15 décembre 2008

Analyses statistiques – Une histoire de buts

Pendant la pause des équipes nationales, l’équipe du gshc.ch vous propose un petit regard sur les statistiques des Aigles ; cette série en deux volets abordera différents chiffres comme les buts ou le temps de glace. Aujourd’hui, retour sur les buts marqués tant à cinq contre cinq qu’en situations spéciales, ainsi que sur les tireurs.

Les buts marqués

Vendredi soir, à l’occasion de la 1857e minute de jeu de la saison, Thomas Deruns inscrivait le 3-2 pour les Aigles à Langnau. Sans le savoir, le Neuchâtelois faisait scintiller pour la 100e fois de la saison la lumière rouge en faveur du Genève-Servette.

Grâce à cette réussite, Deruns rejoignaient Goran Bezina à la sixième place des buteurs grenat. Les deux internationaux ont trouvé la faille à sept reprises chacun. Dans ce classement, ils ne sont devancé que par les cinq étrangers, tous auteurs de dix buts ou plus.

Comme pour le classement des pointeurs, celui des buteurs est dominé par Juraj Kolnik. Avec 16 réussites, le Slovaque devance Jean-Pierre Vigier (13) et Byron Ritchie (12). Suivent à égalité avec 10 buts, Salmelainen et Aubin. En queue de classement, à la 15e place à égalité, on retrouve les défenseurs Olivier Keller et Robin Breitbach. Il y a donc eu 16 buteurs différents jusqu’à présent du côté des Vernets. N’ont pas encore troué les filets Gailland, Debrunner, Suri, Heynen, Schilt, Mercier, Vukovic et Augsburger ; quant à Rivera, il n’allumera pas la lampe rouge cette saison puisqu’elle est d’ores et déjà terminée pour lui (blessure à l’épaule).

Au niveau de l’efficacité, c’est Vigier qui mène le bal avec 0,59 but par match. Il devance Konik (0,52), le duo Aubin-Salmelainen (0,5) et Byron Ritchie (0,41)

Les buts en situations spéciales

En infériorité numérique, les Grenat n’ont déjoué que deux fois le gardien adverse. Le 3 octobre aux Vernets, Byron Ritchie battait Ronnie Rüeger à la 11e minute sur un service d’Olivier Keller. Onze jours plus tard, c’est John Gobbi qui l’imitait, à Lugano, en battant David Aebischer sur passe de Thomas Deruns.

En supériorité numérique, les Grenat ont marqué à 32 reprises. Avec un homme de plus, c’est Tony Salmelainen qui s’est montré le plus efficace : le Finlandais a déjà inscrit six buts lors d’avantages numériques. Bezina et Aubin complètent le podium avec cinq réussites. Au total, dix joueurs ont marqué lorsque Genève-Servette évoluait avec un homme de plus. Parmi les « réguliers » du jeu de puissance, seul Mercier n’a pas trouvé la faille.

Les tirs

Le Genevois qui tire le plus est Goran Bezina : avec 105 tirs cadrés, le capitaine des Aigles devance largement son dauphin, Juraj Kolnik (79 tirs cadrés). Ceux qui envoie le moins de palets en direction de la cage adverses auront été Heynen et Gailland (un tir chacun).

En moyenne, Bezina tire 3,4 fois par match sur le gardien adverse. Le défenseur domine aussi le classement des tentatives bloquées (70) et des tirs non cadrés (49). Comme nous l’avons écrit dans la première partie de cet article, Bezina a trouvé le fond des filets à sept reprises ; cela représente un taux d’efficacité de 6,7% au tir.

Dans ce domaine, c’est Igor Fedulov qui se montre le meilleur : avec trois buts en 12 tirs, le vétéran obtient 25% de réussite. Il devance Vigier (13/61, 21,3%) et Aubin (10/48, 20,8%). La moyenne de l’équipe est elle située à 12,3% (101/822 tirs cadrés). Dix joueurs sont au-dessus de cette moyenne (les trois pré-cités puis, dans le désordre, Kolnik, Cadieux, Deruns, Höhener, Ritchie, Rubin et Salmelainen).

De l’autre côté de la glace, les gardiens ont dû faire face à 919 tirs adverses. Cela représente en moyenne 28,72 tirs par match. Environ 10% des tirs adverses ont fini au fond des buts servettiens.

Mercredi, retrouvez notre deuxième volet consacré aux statistiques.
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