04 novembre 2008

Goran Bezina – « Important de remporter le derby avec la manière » 1/2

Il y a un mois, l’équipe du gshc.ch tirait un premier bilan alors que dix matchs étaient joués. Après dix autre rencontres, nous sommes allés à la rencontre de Goran Bezina pour faire un deuxième bilan. Cette fois-ci, nous vous proposons une interview en deux parties.

gshc.ch : « Salut Goran. Quel est ton bilan après dix nouveaux matchs ? »
Goran Bezina : « Avec six victoires dont trois en prolongation, le bilan est moyen. Ce n’est pas idéal de ne remporter que la moitié des rencontres, car ça ne correspond pas à notre objectif. Il y avait des matchs à notre portée durant cette période, mais on n’a pas très bien joué lors des ces mêmes parties. Seul le dernier match contre Fribourg a été vraiment excellent. Ce qui rend le bilan encore plus mitigé, ce sont nos débuts de rencontre en encaissant deux ou trois buts durant le premier tiers. Sur les cinq matchs où ça a été le cas, on n’est revenu que trois fois. C’était important de changer cette façon de faire et c’est ce qu’on a fait contre Fribourg. C’était également important de remporter le derby avec la manière. Mais, globalement, mon bilan de ces dix matchs est très mitigé. »

gshc.ch : « Plus en détail, le jeu de puissance et l’indiscipline sont encore des points à améliorer… »
Goran Bezina : « C’est clair. Lors des deux ou trois derniers matchs, on a été un peu plus discipliné. Par contre, le jeu de puissance ne marque toujours pas assez. Il faut peut-être qu’on apporte un gros changement sur la façon de jouer avec un homme de plus. »

gshc.ch : « Il y a également eu une phase plus difficile sur le plan tactique avec six rencontres avec seulement trois étrangers. »
Goran Bezina : « Dans ce genre de rencontre, toute l’équipe doit élever son jeu pour combler l’absence du quatrième étranger. Je ne pense pas qu’on l’ait vraiment fait. Oui, on a gagné trois matchs sans Serge Aubin (suspendu) et Tony Salmelainen (blessé), mais la réaction n’était pas aussi importante que ce que je pensais. Plusieurs joueurs ont eu plus de temps de glace grâce à cette situation, mais ils n’ont pas forcément su en profiter. Il faudra qu’on mette en place une réaction, que l’équipe travaille plus fort, si on devait avoir à nouveau des blessés. »

gshc.ch : « Tu évoquais en début d’interview les débuts de matchs où Genève-Servette encaissait le premier but. Il y en a eu beaucoup durant les dix dernières rencontres. »
Goran Bezina : « En fait, c’est depuis notre défaite à la maison contre Berne. Jusqu’au match contre Kloten, on a pris deux buts d’entrée de jeu. Pourquoi ? Je n’en ai aucune idée. Peut-être était-ce la préparation de nos parties qui n’était pas optimale, ce qui nous a fait douter. Lors de ces rencontres, on n’a jamais donné beaucoup d’occasions à nos adversaires, mais c’était à chaque fois des occasions de but. Ensuite, on prenait une ou deux pénalités alors qu’on dominait les débats. Cela remettait l’adversaire dans le match et c’est à ce moment-là qu’on encaissait un but. C’est une situation qui fait facilement douter un joueur. Au début, on n’avait pas toujours le mental pour réagir ; par contre, ça a été le cas lors de nos victoires à Zoug, à Rapperswil et même lors de notre défaite contre Langnau où on aurait pu égaliser. Ces débuts de match nous ont certainement aidés pour notre combativité et notre hargne, car on a pu voir qu’on pouvait battre chaque équipe, car on revenait au score. Ça nous a aidé à sortir de cette nonchalance avec laquelle nous commencions de jouer. »

gshc.ch : « Ça a permis d’arriver à un match comme celui contre Fribourg où Genève-Servette a dominé les débats de la tête et des épaules. »
Goran Bezina : « Ce qui était surtout le plus important durant ce match, c’était le début de la rencontre. On n’a pas pris de but durant le premier tiers. C’était également important de marquer le premier but, assez tôt d’ailleurs. En plus, on a doublé notre avantage assez rapidement. Ça nous a libérés pour le reste de la partie. Ensuite, on s’est retrouvé dans une situation idéale. On a donc revu le vrai Genève-Servette, celui qui est combatif et agressif, dans le bon sens du terme. Sur le banc et sur la glace, on a vu de vraies émotions. C’est ce dont on avait besoin, car quand on revient sur la glace avec des émotions et de l’énergie, l’autre équipe n’a aucune chance. »

Retrouvez la suite de cet entretien demain sur gshc.ch.
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