29 septembre 2008

John Gobbi ou les plongeons salvateurs

Lorsque l’adversaire part en contre-attaque, Genève-Servette peut compter sur John Gobbi pour bloquer les tirs ou les passes qui mettraient en danger la cage de Gianluca Mona. Le défenseur tessinois est d’ailleurs un des meilleurs dans les situations de un contre deux. « Je ne sais pas comment l’expliquer, car c’est instinctif. Certains sont bons pour marquer des buts ; moi, je le suis pour bloquer les contres adverses »

Pourtant, le numéro 43 des Aigles n’a pas de recette miracle : « J’essaie toujours de repérer le moment où l’attaquant fera soit une passe soit un tir ; ensuite, j’essaie de plonger au bon moment » confie-t-il. Et pour repérer le « bon moment », il « regarde comment l’adversaire agit ».

Toutefois, le Léventin avoue avoir des adversaires sérieux : « Rintanen de Kloten ou Holden de Zoug sont des joueurs dont je me méfie plus, car ils masquent mieux leurs gestes ». Le tableau de chasse de ces deux joueurs ne peut que donner raison à John Gobbi. « Avec des joueurs moins forts, c’est plus facile. Il faut regarder quand il commence leur mouvement pour deviner si c’est un tir ou une passe et ainsi, choisir le bon geste défensif » s’empresse-t-il de rajouter.

Après un un contre deux réussi, que se passe-t-il ? « De temps à autre, Gianluca Mona me félicite. Mais le plus important est de sauver l’équipe. C’est mon job d’être bon défensivement : je dois arrêter les attaquants adverses et, quand je le fais bien, j’en suis très content ».
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