Troisième témoin privilégié de l’équipe du gshc.ch, Aurélien « Jimmy » Omer est depuis de nombreuses années chef matériel de l’équipe de France. De part sa position, il possède un regard différent de celui des joueurs sur les Championnats du Monde. Comme la France entre en lice ce soir (20h15 sur TSR2) dans le deuxième tour, nous avons contacté Jimmy pour avoir son avis sur ces Mondiaux helvétiques.
gshc.ch : « Salut Jimmy. Toi qui as disputé plusieurs Championnats du Monde, comment juges-tu l’organisation de cette année ? » Aurélien Omer : « Franchement, c’est bien organisé. On dispose de tout ce dont on a besoin et on a de la place dans le vestiaire. De plus, les affiches sont bien vendues. Par exemple, il y avait 9000 personnes lors de notre victoire contre l’Allemagne, soit presque un « guichet fermé » pour un match « secondaire » pour les Suisses. En plus, même en tant que Français, on a été bien accueilli. » gshc.ch : « Comment trouves-tu l’ambiance dans la PostFinance Arena ? » Aurélien Omer : « Pour revenir au dernier match, tout le monde a fini en chantant « Allez les Bleus ». Ce dernier match a vraiment été spécial pour tout le monde, le public ou l’équipe, et ça a donné une ambiance magique. » gshc.ch : « Les Championnats du Monde sont également un lieu de rencontre du hockey sur glace. As-tu croisé des visages connus ? » Aurélien Omer : « Bien sûr, il y en a partout. Dans les connus à Genève, j’ai vu tout dernièrement Didier Hecquet, notre statisticien. Il y a également Philippe Bozon qui commente pour la chaîne française Sport +. J’ai également croisé Igor Fedulov et j’ai assisté à un match de mercredi en compagnie de Gianluca Mona. » gshc.ch : « La France est qualifiée pour le deuxième tour, c’est un véritable exploit. Comment a-t-il été vécu par l’équipe ? » Aurélien Omer : « Pour nous, cette qualification signifie qu’on a atteint notre objectif premier : le maintien. C’est également la première fois depuis 1995 que la France jouera la deuxième partie des Championnats du Monde (quart de finale en Suède). C’est quelque chose d’incroyable. Cela veut dire qu’on va jouer sans pression dès aujourd’hui et ce sera une sensation très agréable. On a un peu fêté l’exploit mardi soir, mais pas longtemps, car les anciens ont rappelé que ça faisait 14 ans qu’on attendait un tel résultat. Comme certains arrivent en fin de carrière, ils ne veulent pas terminer sur une note négative de beaux Championnats du Monde. A nous maintenant de ne pas être ridicules et de montrer que notre place au deuxième tour est méritée. »