Après une semaine d’interruption suite à la pause des équipes nationales, le Championnat reprend ses droits demain soir avec trois rencontres d’agendées : Kloten reçoit Rapperswil, Berne Bienne et Zurich le GSHC. Les Aigles retrouveront à cette occasion les Champions d’Europe et vainqueur de la Coupe Victoria 2009, également leurs bourreaux en Finale 2008, pour un deuxième duel consécutif au Hallenstadion cette saison.
Après avoir été privé de quatre joueurs (Thomas Déruns, John Gobbi et Goran Bezina étaient avec la Suisse et Tony Salmelainen avec la Finlande) pendant une semaine, les Grenat ont désormais quelques heures pour se préparer à cette rencontre. Toutefois, le plus important pour Genève-Servette n’aura pas été les performances de ses joueurs en équipes nationales, mais de les retrouver en santé et, pour l’équipe au complet, de retrouver le rythme de la dernière semaine d’octobre. Avant la pause, nous avions quitté des Aigles en forme, signant trois succès 4-1 contre Zoug, à Lugano et contre Rapperswil. Certains avaient regretté que la pause arrive tant les résultats étaient encourageant. Rappelons juste que la dernière défaite des Grenat remonte au 24 octobre… à Zurich. Les Grenat ont donc une revanche à prendre, sur eux-mêmes puisque les nombreuses pénalités leur avaient coûté le match, mais également sur des Lions capables de retourner toutes les situations défavorables comme lors de cette fameuse rencontre. Mais depuis ce résultat où ils avaient pourtant tout pour bien faire, les Genevois ont connu cette belle semaine folle. Ces trois victoires ont permis aux Servettiens de connaître de l’euphorie, comme en début de Championnat. Mais, lors de la quatrième rencontre, ils s’étaient cassés les dents sur la défense d’Ambrì-Piotta. Le début octobre a également connu un moment d’euphorie avec quatre victoires consécutives avant que l’élan ne soit interrompu par Bienne. La pause est peut-être donc tombée à point nommé. En effet, cela aura permis aux entraîneurs genevois de bien préparer leur effectif en vue de cette échéance. Une pause peut aussi être bénéfique pour calmer des ardeurs échauffées par une dose d’euphorie entraînée par l’enchaînement des victoires. Demain soir, le vainqueur ne sera peut-être pas l’équipe la plus en forme du moment ou la plus forte sur le papier, mais celle qui aura le mieux négocié la pause des équipes nationales et une interruption de compétition de près de dix jours. Retrouvez les dernières infos sur ce match dans « Les Echos d’avant-match » demain matin sur gshc.ch.