Pour continuer dans l’esprit des bilans, l’équipe du gshc.ch vous propose un petit regard sur les statistiques des Aigles. Cette série en deux volets abordera différents chiffres concernant autant les buts que le temps passé sur la glace par les joueurs. Aujourd’hui, retour sur les buts marqués tant à cinq contre cinq qu’en situations spéciales, ainsi que sur les tireurs ; toutes les statistiques évoquées dans cette analyse sont celles de la saison régulière.
Les buts marqués Cette saison, les Aigles ont fait trembler les filets à 157 reprises, Playoffs non compris. C’est un total inférieur à celui d’il y a douze mois alors que l’attaque grenat avait trouvé l’ouverture 172 fois. Cela peut s’expliquer par le fait que les Genevois sont resté muets durant trois matchs (à Fribourg le 4 octobre, contre Berne le 17 octobre et à Berne le 2 janvier), contrairement à une seule fois la saison précédente (à Davos le 4 décembre 2007). Cela s’explique aussi par un seul résultat avec plus de six buts marqués, contre Zurich le 23 décembre (trois fois la en 2007-2008). Au niveau individuel, les Servettiens ont pu compter sur trois compteurs de vingt buts ou plus (Kolnik, 25 ; Ritchie, 22 ; Vigier, 20) et trois autres de dix ou plus (Salmelainen, 16 ; Aubin, 15 ; Bezina, 11). A la moyenne de « but par match », c’est Vigier qui est le meilleur avec un ratio de 0,57, juste devant Salmelainen (0,55) et Kolnik (0,51). Genève-Servette compte quatorze autres buteurs avec sept réussites ou moins. Ce « classement » est mené par Deruns (sept buts) et se termine avec le trio Kast, Debrunner et Keller (un but). Parmi les non buteurs, aucun n’a plus de 24 ans. Les buts en situations spéciales En infériorité numérique, les Grenat ont marqué à quatre reprises. Chaque fois, le buteur a été différent puisque Ritchie, Aubin, Salmelainen et Gobbi ont déjoué le gardien adverse avec un homme de moins. En plus de se montrer dangereux devant la cage adverse, les Genevois ont été les meilleurs avec un homme de moins en saison régulière puisqu’ils ont terminé premiers de ce classement. En supériorité numérique, les Aigles ont allumé la lumière rouge à 43 reprises, soit 27,39% des buts genevois. Si le GSHC a connu un faible pourcentage de réussite en avantage numérique, c’est aussi parce que les Servettiens ont évolué à 270 reprises avec un homme de plus ; le plus haut total de la Ligue. Individuellement, les meilleurs buteurs en supériorité numérique auront été Kolnik et Salmelainen (huit buts). Ils devancent Vigier (6), Aubin et Bezina (5). Ritchie, Deruns, Gobbi, Höhener et Fedulov ont été les autres marqueurs. Les tirs Les Genevois ont tiré 1260 fois en direction de la cage adverse (tirs cadrés). 993 autres tirs ont été pris, mais ils ont été soit bloqués, soit envoyés à côté du cadre. L’efficacité servettienne aura été de 12,5%, une légère progression par rapport à notre analyse de décembre qui situait cette moyenne à 12,3%. Le joueur qui tire le plus est bien évidemment Goran Bezina avec 153 tirs cadrés. Il devance dans cette statistique Kolnik (130) et Ritchie (120) qui ont été les seuls à passer la barre des 100 tirs cadrés. Au niveau de l’efficacité, c’est Timothy Kast qui remporte la palme. Le jeune attaquant n’a visé qu’une fois le cadre et son envoi a fini au fond du but. Avec Gailland et Rüfenacht, le numéro 51 aura été celui qui a le moins tiré au but. Pour les autres joueurs, c’est Salmelainen qui s’est montré le plus efficace avec un très beau 22,5% (16/71). Il devance Vigier (20,6%, 20/97) et le vétéran Igor Fedulov (20%, 5/25). Six autres joueurs sont au-dessus de la moyenne du club (rappel : 12,5%) : Kolnik (19,2%), Ritchie (18,3%), Aubin (18,1%), Suri (15,4%), Höhener (12,9%) et Rubin (12,5%). Plus « gros » tireur, Bezina affiche quand même un respectable 7,2% d’efficacité. Demain, retrouvez notre deuxième volet consacré aux statistiques. 12 mars 2009