11 mai 2010

Abécédaire 2009-2010 – C

Durant l’entre-saison, l’équipe du gshc.ch vous propose de revenir sur la saison 2009-2010 à travers un « abécédaire » reprenant les thèmes majeurs de l’exercice écoulé. Après le « A » et le « B », c’est aujourd’hui au tour du « C » de se dévoiler à vous. 

Cadieux Jan Cadieux fait partie des anciens Grenat, puisqu’il était arrivé aux Vernets lors de l’été 2003. Il débarquait à Genève suite à une expérience de trois saisons à Lugano, expérience couronnée par une Finale (2001) et un titre de Champion Suisse (2003). Durant ses premières saisons genevoises, Cadieux était un attaquant à vocation offensive, avant de, gentiment, prendre un rôle plus défensif aux côté de Morris Trachsler et de Thomas Déruns.   Durant l’été, le duo Cadieux-Trachsler s’est vu ajouté un nouveau compagnon de route, le deuxième en deux ans : Reto Suri. Le jeune homme était pris sous l’aile des deux compères qui allait l’aider à se fondre dans le moule. Mais, la bonne nouvelle de ce changement, c’était que la troisième ligne allait bénéficier d’un peu plus de liberté dans le secteur offensif.   Le Canado-Suisse a connu sa meilleure saison depuis 2005-2006, égalant son total de 18 points, grâce à sept buts. Cependant, il se fracturait le scaphoïde le 15 janvier à Davos. Malgré la douleur, il jouait lendemain à Kloten avant de devoir mettre un terme à sa saison. Ainsi, pour la deuxième fois en trois saisons, il regardait la Finale depuis les tribunes.   Par contre, au cours de l’exercice écoulé, il inscrivait un doublé – les deux buts de son équipe – le 22 décembre à l’occasion de l’Opération « Peluches », dont il est l’instigateur, tout un symbole.   Caméra Pour la Finale, la société TPC (TV Productioncenter AG), en charge de la réalisation pour les diffuseurs TV (SSR SRG Idée Suisse et Teleclub), avait sorti les grands moyens. Ce n’est pas moins d’une quinzaine de caméras qui prenaient leurs quartiers aux Vernets. En plus des six « habituelles » (entre les bancs, au centre de la loge média pour le plan large, derrières les buts et dans les arrondis côté bancs), TPC avaient choisi d’offrir de nombreux angles de vues différents et variés, permettant aux téléspectateurs de plonger pleinement dans l’expérience hockey.   Ainsi, il y avait des caméras dans les buts, deux de plus dans la loge médias (dont une en haute définition) pour le plan large, une en-dessous de cette loge, une dans la régie son/vidéotron pour le plan large inversé, une en tribune sud, deux entre les bancs, une grue côté tribune nord et, surtout, une sous le vidéotron.   Cette dernière a permis de vivre les engagements dans le rond central de manière totalement surprenante. Cet angle de vue avait déjà été utilisé lors des Championnats du Monde ou lors de la défunte Champions’ Hockey League. Quant à la grue en tribune nord, elle a permis d’offrir des prises de vue originales de la patinoire des Vernets.   Charge Les charges font partie du hockey sur glace. Cet aspect du jeu est toutefois extrêmement réglementé. Une charge doit s’effectuer avec le haut du corps uniquement, les patins étant sur la glace au moment du contact entre les deux joueurs, sans trop d’élan et, surtout, jamais de dos.   Lorsqu’une charge ne répond pas à ces critères, elle est généralement sanctionnée. Les pénalités sont généralement de deux minutes pour « charge incorrecte », « cross-check », « charge contre la bande » ou « obstruction ». Toutefois, lors d’une infraction plus grave (« charge dans le dos ») ou d’une blessure de l’adversaire, les arbitres peuvent se montrer plus sévères, allant jusqu’au renvoi aux vestiaires.   De manière statistique, on compte une charge (ou « hit » en anglais) lorsque l’action permet de gagner le contrôle du palet ou d’empêcher un adversaire de continuer son action. Toutefois, c’est une situation toujours difficile à juger correctement et, donc, la statistique ne reflète pas toujours la réalité de la glace.   Commotion C’est le mal actuel du hockey sur glace. Avec l’augmentation de la vitesse, les commotions cérébrales sont toujours plus nombreuses. Et, pourtant, une solution semble exister pour réduire le nombre : un simple casque, le Cascade M11, développé par l’ancien joueur de NHL Mark Messier, qui a d’ailleurs provoqué plusieurs commotions chez ses adversaires. Le problème de cette avancée technologique qui semble efficace, c’est qu’elle n’est pas encore homologuée en Europe et, donc, son importation est illégale.   Le Genève-Servette a été touché par ce mal. Le 21 novembre, en fin de match, John Gobbi subissait une violente charge de Tristan Scherwey à Berne. Le Léventin ne se relevait pas et restait même inconscient sur la glace. Il fallait l’intervention des secouristes et de la civière pour voir Gobbi retourner aux vestiaires.   Il a fallu deux mois au Tessinois des Aigles pour revenir au jeu. Son retour, il n’y a d’abord pas cru, puisque c’était la première fois qu’il subissait une telle blessure. Mais, avec les améliorations physiques de jour en jour, il a su qu’il allait pouvoir reprendre sa place. Ironie de l’histoire, c’était à Berne, là même où il avait pu craindre pour sa carrière, que John retrouvait la compétition.   Conz Les frères Conz pensaient vivre une deuxième saison complète sous le même maillot. Mais, l’arrivée de Tobias Stephan allait pousser Chris McSorley à devoir faire un choix pour le plus jeune des deux, le gardien d’avenir Benjamin. Le 16 octobre, Benjamin prenait la direction de Langnau pour aider les Tigers, alors en gros soucis avec ce poste.   Benjamin participait également aux Championnats du Monde des moins de 20 ans. Il y était étincellent, surprenant plus d’un dépisteur présent au Canada pour évaluer les jeunes joueurs internationaux. « King Conz », comme il avait été surnommé là-bas, était d’ailleurs désigné meilleur gardien de la compétition.   L’aîné, Florian, disputait sa troisième saison avec les Aigles. Ailier de formation, il se muait en joueur de centre de la quatrième ligne. Avec quatre buts et 14 points à son compteur, il terminait comme treizième pointeur des Aigles. En Playoffs, il jouait un rôle capital avec huit points (quatre buts). C’était notamment le cas lors de l’acte VI à Fribourg où il crucifiait les Dragons à 18 secondes de la sirène finale, offrant l’égalisation dans la série et la tenue d’un septième match aux Vernets.   Coupe Spengler Comme chaque année depuis 1923, la Coupe Spengler se déroulait à Davos entre Noël et Nouvel An. Le Genève-Servette n’y était représenté que par Juraj Kolnik qui renforçait Davos. Tony Salmelainen avait choisi de se consacrer à sa petite fille née quelques semaines auparavant ; Jeff Toms était blessé ; Marek Malìk voulait rester à Genève pour assimiler son nouvel environnement.   Cette 83e édition de la compétition grisonne voyait la victoire du Dinamo Minsk devant Davos. Mais, surtout, cette édition était la dernière à cinq équipes. Dès le 26 décembre prochain, il y aura six formations. Les organisateurs n’ont pas encore annoncé quelles seront les quatre équipes qui affronteront Davos et le Canada pour la 84e édition. Il y aura une deuxième équipe évoluant en Suisse, c’est la seule certitude du moment.  

 

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