03 octobre 2008

Newsletter - Fil rouge - « Nous avons eu de bonnes et de mauvaises phases. »

Avec le début du mois, l’heure du Fil rouge arrive. Cette saison, Olivier Keller est notre témoin privilégié au sein de l’équipe. L’équipe de l’Eagle Mag est allée à sa rencontre pour vous faire découvrir comment s’est passé le début de saison et nous faire partager un peu la vie de l’équipe.

Eagle Mag. : « Quel regard portes-tu sur le début de championnat du GSHC et quelle est l’ambiance générale au vestiaire ? »
Olivier Keller : « Nous avons eu de bonnes et de mauvaises phases. Nous alternons entre un bon et parfois un peu moins bon jeu. Je crois qu’actuellement nous devons vraiment nous renforcer sur notre zone défensive. Tout d’abord, nous prenons trop de pénalités puis nous laissons beaucoup trop d’espace entre nous et l’adversaire. Nous devrons vraiment rectifier ça lors des prochains matchs.

L’ambiance au vestiaire est très bonne malgré les petits problèmes que nous avons. Nous sommes tous des adultes et nous sommes conscients des fautes que nous commettons sur la glace et nous les assumons totalement. Nous ne nous critiquons pas et nous travaillons ensemble. Je crois que c’est vraiment positif pour une équipe de rester soudée et de ne pas commencer à se reprocher nos erreurs. Nous avons toujours une bonne ambiance et nous travaillons dans la bonne direction.
»

Eagle Mag. : « Le mois de septembre a été marqué par le nouveau record d’abonnés (4340 abonnés au 30.09.08) au GSHC. Quel est ton sentiment à ce sujet ? »
Olivier Keller : « Cela fait vraiment plaisir de se sentir soutenu par la famille genevoise et ça fait chaud au cœur. On aimerait parfois que ce public soit un peu plus bruyant mais quand nous voyons qu’il y a autant d’abonnés qui se profilent et qu’il y a autant de monde aux matchs, c’est vraiment un plus pour l’équipe. C’est grâce au public et à l’ambiance qu’il y a dans la patinoire que nous trouvons la motivation dont nous avons besoin.

Personnellement, j’ai vécu 6 ans à Lugano. Là-bas, il n’y avait pas trop de monde et ce n’était pas toujours motivant vu qu’il n’y avait presque personne dans les gradins. Alors qu’aux Vernets, cela me fait vraiment plaisir de voir l’affluence ainsi que d’entendre l’ambiance que met le public.
»

Eagle Mag. : « Gianluca porte toute l’équipe sur son masque. Comment trouves-tu cette idée et comment l’équipe l’a-t-elle accueillie ? »
Olivier Keller : « C’était une belle surprise !
Cela montre une fois de plus que nous sommes un groupe uni et que nous n’avons pas de joueur qui bosse seulement pour leur petite personne. Je crois que nous sommes un bon groupe, du gardien au chef matériel. Nous sommes une belle famille et je crois que c’est important dans un club.
»

Eagle Mag. : « Nous entendons souvent dire que le gardien reste toujours à part car il est dans son monde et là, apparemment, ce n’est pas trop le cas ? »
Olivier Keller : « Les gardiens sont un peu spéciaux, tous ceux que j’ai rencontrés le sont.
Nous sommes une équipe du gardien jusqu’au chef matériel et je crois que c’est important d’avoir un bon groupe ainsi qu’une bonne ambiance. Une fois de plus les inscriptions qu’il a mises sur son masque le prouvent.
»

Eagle Mag. : « Le mois de septembre est également synonyme de fête des vendanges, comment s’est passé l’après-midi à Russin et quel vin nous conseillerais-tu pour fêter une victoire du GSHC ? »
Olivier Keller : « C’était sympa !
J’y allais pour la première fois, c’était vraiment sympa de faire partie du cortège car il y avait une bonne ambiance. Je trouve qu’il est important que nous donnions un peu en allant à gauche à droite pour voir les gens et les fans. Il ne faut pas toujours recevoir mais aussi savoir donner. Et là, c’était le moment de donner et d’aller à la rencontre des gens.
Un bon vaudois… Non, je rigole ! (rires)
Je ne suis pas un fin connaisseur en vin mais j’aime beaucoup les vins rouges. Dernièrement, j’ai bu un bon genevois, c’était un Gamaret.
»

Eagle Mag. : « Pour finir, aurais-tu, par hasard, une petite histoire à nous raconter ? »
Olivier Keller : « Il y a quelques joueurs qui sont partis à Milan pour voir le derby AC Milan/Inter et en rentrant, ils se sont fait arrêter par les douaniers. L’un d’entre eux, que je ne nommerai pas, avait oublié de prendre son passeport et comme il n’avait même pas sa carte d’identité, il a montré sa carte de crédit. Heureusement pour lui, les douaniers l’ont laissé passer comme ça car autrement, il serait toujours à la frontière. »
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