Pour la deuxième fois durant ces championnats du Monde l’« homme de l’ombre » des Aigles nous livre sa vision du tournoi. En effet, Aurélien « Jimmy » Omer, chef matériel du Genève-Servette, était à Québec, au sein dans l’encadrement de l’équipe de France. Il a lui-aussi vécu ces Championnats du monde l’intérieur mais d’une manière différente de celle des joueurs.
Les Mondiaux de la France
« Je dois d’abord dire que la France est une nation entre deux niveaux : l’Elite mondiale et la Division I. Notre objectif était le maintien, et nous sommes parvenus à l’atteindre. C’est une performance superbe et méritée pour les joueurs français. D’autant plus que l’Italie reste une équipe difficile à manœuvrer pour nous. C’est également génial, car, personnellement, ce maintien me donne droit à des Mondiaux « à domicile » pour l’année prochaine. J’aurai le temps de revenir sur Genève lors des jours de congé ! »
Les Mondiaux de manière générale
« C’était une superbe édition. On était traité de façon royale, à l’américaine, comme en 2002 lors des Jeux Olympiques de Salt Lake City. Il nous suffisait de demander quelque chose pour l’obtenir, sans avoir besoin de négocier. De plus, j’ai croisé de très nombreuses personnes que je connaissais : des supporters genevois, bien sûr, mais aussi les autres chefs matériels. Il y a d’ailleurs un véritable état d’esprit dans notre profession. Par exemple, j’ai laissé tout notre stock superflu aux Suédois qui avaient leur vestiaire en face de celui de la France. En Division I, cela n’est pas possible, car certaines nations n’ont même pas de chef matériel. »
La concurrence de la NHL
« Il n’y en a pas vraiment eue. Pour tout dire, on a signé la cinquième affluence de ces Mondiaux avec huit à neuf mille personnes pour nous voir jouer. D’accord, il y avait le « phénomène » Cristobal Huet, mais les gens voulaient voir du hockey. »
Place aux vacances
« Effectivement, je rentre à Genève pour mieux repartir. Je pars en effet en vacances avec ma femme dans quelques jours. Le reste de l’équipe poursuit son séjour hors de France puisque nous ne sommes que deux à rentrer en Europe pour le moment. L’équipe part jouer deux matchs amicaux à Saint-Pierre-et-Miquelon, car cela faisait un moment qu’elle n’y avait plus mis les pieds. C’est une juste récompense pour le groupe. »
Sondage gshc.ch
Votre avis nous intéresse, participez au sondage ci-dessous (n'oubliez pas de cliquer sur "Suivant")
Les Mondiaux de la France
« Je dois d’abord dire que la France est une nation entre deux niveaux : l’Elite mondiale et la Division I. Notre objectif était le maintien, et nous sommes parvenus à l’atteindre. C’est une performance superbe et méritée pour les joueurs français. D’autant plus que l’Italie reste une équipe difficile à manœuvrer pour nous. C’est également génial, car, personnellement, ce maintien me donne droit à des Mondiaux « à domicile » pour l’année prochaine. J’aurai le temps de revenir sur Genève lors des jours de congé ! »
Les Mondiaux de manière générale
« C’était une superbe édition. On était traité de façon royale, à l’américaine, comme en 2002 lors des Jeux Olympiques de Salt Lake City. Il nous suffisait de demander quelque chose pour l’obtenir, sans avoir besoin de négocier. De plus, j’ai croisé de très nombreuses personnes que je connaissais : des supporters genevois, bien sûr, mais aussi les autres chefs matériels. Il y a d’ailleurs un véritable état d’esprit dans notre profession. Par exemple, j’ai laissé tout notre stock superflu aux Suédois qui avaient leur vestiaire en face de celui de la France. En Division I, cela n’est pas possible, car certaines nations n’ont même pas de chef matériel. »
La concurrence de la NHL
« Il n’y en a pas vraiment eue. Pour tout dire, on a signé la cinquième affluence de ces Mondiaux avec huit à neuf mille personnes pour nous voir jouer. D’accord, il y avait le « phénomène » Cristobal Huet, mais les gens voulaient voir du hockey. »
Place aux vacances
« Effectivement, je rentre à Genève pour mieux repartir. Je pars en effet en vacances avec ma femme dans quelques jours. Le reste de l’équipe poursuit son séjour hors de France puisque nous ne sommes que deux à rentrer en Europe pour le moment. L’équipe part jouer deux matchs amicaux à Saint-Pierre-et-Miquelon, car cela faisait un moment qu’elle n’y avait plus mis les pieds. C’est une juste récompense pour le groupe. »
Sondage gshc.ch
Votre avis nous intéresse, participez au sondage ci-dessous (n'oubliez pas de cliquer sur "Suivant")