Demain marquera le début des championnats du monde suisse à Berne et à Kloten. La Nati sera sous les feux des projecteurs en soirée avec une première rencontre face à la France (20h15, sur les chaînes de la SSR SRG Idée Suisse). Avant ce match d’ouverture, et pour faire un dernier bilan de la préparation, l’équipe du gshc.ch a contacté l’attaquant du GSHC Thomas Deruns. Le Neuchâtelois entamera demain à Berne son troisième tournoi mondial sous le maillot suisse.
gshc.ch : « Salut Thomas. La Suisse a battu les Etats-Unis mardi soir. Comment analyses-tu cette rencontre ? » Thomas Deruns : « Au début, on a clairement mal commencé la rencontre, et pour être honnête c’est difficile à expliquer. Ensuite, on a tous réagit. C’était important pour la confiance de terminer les matchs amicaux par une victoire. Pendant la première pause, on s’est rappelé qu’il fallait jouer en appliquant le système. Puis, on a concrétisé nos opportunités. Et même sur le plan physique, on a bien joué. » gshc.ch : « La préparation est terminée. Quel bilan en tires-tu ? » Thomas Deruns : « Le point positif, c’est qu’on a perdu que peu de matchs depuis fin mars. Il y a bien eu la défaite aux tirs au but en Suède et celle contre la Finlande à Olten. Mais notre dernière victoire comme notre bilan global sont bons pour la confiance. Globalement, c’est très positif. J’ajouterai une petite chose : le groupe est prêt pour la compétition. » gshc.ch : « A quelques heures du début des Championnats du Monde, la pression monte-t-elle ? » Thomas Deruns : « Pour le moment, ça va. Il faut dire que j’évite de lire la presse, ce qui fait que je m’isole d’une éventuelle pression extérieure. La seule chose que je ressens, c’est l’excitation de commencer le tournoi. Je me réjouis de débuter, surtout que c’est contre la France. En plus, les Championnats du Monde sont une expérience extraordinaire à vivre et, devant notre public, ce sera quelque chose d’énorme. » gshc.ch : « Justement, ce match contre la France, que peux-tu en dire ? » Thomas Deruns : « Ce match sera une sorte de derby. D’autant plus qu’il y a Laurent Meunier et Yorick Treille en face. Je me réjouis d’ailleurs d’affronter mes deux anciens coéquipiers, avec qui je m’entends bien. En plus, j’ai une petite « revanche » à prendre sur Laurent puisqu’il m’avait mis en échec lors du Suisse-France de Québec il y a un an. »