27 mars 2009

Nati - Trachsler à la maison, les autres continuent

Sur les cinq Genevois présents à Lenzerheide avec l’équipe nationale, seul Morris Trachsler ne continuera pas l’aventure. Le centre grenat faisait partie des « papables » à une place de figurant dans le cadre élargi et avait de grandes chances de se voir « sortir » après une semaine.

Egalement présent dans les Grisons, Paul Savary est à l’image de son coéquipier : il ne fait pas partie des réguliers de Ralph Krüeger, et pourtant, le Genevois continue l’aventure. L’équipe du gshc.ch a contacté les deux Aigles afin de faire le point sur leur semaine grisonne et obtenir leurs réactions sur ce premier stage de fin de saison.   Comment s’est passé la semaine ? Paul Savary : « Ça s’est bien passé, mais c’était dur physiquement. On avait deux entraînements par jour, dont deux fois en salle de force durant le camp. On n’avait donc peu de répit et on pensait avant tout à se reposer entre les séances d’entraînements. Heureusement, on a trois jours de congé avant de partir en Suède. » Morris Trachsler : « C’était intensif. On avait beaucoup d’entraînements en plus de la musculation, donc on était tous un peu fatigués à la fin du stage. De plus, on pouvait quand même sentir une certaine concurrence entre les joueurs, car tout le monde veut aller aux Championnats du Monde, d’autant plus qu’ils sont en Suisse. »   L’ambiance au sein de la Nati ? Paul Savary : « Comme on se connaît presque tous, l’ambiance est toujours bonne. Pour ma part, j’avais la chance de partager ma chambre avec Morris, comme avec le Genève-Servette. On a donc pu se détendre ensemble entre les entraînements. Mais c’est vrai que j’ai passé beaucoup de temps avec les Romands. » Morris Trachsler : « Il y avait une très bonne ambiance, malgré la concurrence. Comme ce n’était pas la première fois que j’étais convoqué, je connaissais déjà les joueurs des autres clubs. L’ambiance en générale était très bonne. »   Destin différent : l’un continue, l’autre s’arrête Paul Savary : « Je n’ai jamais joué contre la Suède, ce sera donc quelque chose de nouveau pour moi. Je me réjouis d’avance, car c’est du bonus pour moi. Et on ne sait jamais, avec un peu de chance, je peux aller encore plus loin. A la base, je ne pensais pas faire plus qu’une semaine de camp avec la Nati. » Morris Trachsler : « Je savais que le rôle pour lequel j’étais convoqué serait dur à décrocher. L’entraîneur a préféré deux autres joueurs. Je ne suis pas trop déçu, même si c’est dommage car j’aurais bien voulu vivre mes premiers Championnats du Monde cette année. »   La semaine prochaine, la Nati sera en Suède pour disputer ses premiers matchs amicaux contre la « Tre Kronor ».
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