Leonardo Genoni (ici face à Jeremy Wick), un ultime rempart bernois de
haute qualité !
COMME ON
SE RETROUVE…
///// GSHC-BERNE EN PLAYOFFS
5 Le nombre de séries de Playoffs disputées contre Berne.
5.47 La moyenne de buts par match lorsque ces deux équipes
s’affrontent en séries.
7
Le nombre de matches s’étant joués au-delà des 60 minutes
(3 victoires chacun en prolongations et 1 victoire à 0 pour Berne
aux tirs au but)
30 Le total de matches face à Berne en Playoffs, pour 10 victoires
genevoises contre 20 défaites.
6638 La moyenne de spectateurs aux Vernets contre Berne en séries.
//LE MEILLEUR GARDIEN DE LA LIGUE
Avec 92.89% d’arrêts et une moyenne de buts encaissés par match de
2.03 seulement, Leonardo Genoni est le meilleur gardien de la saison.
Alors, s’il est certes plus facile d’évoluer derrière une défense composée
quasi intégralement d’internationaux (voir ci-dessous), ces statistiques
suffisent à mesurer l’ampleur de la tâche qui attend les Grenat pour
trouver le chemin des filets. D’ailleurs, le GSHC n’a, cette saison, réussi
qu’à une reprise à marquer plus de deux buts face à Berne.
//UNE DÉFENSE DE FER
Avec seulement 112 goals encaissés en 50 matches, Berne possède la
défense la plus imperméable de la Ligue. Si Genoni n’y est évidemment
pas étranger, que dire des hommes placés juste devant lui ? Berne com-pose
avec une paire de défense internationale (Blum et Untersander)
et un Maxime Noreau, futur joueur des ZSC Lions, qui a disputé le
tournoi olympique avec le maillot canadien. Ajoutez à ça des joueurs
talentueux comme Andersson et Kamerzin, un déménageur (Krueger)
et une insulte à la mode capillaire (Gerber), qui a néanmoins disputé
son 1000e match de National League en fin de saison régulière, et vous
obtenez une véritable muraille.
//LE DANGER VIENT DE PARTOUT
Un coup d’oeil à l’offensive bernoise suffit à faire peur. Les Bernois
possèdent par exemple 3 joueurs (Ebbett, Arcobello et Haas) compta-bilisant
plus de points que notre TopScorer. Les lignes sont équilibrées,
les schémas bien exécutés, et Berne a même réussi à transformer
des ex-fauteurs de troubles en vrais joueurs de hockey (Scherwey,
Rüfenacht). Tout ceci nous donne donc sans surprise la meilleure
attaque de la saison régulière.
//DES MOTIFS D’ESPOIR TOUT DE MÊME
Ce n’est pas parce que l’on rencontre la meilleure équipe du cham-pionnat
qu’il faut partir battu d’avance. Cette saison, le GSHC a posé
moult problèmes aux Bernois et il possède, face à son obligation d’aller
remporter au moins un match à la Postfinance Arena, quelques atouts
à faire valoir, s’y étant imposé à 2 reprises. Ces victoires acquises au
terme de deux séries de tirs au but ne pourront revêtir la même forme
en Playoffs puisque, nous vous le rappelons, les matches pourraient se
disputer jusqu’au bout de la nuit, les séances de tirs au but ayant été
bannies des séries.
//EN CONCLUSION
Berne favori: oui. Berne déjà qualifié: non. Cette série s’annonce pas-sionnante
à suivre et, comme tout bon suiveur de hockey sur glace
vous le dira, «Les Playoffs, c’est une nouvelle saison qui commence».
Rien ne parle en faveur du GSHC, mais ses joueurs devront lancer
toutes leurs forces dans la bataille afin de réussir, ENFIN, à battre
Berne. Cap ou pas cap(itale) ?
Nicolas Puchat
Déjà titrés au terme des deux saisons précédentes, les Ours se
lancent à la conquête d’un 3e titre consécutif. Depuis l’intro-duction
des Playoffs en 1986, seules 2 équipes ont réussi cet
exploit: «Il Grande» Lugano, entre 1986 et 1988, et Kloten, qui
a même été titré à 4 reprises consécutivement entre 1993 et
1996. On remercie encore Kloten au passage pour la victoire
à Langnau le 3 mars, mais aussi pour ces 4 titres dont 2 ayant
empêché Fribourg de soulever le trophée. Mais on s’égare…
//TOUS LES FEUX SONT AU VERT
À 5 reprises, Berne et le GSHC se sont fait face en séries. Résultat:
5 victoires bernoises (2 en 5 matches, 1 en 6 matches et les deux plus
douloureuses en 7 matches), un goal average de +36 pour les Ours
et 20 matches remportés à 10. N’en jetez plus. Les hommes de Kari
Jalonen sont évidemment les grandissimes favoris de cette série.
//DES SOUVENIRS DOULOUREUX
Parmi les 5 défaites mentionnées ci-dessus, deux restent particuliè-rement
en travers de la gorge de tout supporter genevois qui a de la
mémoire. Celle de 2010 bien sûr, ou après avoir décroché un 7e match
quasiment inespéré, le GSHC s’était incliné à la Postfinance Arena
le 24 avril 2010. Et ce sous les yeux de 17'000 personnes, dont plus
d’un millier de fans grenat représentant la plus grande migration du
public genevois de l’histoire. Et celle, tout aussi cruelle, en 2013, avec
le fameux tir de Mathieu Carle sur la transversale, suivi par un tir au but
décisif de… Rubin pour Berne.
///// L’ADVERSAIRE DES QUARTS DE FINALE: SC BERN 21