reiber se permettra encore de pénaliser pour le match Andreas Johansson pour protestation intempestive.
La défaite est amère, mais celle-ci est pire que les autres. Les Genevois ne méritaient pas de perdre ce match. La saison est donc finie pour les Aigles qui auront décroché une cinquième place au bout du suspense. Cette défaite signifie aussi la fin de carrière pour l’immense, et le mot est faible, Philippe Bozon à qui tous les supporters n’ont pas oublié de dire merci pour tout ce qu’il a apporté. Salut l’artiste et, encore une fois, merci pour tout.
------------------- P. Savary & Ph. Bozon ------------------
Paul, c’était le dernier match de la saison ce soir. Qu’est-ce qui a manqué à Genève-Servette pour essayer de revenir dans la série ?
Comme ça, à chaud, c’est difficile à dire. J’ai l’impression qu’on a fait un match plein, ce qu’on ne peut pas dire pour les trois premiers. Il nous a manqué du réalisme.
Aussi un petit facteur chance, notamment en prolongation où Pierre-Alain Ançay tire à quelques centimètres du poteau et où Patrick Fischer a plus de réussite depuis l’arrière des buts.
C’est toujours un peu comme cela. C’est de la chance ou de la maladresse. C’est difficile à expliquer. Mais, Zoug a été assez verni durant cette série.
Genève a toujours été très proche de Zoug toute la saison, play-offs compris. N’est-ce pas un peu frustrant de terminer la saison sur un 4-0 en perdant sur des petits rien ?
C’est clair que c’est une baffe. On pensait vraiment pouvoir passer ce tour. Pendant la saison régulière, on avait gagné plus de matchs qu’eux, il me semble. On ne pensait vraiment pas prendre 4-0 dans les dents.
On s’attendait à une série plus longue, mais, si on regarde sur l’ensemble de la saison, Genève-Servette est quand même chanceux de terminer cinquième.
C’est vrai qu’à un but près, on finissait neuvième. Cinquième, c’était la meilleure place qu’on pouvait espérer. Mais, en play-offs, c’est une nouvelle saison. Et contre Zoug, on ne devait pas perdre 4-0. Il n’y a pas moyen de perdre comme cela contre une équipe comme Zoug quand on s’appelle Genève-Servette. C’est vraiment une grosse déception.
Au niveau du jeu, on a quand même vu une équipe servettienne qui a bien muselé les attaquants étrangers de Zoug. C’est le jeu de puissance qui a fait la différence ce soir ?
On se prend deux buts coup sur coup sur les deux premiers tirs en power-play. Ca fait du mal au moral, surtout quand on part avec 3-0 dans la série. On les a muselé, mais il y a encore toute une équipe de Zoug derrière qui est assez homogène.
Rapidement, votre bilan pour l’ensemble de la saison, il est plutôt positif ou plutôt négatif ?
Il est mitigé. C’est la première année où on est à ce point mitigé. Première année en play-offs, deuxième année en demis, cette année on espérait quand même passé contre Zoug. On a eu beaucoup de haut, mais aussi beaucoup de bas. C’était une saison assez inconstante donc c’est quand même assez mitigé. On va travaillé cet été et on va revenir plus fort la saison prochaine.
Et personnellement, comment est-ce que ça a été tout au long de la saison ?
J’ai beaucoup de plaisir, plus que les autres années. Je voulais arrêter le hockey en début de saison, mais j’ai bien fait de continuer. J’avais dit que j’arrêtais, alors ça fait du bien d’avoir eu beaucoup de plaisir cette saison, même si ça n’a pas toujours été facile vers la fin où j’étais moins aligné.
Donc, l’année prochaine, vous êtes toujours là.
Oui.
Philippe, beaucoup d’émotions pour ce qui est et restera votre dernier match aux Vernets.
Oui, c’est le dernier. Je l’ai annoncé et puis voilà. Le dernier, c’est toujours très difficile. On pense qu’on s’y prépare, mais ce n’est jamais facile de finir. Il faut bien une fin à tout. C’est quand même assez dur.
Vingt ans d’une carrière assez exceptionnelle : vous avez été le premier Français a joué en NHL, aux Saint-Louis Blues, vous avez joué à Lugano, vous avez remporté un titre de champion d’Allemagne avec Mannheim. Quels sont les bons souvenirs qui vous reviennent le plus rapidement ?
A chaud c’est difficile. Il y a trop d’émotions pour parler de ma carrière. C’est juste dur de finir comme cela ce soir. Moi, j’y croyais encore. Je pensais que, en gagnant un match, on pouvait faire quelque chose de bien et pourquoi pas renverser la série. Bon, malheureusement, c’est comme ça. Il faut une fin à un moment donné et c’est ce soir.
Qu’est-ce qu’il vous a manqué ce soir et dans cette série ?
Le petit coup de pouce, le petit coup de fraîcheur. Peut-être un peu plus de joueurs chez nous, un peu plus de gars frais. Il nous a manqué une ligne en plus qui peut-être aurait fait la différence dans les moments clés. Je pense que, ce soir, on méritait quelque chose d’autre et tant pis, c’est comme ça.
Mauvais début de partie aujourd’hui…
On a voulu être très agressif. On est agressif et on a payé un peu en prenant des pénalités qui nous ont coûté cher. Mais, on s’est battu et on est revenu. J’ai eu une chance énorme au troisième tiers. J’aurai pu la mettre au fond et voilà, c’est comme ça.
Saku
Multimédia
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Genève-Servette – Zoug ap. 2-3 (1-2 ; 1-0 ; 0-0)
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