09 mars 2009

Vu du banc – Le bilan avec Chris McSorley (1/2)

La saison est terminée, l’heure est à présent aux bilans. Pour commencer cette série, l’équipe du gshc.ch est allée à la rencontre de Chris McSorley. L’entraineur genevois vous livre son bilan en deux volets, première partie aujourd’hui.

La saison 2008-2009 « Apparemment, il y avait un grand défi à relever après la saison 08-09. Durant l’été, nous avions renforcé nos secteurs défensifs, gardiens et étrangers. Mais nous avons le sentiment que nous n’avons jamais réussi à atteindre le même niveau d’alchimie que celui de la saison précédente. Cela a commencé avec la suspension d’Aubin en début de saison ; il y a également eu d’autres suspensions et des joueurs clés qui ont été blessés. Au final, nous n’avons jamais réellement joué tous ensemble. Je retiendrais comme éléments positifs le fait que nous avons présenté un hockey spectaculaire et que nous avons battu chacune des meilleures équipes de la Ligue. Sinon, je pense que nous aurions été capables de nous battre pour une place dans le Top-4 si nous avions été au complet toute la saison. Avant les derniers matchs de février, nous nous battions pour une place dans le quatuor de tête. Mais nous avons été incapables de battre Davos lors de nos deux dernières rencontres face à eux et cela a annihilé nos chances de faire partie des quatre meilleurs. »   Genève-Servette parmi les meilleurs à domicile, mais pas à l’extérieur « Pour nous, il est important de gagner à domicile. De ce côté-là, nous pouvons dire que nous avons été une bonne équipe. Sur la route, nous étions aussi une équipe compétitive, puisque nous n’avons jamais encaissé plus de quatre buts d’écart. Aucune autre équipe de LNA ne peut se vanter d’avoir été autant compétitive à l’extérieur que nous l’avons été. Finalement, j’aimerais ajouter qu’aucune autre équipe n’a réussi à se qualifier pour les Playoffs sans son gardien numéro un ni sans quatre éléments clés de son effectif. Durant les séries, les absences ont été difficiles à combler. »   Les unités spéciales (supériorités et infériorités numériques) « Notre Boxplay a été le meilleur de la Ligue. Mais les gens oublient qu’il y a un autre fait à prendre en compte pour le jeu de puissance : c’est le nombre d’opportunités d’évoluer en supériorité numérique qu’une équipe se crée. Cette saison, nous nous sommes créés le plus d’occasions (270). Cela veut dire que votre équipe travaille dur en attaque. Notre équipe a donc bien travaillé en zone offensive pour obtenir ce grand nombre d’avantages numériques ; c’est pour moi une statistique positive. Il ne faut pas oublier non plus que nous ne possédons pas un Petteri Nummelin (Lugano) pour diriger notre jeu de puissance. »   Suspensions « Notre équipe était compétitive cette saison. Tout le monde doit être plus responsable vis-à-vis des suspensions que nous avons reçues. Nous avons besoin de tout le monde sur la glace ou derrière le banc pour permettre à Genève-Servette de défier les meilleures équipes. »   Blessures « Voilà quelque chose que je ne pouvais ni dire à l’équipe, ni révéler au public pendant la saison à propos de la perte de Martin Höhener. Non seulement nous avons perdu un des meilleurs défenseurs de la Ligue, mais également un de nos tout bons joueurs. En tant qu’entraîneur, en tant que manager, il ne faut pas mettre trop d’importance sur un seul joueur. Mais la blessure de Martin a été une blessure dévastatrice. En plus, il a fallu composer sans Chris Rivera pour presque toute la saison. Chris amène de l’énergie, du jeu physique et une présence devant le filet adverse. Il apporte aussi de l’énergie dans le vestiaire en étant capable de booster ses coéquipiers. Nous avons également souffert de l’absence de Mona durant deux mois. Nous n’avions pas assez de profondeur pour passer à travers ces blessures sans subir de dommage. »   En marge de l’interview, l’entraîneur des Aigles a souhaité revenir sur une question que lui ont posée, hier soir, les journalistes de la TSR. Il était question de savoir si Chris McSorley, le manager, devait limoger Chris McSorley, l’entraîneur. Voici la confidence de l’Ontarien.   « Il est intéressant de voir à quel point les journalistes voient le verre à moitié vide quand il faut parler de Genève-Servette ces derniers temps. Mais c’est oublier que nous avons apporté beaucoup de joie à plein de monde la saison passée. De plus, ne proposer qu’un seul avis négatif de la part d’un supporter à mon égard n’était pas très révélateur. Nous avons le sentiment que l’interview faite hier soir était quelque peu inopportune. »   Retrouvez la suite de ce « Vu du banc » spécial saison demain sur gshc.ch.
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