27 avril 2009

Goran Bezina – « C’était magnifique »

La Suisse a obtenu son sésame pour le tour intermédiaire au terme de son match contre l’Allemagne. Comme les deux premières rencontres ont déjà été analysées par les médias du pays, l’équipe du gshc.ch a décidé de parler moins des matchs et plus des à côtés. Avec Goran Bezina, nous sommes revenus sur le public et la pression inhérente au fait d’évoluer à domicile.

gshc.ch : « Salut Goran. Pour commencer, comment as-tu vécu l’entrée sur la glace vendredi soir ? »
Goran Bezina : « C’était génial. Pour presque tout le monde, c’est la première fois que des Championnats du Monde se passent dans ces conditions. C’était magnifique et j’en avais des frissons. »

gshc.ch : « De voir tout ce monde derrière la Suisse, est-ce que ça ne met pas trop de pression sur les joueurs ? »
Goran Bezina : « Oui, un peu. Mais on s’en est aussi mis beaucoup. Il n’y a pas que le public qui est responsable de cette pression. On joue à domicile, donc on veut bien faire. Je pense que ça s’est vu lors des matchs contre la France et l’Allemagne. Normalement, ce sont deux équipes qu’on bat facilement pour accéder au deuxième tour. D’ailleurs, on peut s’en vouloir, car le 2e tour est quelque chose qu’on atteint chaque année depuis 11 ans. On n’avait donc pas de pression à se mettre vis-à-vis de cet objectif. »

gshc.ch : « C’est donc à cause de cela que la Suisse n’a pas été aussi dominatrice qu’attendu… »
Goran Bezina : « Mais on a dominé. Il n’y a qu’à voir la statistique des tirs : on a tiré trois fois plus que la France et deux fois plus que l’Allemagne. On a donc dominé nos adversaires pendant le match. Là où on a été moins bons, c’est devant le but. On n’a pas assez marqué. C’est là que le problème était : on n’a pas su pousser le palet au fond, rien de plus. Si on s’était mis moins de pression, on aurait certainement connu plus de réussite. »

gshc.ch : « Qu’est-ce que la Suisse peut attendre du prochain match contre la Russie ? »
Goran Bezina : « Il faut bien comprendre que les rôles seront inversés pour nous : on ne sera plus le favori, comme lors des deux rencontres précédentes. Pour nous, l’essentiel sera d’aller chercher le plus de points possible dans ce match. Pour cela, il faudra se relâcher, oublier la pression qu’on s’est mise jusqu’à présent. Face à la Russie, on n’a rien à perdre, et comme on est meilleur que la France ou l’Allemagne, on ne devrait pas encaisser autant de but. Demain, il faudra presser les Russes et se montrer offensif. »
 

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