29 janvier 2007

Chris McSorley répond à vos questions

Comme nous vous l’annoncions la semaine passée, le « Coin des entraîneurs » est la nouvelle rubrique qui fait le lien entre les interrogations des fans et le duo d’entraîneurs du GSHC : Chris McSorley et Hans Kossmann. Après avoir recueilli vos nombreuses questions et effectué un choix pas toujours évident, l’équipe du gshc.ch s’est rendue à l’entraînement en fin de semaine dernière pour obtenir des réponses.

« Cher Chris, à la fin de la première saison à Genève, vous aviez promis aux supporters de répondre l’année suivante… en français. Or, nous pouvons encore constater que Hans y répond. Genève est une ville internationale où nous pouvons toujours nous débrouiller en anglais, mais avez-vous toujours l’intention d’apprendre le français et encore mieux vous intégrer à la vie genevoise ? Avez-vous le temps de prendre des cours ? Merci pour vos réponses ! Et, surtout, bonne chance pour la suite… » (question posée par Prophet)
Chris McSorley : « Je m’excuse pour la lenteur de ce processus, mais je suis le seul entraîneur, manager avec autant de responsabilité en Suisse. Avec Hans, nous sommes deux pour faire le travail de trois personnes. A mon arrivée, si mes préoccupations étaient d’avoir passé plus d’heures à suivre des leçons de français, nous ne serions peut-être pas en LNA, ce qui était ma priorité. Même si c’est un peu mieux, quelqu’un dans ma position doit être très prudent quand il parle à un niveau officiel avec les médias, les sponsors et les supporters. Des mots et des expressions prononcées improprement peuvent être mal interprétée. Ceci étant dit, je vais essayer d’avancer assez vite pour être bilingue. Je remercie les supporters pour leur patience. »

« Pour commencer, bravo pour cette initiative courageuse qui prouve une fois de plus le travail du GSHC envers son public et les attentes de ce dernier. Ma question à Chris McSorley: êtes-vous favorable à une ligue professionnelle telle que la connaît la NHL, c'est à dire, sans relégation et sur des critères d'ordre « financiers » ? » (question posée par LEMIEUX66)
Chris McSorley : « Aucune équipe ne traverse une saison sans blessures ou absences. C’est un élément que l’ont ne contrôle pas. Je crois que la Ligue devrait rencontrer des équipes comme Bienne, Langenthal ou Lausanne. Si les équipes montrent de la confiance, alors la Ligue devrait peut-être augmenter le nombre d’équipes à 14 et fermer la LNA à la relégation. Mais la NHL n’a pas un nombre fixe de franchises : elle étudie les marchés et la puissance des propriétaires et de la Ligue avant de prendre une décision quant à une nouvelle équipe. »

« Chris, votre profonde connaissance m’a vraiment impressionnée quand nous nous sommes rencontrés. Je suis sûr que le Genève-Servette bénéficie grandement de votre travail et de celui de Hans. Je sais que ma question est un peu redondante mais : de quoi êtes-vous le plus fier dans votre carrière et, si vous pouviez revenir en arrière, que feriez-vous différemment ? » (question posée titus)
Chris McSorley : « C’est une bonne question ! Par le passé, j’ai entraîné plusieurs joueurs de NHL, soit anciens, soit actuels. J’ai également entraîné contre des équipes de NHL lors de matchs amicaux. Je n’avais pas d’envie de me tenir derrière le banc d’une équipe de NHL. Aujourd’hui, en NHL, le coaching ressemble plus à une protection de job et non plus à pousser son équipe pour obtenir des bons résultats chaque soir. J’ai plusieurs amis qui sont entraîneurs en NHL à qui je parle plusieurs fois par saison. Certains soirs, plusieurs d’entre eux envient ma position et pas nécessairement la leur. Il y a un an, j’étais sûr de ma décision d’être copropriétaire de l’équipe avec Hugh Quennec. C’est un excellent partenaire, nous avons une excellente équipe et nous sommes dans une des meilleures villes pour travailler pour moi et pour vivre et grandir pour ma famille. Aujourd’hui, nous jouons dans des Vernets quasiment à guichets fermés à chaque match. La Ville et les supporters ont adopté leur équipe. Avec les discussions vraiment positives que nous avons avec la Ville et les milieux financiers pour une nouvelle patinoire, l’avenir du Genève-Servette est très bon. Chaque jour, je reçois de nombreux remerciements et je réalise que je suis chanceux de faire ce que je fais et d’être là où je suis. Ma carrière est actuellement ici à Genève. C’est bien d’être présent avec l’opportunité de vivre mon futur à Genève et je vais continuer de donner le maximum aussi longtemps que je suis la meilleure personne pour diriger notre équipe. »

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