En attendant la nouvelle saison, l’équipe du gshc.ch vous propose de revivre l’exercice 2008-09 à travers une rétrospective d’événements qui ont marqué la campagne des Aigles. Cette année, au-delà du retour sur les faits, nous donnons la parole aux acteurs de la saison. Aujourd’hui, revenons ensemble sur le complément du duo Juraj Kolnik – Byron Ritchie : Daniel Rubin.
Un bon complément Arrivé de Bâle durant l’été 2008, Daniel Rubin sortait d’une première saison difficile en LNA : 39 matchs et six points en saison régulière puis neuf rencontres et deux points lors des Playouts avec, au final, une relégation contre Bienne, son ancien club duquel il avait fait les beaux jours auparavant. Il y a douze mois, lors de la mise sous contrat de l’attaquant, Chris McSorley en parlait en ces termes : « Nous suivons Daniel de près depuis trois saisons et nous pensons que sa touche offensive et son intensité correspondront idéalement à l’identité de notre équipe. C’est une bonne personne et un joueur d’équipe. Daniel devrait venir renforcer l’alchimie au sein du groupe. » Mais l’ancien junior élite de Berne doit faire face à une rude concurrence en début de saison. S’il participe au premier déplacement à Davos, il va devoir ensuite ronger son frein pendant six journées en restant en tribune. Il se fait ensuite une place dans l’effectif, dans un rôle défensif dans un premier temps, puis sur le deuxième trio dès la 15e journée et la venue de Berne aux Vernets le 17 octobre. Rubin jouera neuf matchs sur la deuxième triplette avant d’être rétrogradé sur la quatrième ligne. Jusqu’à fin novembre, il inscrit deux buts et trois assists. Mais le gros changement pour Daniel arrivera le 2 décembre. Ce soir-là, à Bienne, il retrouve un rôle très offensif puisque Chris McSorley l’aligne aux côtés de Juraj Kolnik et de Byron Ritchie pour la première fois. Il va enfin pouvoir montrer ses qualités : « je pense être meilleur offensivement que défensivement. Cela me procure également plus de plaisir quand je suis sur la glace. Quand Chris m’a donné cette opportunité, j’ai bien évidemment été comblé. » Et il ne se trompe pas. Devant son ancien public, Rubin inscrit un but en solitaire. Il ne lâchera son rôle en première ligne qu’à de rares occasions, selon les besoin de l’entraîneur. L’entente avec Juraj et Byron est d’ailleurs flagrante sur la glace. Daniel crée des espaces pour les deux étrangers, profitant également de leur travail pour porter sa fiche personnelle à six buts et onze assists. « J’ai eu de la chance de pouvoir évolué avec ces deux joueurs. Juraj et Byron sont de grands joueurs. Cela m’a d’ailleurs rendu la tâche facile. Durant la majeure partie de la saison, nous avons très bien joué tous les trois ensemble. C’était donc positif pour moi de pouvoir connaître ainsi du succès à leurs côtés. » Toutefois, pour Rubin, comme pour Kolnik et Ritchie, les Playoffs sont difficiles puisque le premier trio est muselé par les Aviateurs. La belle entente entre les étrangers et leur complément passe malheureusement inaperçue. « Bien sûr que j’aimerais retrouver un rôle similaire la saison prochaine » conclut-il. « Ce serait génial de rejouer avec des étrangers. J’espère également pouvoir me montrer encore meilleur, pour avoir encore plus de plaisir et de succès. Ce que j’espère que nous connaîtrons également en tant qu’équipe. » 20 mai 2009