01 juillet 2009

Que sont-ils devenus ? – Alain Reymond

Aujourd’hui, l’équipe du gshc.ch inaugure une nouvelle rubrique. Celle-ci s’intitule « Que sont-ils devenus ? » et donnera la parole aux anciens joueurs du Genève-Servette. Pour inaugurer cette rubrique, nous avons contacté Alain Reymond. L’ancien porteur du numéro 23 nous a reçu pas loin de son lieu de travail pour évoquer quelques souvenirs.

gshc.ch : « Bonjour Alain. Pour commencer, quels souvenirs gardez-vous de vos différents passages au Genève-Servette ? » Alain Reymond : « J’ai commencé ma carrière à la fin des années 80. Genève-Servette sortait de sa période noire. Heureusement, quand je suis revenu dans les années 2000, il y a eu la promotion et les premières années de LNA. C’était le renouveau du club. Ça reste donc de bons souvenirs. C’est le moment où le club s’est vraiment professionnalisé, sous l’impulsion de Chris McSorley. »   gshc.ch : « Est-ce que vous continuez à suivre le Genève-Servette ? » Alain Reymond : « Quand j’en ai l’opportunité, je vais volontiers aux Vernets. Je fais partie des joueurs qui aiment continuer à suivre leur club après leur retraite sportive. J’ai d’ailleurs gardé le contact avec des anciens coéquipiers, comme Paul Savary, par exemple. J’aime bien aller voir des matchs. »   gshc.ch : « Quelles évolutions avez-vous pu remarquer depuis votre retraite sportive (dernière saison en 2003-04) ? » Alain Reymond : « Je dirai que plus les années passent, plus le jeu est intense. Le niveau était monté d’un cran lors du lock-out. Au niveau technique, il ne me semble pas qu’il y ait une grande différence avec ce que j’ai connu. »   gshc.ch : « Vous qui avez connu la fin des années noires et le renouveau du hockey genevois, quel est votre vision du public à Genève ? » Alain Reymond : « Je suis surpris en bien. Le public est fidèle. Il y a également un bon kop qui soutient toujours l’équipe, même quand ça joue moins bien. Je trouve que c’est quelque chose d’important. De temps en temps, on peut entendre quelques sifflets, mais c’est vraiment très rare, car, la majorité du temps, les spectateurs sont derrière l’équipe. En plus, il y a un bon engouement. Selon moi, il faudrait peut-être une nouvelle enceinte pour que les gens se sentent encore mieux dans la patinoire, ce qui leur permettrait de leur donner encore plus envie de venir et d’augmenter la moyenne. Enfin, elle est tout de même correcte puisque Genève-Servette a une des meilleures influences de Suisse, derrière les intouchables Berne et Zurich. Au club de garder cet engouement autour de lui. »   gshc.ch : « Est-ce que vous continuez à jouer au hockey sur glace ? » Alain Reymond : « Oui, bien sûr. Avec tous les anciens joueurs présents sur Genève, on essaye de trouver un peu de temps de glace. On se voit une fois par semaine. On fait de petits matchs entre nous, on participe à des tournois. On a beaucoup de plaisir à toucher la glace. L’ambiance est bonne et on ne joue que pour se faire plaisir. »   gshc.ch : « Depuis qu’il a raccroché les patins au niveau professionnel, que fait Alain Reymond ? » Alain Reymond : « J’ai commencé à travailler dans une banque de la place. Je travaille dans une salle de trading. J’ai la chance d’avoir des collègues sympas, donc l’ambiance est bonne. Je suis assez content de ma reconversion, car tout se passe bien. »   gshc.ch : « Pas de regrets d’avoir arrêté « tôt » votre carrière ? »

Alain Reymond : « Non, car à un moment ou un autre, il faut savoir s’arrêter. J’avais une opportunité de faire cette reconversion dans le trading. J’ai commencé à moins jouer en faisant une année de transition en étant à la fois hockeyeur et dans mon nouveau métier. Mais c’était difficile de faire les deux. C’était le bon moyen de faire le passage d’une vie à l’autre. Maintenant, je suis très content de ma situation. »

 

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