L’équipe du gshc.ch est allée à la rencontre de votre témoin privilégié au sein du vestiaire des Aigles. Alexandre Picard revient sur le début du championnat et sur les faits marquant du dernier mois écoulé.
gshc.ch : « Salut Alexandre, quelle est ton analyse sur le début de la saison ? »
Alexandre Picard : « Jusqu’à maintenant, je crois que nous n’avons pas atteint les sommets que nous voulions atteindre en tant qu’équipe. Toutefois, avec les arrivées de Lombardi et Daugaviņš qui commencent à s’acclimater à la ligue, comme nous avons pu le voir ce soir, cela va aller de mieux en mieux. »
gshc.ch : « Le fait principal de ces dernières semaines était la suspension de Tobias. Comment l’équipe a-t-elle réagi et comment l’a-t-elle gérée ? »
Alexandre Picard : « C’est sûr que cela a été une lourde perte mais cela a donné la chance à Federico de connaitre son premier départ. Je pense que, dans le même temps, c’était bon pour l’alchimie de l’équipe. De plus, cela a permis aux gardiens qui sont venus le remplacer de se montrer et ainsi avoir une chance d’obtenir un contrat pour la saison prochaine. »
gshc.ch : « Vous avez joué trois matchs sans Tobias. Comment avez-vous géré les matchs avec, à chaque fois, un autre gardien que vous ne connaissiez pas forcément ? »
Alexandre Picard : « C’est sûr qu’il fallait jouer un peu mieux défensivement, car nous savons que Tobi est notre joueur clé. Il fallait consacrer un effort supplémentaire en défense, mais je crois que les trois gardiens – Federico Tamò, Pascal Caminada et Simon Rytz – ont fait un merveilleux job. »
gshc.ch : « Comment l’équipe se sent-elle après 11 matchs ? » (interview réalisée le 11 octobre)
Alexandre Picard : « Présentement, avec la victoire de ce soir contre Berne, une équipe contre qui nous avons eu la misère durant la saison passée ainsi que la difficulté à les vaincre en série, c’est bon pour le moral. Puis, comme je l’ai dit, les importés qui sont à peine arrivés, viennent de prendre l’élan avec ce match-là. »
gshc.ch : « Lis-tu les forums ? Si oui, comment gères-tu les critiques ? »
Alexandre Picard : « En principe, non mais ça m’arrive quand même parfois ! Nous sommes des joueurs de hockey, nous sommes payés pour jouer alors c’est sûr que cela vient avec des critiques mais tu en prends et tu en laisses. C’est comme dans tout, quand quelqu’un fait mal son travail, son boss va le lui dire ; ici c’est la même chose. »