L’équipe du gshc.ch est allée à la rencontre de votre témoin privilégié au sein du vestiaire des Aigles. Alexandre Picard revient sur les faits marquants du dernier mois écoulé.
gshc.ch : « Quelle analyse portes-tu sur le dernier mois ? »
Alexandre Picard : « Je crois que nous commençons à avoir des importés comme Matthew Lombardi, Kaspars Daugaviņš ainsi que Lennart Petrell qui prennent vraiment un élan et cela se débloque pour eux. Du coup, l’ensemble fait que nous allons un peu de l’avant. »
gshc.ch : « Parle-nous des derbys contre le LHC ? »
Alexandre Picard : « Oui, c’est sûr qu’avec Lausanne, c’est toujours un peu spécial. C’est un derby et tout le monde veut voir ces matchs-là. Puis, je pense que notre dernière partie contre eux n’a pas été notre meilleur match mais je crois que nous voulons vraiment gagner ces parties-là. »
gshc.ch : « Que manque-t-il au Powerplay pour devenir performant ? »
Alexandre Picard : « Je crois que s’est vraiment l’alchimie qui nous manque. Présentement, nous avons la ligne de Kevin Romy, Denis Hollenstein, Kaspars Daugaviņš et Matthew Lombardi qui commence à marquer des buts lors des Powerplays. Je pense que ce sont vraiment eux qui vont nous amener à la prochaine étape. Maintenant, il faut juste travailler fort, avoir des jeux préétablis et nous allons être corrects dans ce domaine. »
gshc.ch : « L’équipe a dû se passer, pendant quelques matchs, de Jimmy. Comment a-t-elle géré ce fait rarissime ? »
Alexandre Picard : « Oui, c’était lors d’un match à l’extérieur ! C’est sûr qu’il ne fallait pas briser nos patins car nous n’avions personne pour les aiguiser. Par contre, j’ai eu un petit cours donc je suis capable de les aiguiser. Alors du coup, s’il y avait eu des petits pépins, je pense que c’est moi qui en aurais pris la charge. »
gshc.ch : « Tu es le chouchou du public, est-ce-que cela te mets une pression supplémentaire ? »
Alexandre Picard : « Le chouchou ? Je ne pourrais pas dire ça comme ça ! C’est sûr que je ne veux pas décevoir le public et, présentement, je suis dans une période un peu plus creuse. Cela peut arriver car dans le hockey il y a des hauts et des bas comparables aux montagnes russes. Personnellement, j’adore le public et il est clair que je ne veux pas le décevoir. »
gshc.ch : « Nous avons vu la publicité que tu as faite pour Citroën sur Léman Bleu. Comment cela s’est-il passé ? »
Alexandre Picard : « Cela a été sympathique ! Je connais bien le propriétaire de Citroën, Denis Picard, et lorsqu’il m’a demandé de faire cela, c’était un plaisir pour moi. Cela a duré environ 3 à 4 heures pour une courte publicité. Pendant ce temps, j’ai visité Genève et je suis allé dans les vignobles. C’était une belle expérience et j’ai bien aimé ça. »
gshc.ch : « Comment as-tu trouvé la prestation du magicien Eric Antoine le 12 novembre dernier ? »
Alexandre Picard : « C’était bien et il est vrai que je ne le connaissais pas. C’était vraiment impressionnant de voir cela car ce n’est pas quelque chose que nous voyons souvent. C’est un illusionniste qui a un talent exceptionnel, et j’aimerais bien faire ça mais avant, je dois commencer à travailler ma magie. D’un autre côté, je n’aime pas tellement cela car j’essaie de savoir comment il a fait et ça va me tricoter dans la tête toute la soirée. »
gshc.ch : « As-tu une petite anecdote pour le public? »
Alexandre Picard : « Je me souviens que je suis monté sur la glace un soir, alors que j’évoluais dans la ligue américaine, en ayant mis mon maillot à l’envers. Mon nom ainsi que mon numéro se trouvaient sur le devant et non derrière. En fait, c’était une période où nous avions joué trois parties en trois soirs d’affilées et, lors du troisième match, j’étais tellement fatigué que ce sont les autres qui m’ont dit que j’avais mis mon maillot à l’envers. Du coup, je n’étais pas trop fier de moi. »