La Suisse a terminé hier après-midi le premier tour des Championnats du Monde après une rencontre très disputées face aux Russes (défaite 4-2). Classé deuxième de son groupe, le pays hôte débutera demain soir le tour intermédiaire (20h15 sur TSR2) contre un adversaire qui ne sera connu que ce soir. L’équipe du gshc.ch a une nouvelle fois profité de la présence de ses quelques représentants aux Mondiaux pour vous faire partager la compétition de l’intérieur et a pour cela contacté l’attaquant genevois Thomas Deruns.
gshc.ch : « Salut Thomas. Tout d’abord un mot sur cette ambiance exceptionnelle lors des matchs de la Nati. Comment vis-tu l’accueil du public suisse lors des matchs ? »
Thomas Deruns : « C’est une ambiance incroyable dans la patinoire. C’est vraiment quelque chose d’énorme quand nous entrons dans la patinoire. Nous avons vraiment de la chance d’avoir une telle ambiance pour ces Championnats du Monde. »
gshc.ch : « La Suisse a semblé plus relâchée hier après-midi contre la Russie. »
Thomas Deruns : « Oui, nous étions beaucoup plus relâchés. Lors des deux premiers matchs, nous avons commis l’erreur de nous mettre au niveau de la France et de l’Allemagne, ce qui nous a crispés, d’autant plus que nous devions gagner ces rencontres. Hier, nous avons fait l’inverse, nous nous sommes mis au niveau des Russes, ce qui nous a libérés et nous a permis de passer proche de l’exploit. De bon augure pour la suite. »
gshc.ch : « La suite justement, c’est demain, contre un adversaire pas encore connu. Ça peut être la Suède, la Lettonie ou l’Autriche. Comment l’équipe vit-elle cette situation ? »
Thomas Deruns : « Ce n’est pas une situation difficile à gérer pour nous. Demain soir, quelque soit l’adversaire, nous entamerons le match comme nous savons le faire. Nous sommes prêts à jouer et à nous donner à 100% sur la glace. Ce soir, nous serons fixés et nous pourrons nous ajuster demain. Mais ça ne sera que sur des détails tactiques. »
gshc.ch : « Après le premier match, ton temps de jeu a baissé. Comment gères-tu ce changement ? »
Thomas Deruns : « J’ai commencé le match contre l’Allemagne comme contre la France. Puis, l’entraîneur a mis le treizième attaquant sur la glace. C’est le moment qu’a choisi Roman Wick pour marquer. Le choix de l’entraîneur a ensuite été logique puisqu’il espérait un deuxième but. Maintenant, je joue plus en infériorité numérique que le reste du temps, mais je suis quand même content de ma situation, car je suis aux Championnats du Monde. Il est clair que ce n’est pas facile de devoir attendre mon tour et de regarder les coéquipiers jouer, mais je suis toujours prêt à monter sur la glace. Pour retrouver un meilleur rôle, je me dois de travailler dur à l’entraînement et en match. »
gshc.ch : « Le 2e tour offre la possibilité à l’entraîneur d’ajouter des joueurs à son effectif, notamment Yannick Weber en défense. Cela veut aussi dire plus de concurrence… »
Thomas Deruns : « Je pense que c’est une bonne chose pour l’équipe, car cela oblige tout le monde à être à 100%. Je ne sais pas quelles seront les modifications que Ralph Krueger apportera à l’effectif, mais, quelques quelles soient, je respecterai le choix de l’entraîneur. La seule chose que je peux faire et de le convaincre sur la glace que j’ai un rôle à jouer lors des prochains matchs. »
gshc.ch : « Pour terminer, que peux-tu nous dire sur la présence de Mark Streit dans l’équipe ? »
Thomas Deruns : « Mark est quelqu’un dont tout le monde peut apprendre. Je ne me gêne pas à l’observer en match ou à l’entraînement. Mark est un vrai leader et est très important dans le vestiaire. C’est un véritable exemple pour nous de part son parcours et sa carrière. »