30 décembre 2010

L’Avant-match – Saint-Pétersbourg

Les Aigles ont gagné hier le droit de disputer un match de plus à l’occasion de la Coupe Spengler : une demi-finale contre le SKA Saint-Pétersbourg. Les Grenat vont donc se battre pour rester un jour de plus sur la glace grisonne, puisqu’ils resteront, quoiqu’il arrive, cette nuit à Davos. Seront-ils en mesure de battre Saint-Péterbourg ? A vérifier dès 15h00. 

Enjeu du match L’enjeu de la rencontre n’est rien de moins qu’une place en finale. Le vainqueur défiera demain à 12h00 celui de la deuxième demi-finale.   SKA Saint-Pétersbourg – Sportivnyj Klub Armii Sankt-Peterburg Apparu en 1946, soit la même année que le CSKA Moscou, le SKA de Leningrad partage avec son « frère » moscovite une destinée commune : être un club sportif dépendant de l’Armée rouge soviétique. Comme à Moscou, les joueurs sont donc payés, nourris, logés et blanchis par l’armée dont ils dépendent totalement ; ce sont d’ailleurs des soldats.   Mais la destinée commune s’arrête à ce point. Le SKA ne connaît pas le même succès que Moscou et le palmarès national du club de l’ancienne capitale des Tsars est désespérément vide : aucun titre national et aucune finale au plus haut niveau. Le meilleur classement final (saison + Playoffs quand il y en a) a été la troisième place en 1971, 1983 et 1987. Son palmarès compte toutefois trois Coupes Spengler (1970, 1971 et 1977) et la première édition du Basel Summer Ice Hockey.   Le club prend son nom actuel en 1991 lors de la chute de l’Union des Républiques Socialistes Soviétique (URSS) puisque la population locale avait choisi de reprendre le nom d’origine de la ville plutôt que de conserver Leningrad.   En 2008, comme la majorité des clubs russes, le SKA intègre la Kontinental Hockey League. Il évolue dans la division Bobrov (conférence Ouest).   A Bâle cet été, le SKA avait été battu par le GSHC sur le score de 5-1. Le 26 décembre, en ouverture de tournoi, les Russes s’étaient imposés 3-1.   L’adversaire à surveiller L’autre star estampillée NHL du SKA Saint-Pétersbourg est Maxim Afinogenov. L’attaquant russe de 31 ans est revenu au pays cet été après une carrière de 10 saisons (651 matchs de saison régulière) en Amérique du Nord, dont neuf pour les seuls Buffalo Sabres.   Formé au Dynamo Moscou, Afinogenov est un produit typique du hockey russe : rapide et efficace. C’est à 16 ans qu’il dispute son premier match avec la première équipe de son club formateur. Il y restera cinq saisons, le temps d’aider sa patrie à décrocher un titre européen (moins de 18 ans, 1996) et un titre mondial (moins de 20 ans, 1999). Commence alors l’aventure nord-américaine, entrecoupée du lock-out qu’il passera au Dynamo, qu’il aide à remporter le titre russe.   Il passe encore quatre saisons avec les Sabres avant de signer, en tant qu’agent libre suite à une période d’essai lors du camp d’entraînement, pour une saison. Durant l’été 2010, il décide de rejoindre la Russie et Saint-Pétersbourg.   Dan Fritsche L’attaquant américano-suisse va bien. Il souffre d’une « tomate », un hématome, suite à la charge reçue à la 46e minute hier après-midi. S’il est encore incertain, il a envie de jouer et fera tout pour être sur la glace avec ses coéquipiers.   L’autre match Ce soir, à 20h15, le HC Davos disputera l’autre place en finale au Canada, vainqueur du Sparta Prague (ap 4-3). Il s’agira également d’une revanche du match de groupe (victoire davosienne 3-2).   Suivre les matchs Les chaînes de SSR SRG Idée Suisse (TSR, SF et RSI) diffusent l’intégralité des matchs. D’autres télévisions à travers le monde sont également diffuseurs du tournoi.   Yes FM propose un blog spécial « Coupe Spengler », à découvrir sur yesfm.ch (blog rédaction).  

 

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