01 juin 2010

Abécédaire 2009-2010 – Q R

Durant l’entre-saison, l’équipe du gshc.ch vous propose de revenir sur la saison 2009-2010 à travers un « abécédaire » reprenant les thèmes majeurs de l’exercice écoulé. Aujourd’hui, c’est au tour des lettres « Q » et « R » de se dévoiler à vous.

Quart de finale Après la demi-finale 2008, les clubs romands se rencontraient en quart de finale. Après une large domination genevoise en saison régulière avec six victoires en autant de matchs, la tournure des événements n’est pas tout à fait identique durant la série romande.   Alors que Fribourg n’avait plus gagné aux Vernets depuis le 17 février 2009, le Dragons réussissait l’exploit de prendre les devants d’entrée de jeu avec un succès 4-2. Mais l’Aigle répondait deux jours plus tard avec un large succès à Saint-Léonard (5-1). Ce chassé-croisé continuait encore lors de l’acte III avec une deuxième victoire fribourgeoise aux Vernets (ap 4-3).   La tournure des événements changeait alors un peu de configuration. Le 16 mars, l’acte IV tournait en faveur des locaux, les Fribourgeois, et un succès qui devenait très large lors des dix dernières minutes (6-1). Les Grenat se retrouvaient au pied du mur en étant menés 3-1 dans la série. Les Servettiens n’avaient alors plus le choix : ils devaient gagner les matchs suivants pour espérer rester en course.   De retour aux Vernets deux jours plus tard, le GSHC s’offrait une lueur d’espoir en maîtrisant l’acte V durant 50 minutes. Mais un petit « trou » en fin de rencontre permettait à Fribourg d’égaliser et d’espérer jouer, pour la troisième année consécutive, son tour du « petit qui gagne ». Durant la prolongation, Genève-Servette bénéficiait d’une supériorité numérique de cinq minutes. Le tir de Marek Malík faisait mouche pour libérer les 7202 spectateurs des Vernets.   Ce succès un peu étriqué redonnait des couleurs aux Servettiens. Ceux-ci pouvaient retourner à Saint-Léonard la tête haute. Le sixième acte allait ressembler à la série : pleine de suspense et de rebondissement. Après une ouverture du score fribourgeoise, le GSHC prenait les devants à la mi-match avant que les Dragons n’égalisent à cinq minutes du terme. Alors que la prolongation se dessinait, Tony Salmelainen offrait une passe parfaite pour Florian Conz : le tir était parfait et crucifiait les 7000 spectateurs de Saint-Léonard à 18 secondes du terme.   Le septième match se disputait trois jours plus tard et les Aigles avaient la possibilité d’écrire l’histoire en devenant le neuvième club en Suisse à revenir de 1-3 à 3-3 et à se qualifier. Après 20 minutes au score vierge, les événements s’accéléraient avec un but de chaque côté. Puis, à la mi-match, le « Déruns show » mettait le Dragon dans le trouble avec un but en infériorité numérique et la « passe de l’année » pour Tony Salmelainen. Après trois autres buts au troisième tiers, les Genevois savouraient une victoire 5-2 et une troisième qualification pour les demi-finales qui commençaient deux jours plus tard contre Zoug.   Radio (dispositif) Cette année, la radio partenaire des Aigles, Yes FM, a mis sur pied un dispositif encore plus important que lors de la saison précédente. En plus du direct, diffusé sur les ondes et sur internet, ainsi que son émission d’avant-match aux Vernets, Yes FM inscrivait deux nouvelles émissions associées au GSHC sur sa grille des programmes.   Lors des rencontres à domicile, Alex recevait des invités en direct du McSorley’s Pub & Steak House pour le « Coup d’envoi », une émission de trente minutes pour présenter le match et ses invités. En Finale, la formule était revue pour laisser place à une émission d’analyse.   Après le direct, Alex reprenait l’antenne pour analyser la partie qui venait de se dérouler aux Vernets. Durant une vingtaine de minutes, Alex revenait sur la rencontre en compagnie d’anciens joueurs du GSHC et d’un des commentateurs. De plus, le second commentateur intervenait en direct du vestiaire pour les réactions des joueurs.   Enfin, le lundi soir, Alex et Mathilde accueillaient des invités au McSorley’s pour le « MPS Live ». Durant cette émission, plusieurs joueurs et personnes de l’encadrement du GSHC ont participé comme invités.   Randegger Travailleur de l’ombre par excellence, le jeune joueur grison tentait cette saison sa première expérience en Romandie. Il a su se faire apprécier des supporters des clubs pour lesquels il a joué cette saison, le GSHC et Lausanne.   Avec les Grenat, Flurin jouait 40 matchs. Il inscrivait deux buts et une passe, en plus d’écoper de quatre minutes de pénalité. Mais le jeune attaquant avait besoin de plus de responsabilités pour continuer à se développer. Ainsi, lorsque les entraîneurs n’étaient pas en mesure de lui fournir le temps de jeu nécessaire, ou lors des pauses internationales, Randegger rejoignait Malley.   En 18 rencontres de saison régulière, il inscrivait sept points (deux buts) et apportait un poids certain à l’attaque vaudoise. Après les Jeux Olympiques, il disputait les Playoffs avec Lausanne. Lors des 17 rencontres auxquelles il participait, il inscrivait sept buts pour 12 points.   Respect Le Genève-Servette a toujours mis le respect dans ses principales valeurs : respect de l’adversaire, respect des supporters, mais, surtout, respect de l’autre. Durant les Playoffs, le Club s’est associé à une fondation, la LICRA (la Ligue contre le Racisme), pour prouver une nouvelle fois son engagement dans cette voie.   A domicile, les Grenat avaient installé une grande banderole en bas de la grande Tribune (« Non au racisme dans le sport ») et arboraient des petits bandeaux sur la poitrine, l’un affichant le logo de la LICRA et l’autre le mot « racisme » barré.   Plusieurs actions ont également été menées sur la glace avec la présence des représentants de la LICRA Suisse pour le coup d’envoi de l’acte I des quarts de finale, le coup d’envoi de l’acte V effectué par des représentants des clubs de soutien et de la sécurité du GSHC et de Fribourg-Gottéron et une banderole commune avec Berne dévoilée au début de l’acte VI de la Finale.   Dans le futur, le GSHC continuera dans sa volonté de s’associer à la LICRA pour lutter contre le racisme dans le sport et la vie de tous les jours.   Révélations Au cours de la saison écoulée, quelques Grenat ont éclaté au grand jour, se montrant au-dessus de la valeur que les spécialistes leur avaient donné avant le début du Championnat ; on parle alors de révélations.   Première révélation, et de taille, celle de Tobias Stephan. Qualifié de bon gardien à son retour d’Amérique du Nord, la question était de savoir s’il pourrait gérer une saison complète comme titulaire et, surtout, des Playoffs. La réponse a été cinglante avec une magnifique saison du portier grenat, couronnée par le titre de meilleur gardien de la saison, des participations à la Finale, aux Jeux Olympiques et aux Championnats du Monde, dont le succès contre le Canada.   Ensuite, et c’est plutôt une révélation de groupe, celle de Thomas Déruns, Tony Salmelainen et Paul Savary. On savait les trois hommes talentueux, leur association a été explosive. Menant l’attaque servettienne avec maestria, les trois hommes ont été exemplaires toute la saison, Playoffs compris. D’ailleurs, le duo Déruns-Salmelainen a terminé en tête des pointeurs (également au nombre de points par matchs) lors des Playoffs.   Troisième révélation, Chris Rivera, auteur de sa meilleure saison. Nous y reviendrons deux thèmes plus loin. Reto Suri a également montré son plein potentiel. Limité la saison précédente à un rôle de 13e attaquant et envoyé à Lausanne pour se développer, le jeune attaquant a réussi son examen de passage dans la grande ligue. Aligné aux côtés de Trachsler et Cadieux sur la troisième ligne, son ajout a permis à la « checking line », ligne défensive, de retrouver quelques allants offensifs.   Enfin, n’oublions pas non plus de mentionner Stefan Hürlimann, un choix de Chris McSorley qualifié de « nébuleux » par les spécialistes. Travailleur de l’ombre et dévoué à son équipe, Stefan a été un artisan discret mais ô combien efficace du succès genevois cette saison.   Et pour être totalement complet, la présence de Marek Malík a permis à Daniel Vukovic de prendre de l’assurance et du galon au sein de l’arrière-garde genevoise. Comme pour Hürlimann, son travail s’est surtout effectué dans l’ombre, permettant aux autres joueurs de s’impliquer dans le secteur offensif.   Rink La patinoire des Vernets présente de nombreuses particularités. L’une d’elle est son « rink », les bandes délimitant la surface de jeu. Alors que, dans les autres patinoires, elles sont ancrées dans le sol, à Genève, elles sont posées sur la glace et sont maintenues en place par leur assemblage et un système de poids.   Ce système a bien évidemment ses inconvénients et ses avantages. L’un d’eux aura été le fait de pouvoir adapter la surface de jeu à la visibilité des médias et VIP. Durant la pause olympique, le Service des Sports de la Ville de Genève procédait à l’ajustement de la surface de jeu. Si le champ de vision côté Jura était amélioré, cela avait aussi l’avantage de rapprocher l’action de la grande Tribune.   Cette adaptation sera reconduite la saison prochaine puisqu’elle a donné satisfaction au Club.   Rivera L’ancien junior du Club, qui avait fait ses débuts avec la première équipe lors des Playoffs 2004, disputait sa sixième saison régulière avec les Grenat. De retour d’une lourde blessure à l’épaule qui l’avait privé de la majorité de la précédente saison, le puncher des Aigles se montrait en grande forme.   Réputé pour sa rage de vaincre et sa capacité à motiver ses coéquipiers, il connaissait une excellente saison ponctuée de trois records personnels : buts (10), passes (10) et points (20). A la fin de la saison régulière, il était le huitième pointeur genevois (cinquième pour les joueurs suisses du Club). Pourtant, Chris a principalement joué sur la quatrième ligne, avec des passages en troisième et, lorsqu’il y avait des blessés, sur la première ligne ou le jeu de puissance. Mais ce n’est pas principalement dans ces deux situations favorables qu’il a mis ses buts.   Rivera représente à la perfection ce qu’ont raconté plusieurs joueurs et les entraîneurs genevois : le groupe était peut-être moins « profond » que dans d’autres équipes, par contre tout le monde tirait à la même corde et n’importe quel joueur était capable de se montrer dangereux devant le but adverse.   Un but, à notre avis, résume parfaitement Chris Rivera : la première réussite servettienne le 17 octobre à Bienne. Alors qu’il évoluait sur le jeu de puissance en remplacement de Kris Beech, reparti en Suède, Rivera marquait dans la lucarne avant d’invectiver ses coéquipiers pour les motiver à suivre la voie qu’il venait de tracer pour eux.   Rubin Pour sa deuxième saison à Genève, Daniel Rubin retrouvait le rôle qu’il avait la saison précédente : celui de complément au premier duo d’étranger. D’abord aux côtés de Jeff Toms et Beech lors des premiers matchs, c’était lorsque Juraj Kolnik rejoignait la première triplette que Daniel trouvait son rythme de croisière.   Chris McSorley, qui le suivait les trois saisons avant de le mettre sous contrat, trouvait une nouvelle fois la bonne ligne, comme avec le deuxième trio offensif, ou l’association depuis de nombreuses saisons de Morris Trachsler et Jan Cadieux. D’ailleurs, il le récompensait avec une prolongation de contrat de deux ans le 2 décembre dernier.   Au niveau des statistiques, Rubin signait une saison à 33 points (17 buts), puis 10 points (cinq buts) en Playoffs. Daniel connaissait un pic de forme lors du mois de janvier avec quatre matchs avec au moins un but (du 3 au 9) dont son premier « hat-trick » (trois buts au cours d’un même match) contre Ambrì-Piotta le 3 janvier. En fin de saison régulière, il réédite l’exploit contre son club formateur, Bienne. Alors qu’il n’avait jamais réussi de coup du chapeau, le voilà désormais avec deux à son compteur, le tout en une seule saison.   Daniel a tout de même dû subir une petite période d’adaptation. Alors que le rôle de joueur de centre était occupé la saison précédente par Byron Ritchie, il reprenait le flambeau dès l’été, permettant ainsi à Jeff Toms d’ouvrir le jeu sur l’aile droite. Rubin relevait parfaitement le défi de ce nouveau rôle offensif.   Les autres lettres 28-05-2010 : « Abécédaire 2009-2010 – N O P » 26-05-2010 : « Abécédaire 2009-2010 – M » 24-05-2010 : « Abécédaire 2009-2010 – K L » 20-05-2010 : « Abécédaire 2009-2010 – I J » 18-05-2010 : « Abécédaire 2009-2010 – G H » 14-05-2010 : « Abécédaire 2009-2010 – E F » 12-05-2010 : « Abécédaire 2009-2010 – D » 11-05-2010 : « Abécédaire 2009-2010 – C » 08-05-2010 : « Abécédaire 2009-2010 – B » 06-05-2010 : « Abécédaire 2009-2010 – A »

 

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