05 mai 2008

Les Mondiaux de Jimmy

En plus des quatre Servettiens sur la glace, les Championnats du Monde en accueillent un cinquième dans l’ombre : Aurélien « Jimmy » Omer, chef matériel du Genève-Servette et de l’équipe de France, le temps des mondiaux. L’équipe du gshc.ch lui a demandé d’être son envoyé spécial pour connaître les coulisses de la compétition.

Situation géographique de la France à Québec
« On ne voit pas beaucoup les autres équipes. Premièrement, nous ne sommes pas dans le même hôtel qu’une autre nation. Ensuite, au Colisée, nous n’avons pas le vestiaire du même côté que les autres équipes, hormis la Suède. Par contre, nous sommes face à la salle de musculation, ce qui me permet de croiser les autres joueurs, comme Goran (Bezina) ou Thomas (Deruns), quand je travaille sur place, et juste à côté de tous les services (la buanderie par exemple) proposés par l’organisation. Ce qui fait que nous avons le meilleur vestiaire de Québec. »

Laurent Meunier, l’homme aux trois… maillots
« Suite à sa blessure au menton lors de la première période face à la Suisse, Laurent a beaucoup saigné. Comme le demande le règlement, nous avons dû lui donner un autre maillot, car son numéro 10 était tâché de sang. Le médecin l’a recousu, mais lors d’un nouveau contact avec Beat Forster ses points de suture ont lâché. Nous avons donc dû lui donner un troisième maillot. Et celui-là aussi était maculé de sang en fin de match, nous aurions donc pu lui en donner un quatrième ! »

La folie Huet
« Les Québécois ont gardé un excellent souvenir de Cristobal. Je pense même qu’ils regrettent un peu l’échange de Montréal avec Washington en fin de saison, au vu de la tournure des événements en Playoffs. Cette « folie Huet » est donc bien existante actuellement. Il y a des fans qui viennent le matin à l’hôtel pour l’apercevoir. C’est génial, parce que ça crée une dynamique autour de la France. »

Andreas Johansson
« J’ai croisé l’ancien Suédois de Genève-Servette (SKA Saint-Pétersbourg cette saison). Nous sommes allés boire un verre ensemble pour discuter un peu des « affaires courantes ». Andreas est à Québec en tant que consultant pour la TV suédoise. Il m’a confié que nous nous croiserions peut-être la saison prochaine, car il avait des contacts en Suisse, tout comme en Suède d’ailleurs. »
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