Ça y est ! Il a fallu attendre 50 matchs de saison régulière pour en arriver là : les Playoffs. La période qui s’ouvre demain sur le coup de 19h45 est attendue impatiemment par les joueurs et avec anxiété par les supporters. La « deuxième saison » – comme on aime l’appeler dans le milieu – est un moment où les rivalités sont poussées à l’extrême.
Du côté de Genève-Servette, c’est donc Berne l’adversaire des quarts de finale. Les Aigles connaissent bien les Ours pour les avoir affronté déjà quatre fois en dix ans durant les séries (deux quarts de finale, une demi-finale et une Finale). Et, à chaque fois, c’est Berne qui a profité de l’avantage de la glace.
Ce facteur important permet à l’équipe la mieux classée de jouer les Actes I et III dans sa patinoire puis, si besoin est, l’Acte V et le décisif septième match d’une série. Avec plus de 17'000 spectateurs et une quinzaine de tambours pour faire du bruit, les Bernois ont un avantage, mais pas décisif. Car les Genevois se défendent bien tant aux Vernets qu’à la PostFinance Arena pour mettre l’ambiance.
Demain, à l’occasion de l’Acte I, il s’agira surtout de marquer son territoire. Les Aigles ont besoin de s’imposer, et pas uniquement au score, pour faire passer le message que le GSHC ne sera pas qu’une proie facile. En cas de victoire, les Grenat « prendrait » en plus l’avantage de la glace (besoin de s’imposer trois fois à domicile pour remporter la série).
L’état d’esprit avant de monter sur la glace sera de faire la différence sur la longueur du match. En cas de succès, les Aigles auront signé une victoire sportive et morale, mais pas encore de quoi voire la qualification au bout de la série. S’ils s’inclinent, ce ne sera pas la fin du monde non plus. La victoire demain soir donnera de la confiance au vainqueur en vue de l’Acte II.
Le match de demain sera arbitré par Stefan Eichmann et Daniel Stricker, assistés de Franco Espinoza et Andreas Kohler.