05 juin 2008

M. Clément : « Faire progresser le groupe »

Comme la saison passée, les Aigles se préparent pour la saison à venir avec des entraînements de karaté kyokushinkai. L’art martial s’inscrit en complément de la musculation et de l’endurance (vélo) dans le programme estival des Grenat.

Parmi les entraîneurs de karaté figure Marc Clément (en action sur la photo ci-dessus). Mardi dernier, il a initié les Aigles aux premières bases du combat au sol, ce qui a plu aux joueurs présents. Mais, pour l’entraîneur de karaté, ce qui reste important, ce sont les valeurs apportées par son sport : « le « Bushido » – l’esprit du guerrier – que nous avons inculqué l’année passée est devenu quelque part une « culture d’entreprise » du Genève-Servette. Ce qui fait que les Aigles ne lâchent jamais et se battent jusqu’au bout ».

A l’issue de l’entraînement de karaté, l’équipe du gshc.ch a fait le point avec Marc Clément sur le programme des Genevois au Dojo Shinbudo.

gshc.ch : « Salut Marc. Quel est le programme des Aigles pour le karaté ? »
Marc Clément : « Nous avons mis en place un programme dans la continuité de ce qui a été fait l’année passée. Cela signifie que nous voulons faire progresser dans notre domaine ceux qui sont le plus avancé, c’est-à-dire, ceux qui ont déjà passé une ceinture l’année passée. De plus, nous avons la volonté d’intégrer les nouveaux venus dans notre programme. Ceux-ci doivent découvrir un nouveau sport à côté du hockey et acquérir les bases du karaté. Enfin, nous profitons de rappeler les valeurs acquises l’année passée, le Bushido notamment, pour les anciens et nous les inculquons aux nouveaux. Ces valeurs sont pour le bien de chaque joueur et du groupe en général. »

gshc.ch : « Est-ce évident d’intégrer les nouveaux joueurs dans le programme de ceux qui ont déjà passé une ceinture ? »
Marc Clément : « Je pense que c’est même plus facile pour nous. Quand on a que des débutants, comme l’année passée pour les Aigles, les seuls à pouvoir apporter des corrections sont les professeurs. Cette année, nous pouvons nous « reposer » sur les plus aguerris pour apporter les corrections sur les bases du karaté qui ont été vues et acquises l’année passée. Ça permet aussi d’intégrer les nouveaux dans le groupe. Et puis, le professeur ne peut être partout à la fois. »

gshc.ch : « Il faut aussi gérer les absences ou les présences des différents joueurs. Comment se prépare un cours en tenant compte de ce facteur ? »
Marc Clément : « Que nous ayons un groupe de six, de douze ou de vingt personnes, nous travaillons par paires. Donc, la taille du groupe ne change pas notre façon de préparer les cours. La seule chose qui peut influencer notre programme est le niveau des joueurs présents. Nous nous adaptons alors en fonction du niveau général du groupe, ce qui est, pour nous, très facile à faire. »
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