Eagle Mag. : « Présente-toi en quelques mots ? »
M. Höhener : « Je viens de Zürich. Je suis quelqu’un de très calme et au vestiaire, je ne parle pas trop mais j’écoute.
J’aime bien lire, jouer de la guitare, regarder des DVD et j’aime jouer au hockey. »
E.M. : « Heureux d’être de retour à Genève ? »
MH : « Absolument ! »
E.M. : « Les mauvaises langues disent qu’un joueur qui quitte Genève n’y revient pas. Pourtant, Serge Aubin et toi-même êtes revenus. Qu’est-ce qui a motivé ton retour ? »
MH : « Pour moi, la décision fût très facile à prendre. Je ne suis pas parti du Genève-Servette pour des raisons sportives mais pour des raisons personnelles. Lors de mon premier passage en 2003, je n’ai jamais eu de problèmes avec Chris. Il est l’entraîneur et il doit toujours obtenir le meilleur de ses joueurs et parfois il doit même t’engueuler. Nous n’avons jamais eu de différents et c’est pour cette raison que lorsqu’il m’a appelé pour rentrer à Genève, la décision a été très facile à prendre. »
E.M. : « La réadaptation au système de jeu de Chris McSorley n’a-t-elle pas été trop dure ? »
MH : « Non ! Le système étant resté presque le même, je n’ai eu aucun problème à me réadapter. Lors des années précédentes, c’était plus défensif et c’est une des choses qui a vraiment changé car sinon, la base de jeu est restée la même. »
E.M. : « Dans le match programme, parmi les « 3 mots pour te décrire » tu avais choisi « Genevois », te sens-tu genevois ? »
MH : « Je pense que j’ai fait mes meilleures années de hockey ici et c’est un grand facteur pour moi de dire que je me sens bien à Genève. Dans la vie, si tu es content au travail, tu es content dans ta vie sociale et c’est très important ! »
E.M. : « Qu’as-tu ressentis en entrant sur la glace pour ton premier match officiel avec les aigles le 18 septembre dernier ? »
MH : « La veille du match, Chris m’a demandé d’aller chercher, à Berne, une protection spéciale pour ma mâchoire car il désirait que je joue contre Bâle. J’avais manqué pas mal d’entraînement et je n’étais pas en forme. En entrant sur la glace, j’étais heureux de rejouer mais j’étais très nerveux. Ce soir là, nous les avons battus 8 à 2. »
E.M. : « Depuis ton retour à Genève, tu évolues souvent avec Robin. Est-ce que votre complicité hors de la glace vous aide sur la glace ? »
MH : « Je pense que cela nous aide beaucoup car nous nous comprenons bien et nous pouvons discuter de ce que nous allons faire en allemand. Je m’entends aussi bien avec Goran mais avec Robin c’est quelque chose de différent et de vraiment spécial pour moi car c’est mon meilleur ami.
C’est cool de jouer avec lui et j’aime tous les shifts que nous faisons ensemble. »
E.M. : « Est-ce que tu penses à nouveau à l’équipe nationale ? »
MH : « Si Ralph Krueger m’appelle, il est clair que j’y vais ! Ces trois dernières années, je n’ai pas vraiment joué à mon meilleur niveau et j’ai oublié l’équipe nationale. Depuis mon retour à Genève, je fais une bonne saison. C’est lui le coach et s’il pense que je suis capable de jouer, j’y vais sans discussion ! »
E.M. : « Comment as-tu trouvé l’évolution du club depuis ton départ (staff, secrétariat, gestion) ? »
MH : « A mon retour, c’est le truc qui m’a le plus surpris ! Le staff, les vestiaires, l’entrée des joueurs, etc… il y a pas mal de choses qui ont changé. Philipp Kneubuehler, Louis Christoffel et leur équipe font vraiment du bon boulot. Qu’importe l’évolution, pour moi Genève-Servette reste Genève-Servette ! »
E.M. : « Comment as-tu trouvé la préparation estivale (karaté) du GSHC et qu’est-ce que cela t’a apporté ? »
MH : « J’ai bien aimé le karaté comme préparation et c’était vraiment bien pendant l’été ! Nous avons travaillé fort et je finissais les entraînements crevés. »
E.M. : « Tu parais toujours très calme sur la glace même lors des moments les plus critiques, comment fais-tu ? »
MH : « C’est mon style de jeu ! Je ne peux pas expliquer pourquoi c’est comme ça. J’essaye toujours d’être léger sur mes patins et de ne pas trop utiliser mes muscles lorsque je ne fais rien afin de garder l’énergie pour les moments chauds. Mon cœur ne bat jamais au-dessus de 120 pulsations. »
E.M. : « Selon les statistiques (9 buts – 18 assistes – 27 pts en 49 matchs), tu effectues ta meilleure saison. Quelles sont tes impressions ? »
MH : « Ce ne sont que des statistiques ! Personnellement, j’aime mieux me dire que Genève-Servette est 2ème au classement avec 50 matchs et 89 points, c’est ça l’important. Je joue, par exemple, en power-play avec Serge, Kirby, Juraj et Goran. Ils sont incroyables et c’est surtout avec eux que je fais mes points. Mais c’est clair que je suis heureux lorsque je marque. »
E.M. : « Une journée avec Martin ça donne quoi ? »
MH : « C’est aussi une journée avec Robin ! Nous sommes presque toujours ensembles. Tout d’abord, nous allons nous entraîner. Puis, nous faisons environ 30 minutes de tennis de table pour rigoler ensemble.
Bon, cela dépend quand même des jours car s'il y a un match le lendemain, je dors l'après-midi deux à trois heures. Il m'arrive aussi de lire, de jouer au PC ou à la Playstation, de m'occuper à la maison ou d'aller me balader en ville et de faire les magasins. »
E.M. : « Parles-nous des Vernets et de son public ? »
MH : « L'ambiance est cool ! Il y a beaucoup plus de monde qu’en 2003. J'aime bien la grande tribune devant nous car il y a beaucoup de monde. C'est une superbe image. »
E.M. : « Qu'as-tu ressenti lorsque tu as marqué le but qui a déclenché la pluie de peluches lors du match du 6 janvier contre le SC Berne ? »
MH : « C'était super ! Je n'ai pas réalisé, tout de suite, que tout le public lançait des peluches car j'étais trop content d'avoir égalisé. Nous avions eu beaucoup d'occasions et il fallait absolument marquer pour revenir au score. J'aime beaucoup cette idée, c'était vraiment cool. La semaine d'après, nous sommes allés les amener à l'hôpital. C'était dur mais c'était quelque chose de bien et les enfants avaient le sourire. »
E.M. : « Que veux-tu dire au public ? »
MH : « Continuez comme ça et venez nombreux ! »
J’aime bien lire, jouer de la guitare, regarder des DVD et j’aime jouer au hockey. »
E.M. : « Heureux d’être de retour à Genève ? »
MH : « Absolument ! »
E.M. : « Les mauvaises langues disent qu’un joueur qui quitte Genève n’y revient pas. Pourtant, Serge Aubin et toi-même êtes revenus. Qu’est-ce qui a motivé ton retour ? »
MH : « Pour moi, la décision fût très facile à prendre. Je ne suis pas parti du Genève-Servette pour des raisons sportives mais pour des raisons personnelles. Lors de mon premier passage en 2003, je n’ai jamais eu de problèmes avec Chris. Il est l’entraîneur et il doit toujours obtenir le meilleur de ses joueurs et parfois il doit même t’engueuler. Nous n’avons jamais eu de différents et c’est pour cette raison que lorsqu’il m’a appelé pour rentrer à Genève, la décision a été très facile à prendre. »
E.M. : « La réadaptation au système de jeu de Chris McSorley n’a-t-elle pas été trop dure ? »
MH : « Non ! Le système étant resté presque le même, je n’ai eu aucun problème à me réadapter. Lors des années précédentes, c’était plus défensif et c’est une des choses qui a vraiment changé car sinon, la base de jeu est restée la même. »
E.M. : « Dans le match programme, parmi les « 3 mots pour te décrire » tu avais choisi « Genevois », te sens-tu genevois ? »
MH : « Je pense que j’ai fait mes meilleures années de hockey ici et c’est un grand facteur pour moi de dire que je me sens bien à Genève. Dans la vie, si tu es content au travail, tu es content dans ta vie sociale et c’est très important ! »
E.M. : « Qu’as-tu ressentis en entrant sur la glace pour ton premier match officiel avec les aigles le 18 septembre dernier ? »
MH : « La veille du match, Chris m’a demandé d’aller chercher, à Berne, une protection spéciale pour ma mâchoire car il désirait que je joue contre Bâle. J’avais manqué pas mal d’entraînement et je n’étais pas en forme. En entrant sur la glace, j’étais heureux de rejouer mais j’étais très nerveux. Ce soir là, nous les avons battus 8 à 2. »
E.M. : « Depuis ton retour à Genève, tu évolues souvent avec Robin. Est-ce que votre complicité hors de la glace vous aide sur la glace ? »
MH : « Je pense que cela nous aide beaucoup car nous nous comprenons bien et nous pouvons discuter de ce que nous allons faire en allemand. Je m’entends aussi bien avec Goran mais avec Robin c’est quelque chose de différent et de vraiment spécial pour moi car c’est mon meilleur ami.
C’est cool de jouer avec lui et j’aime tous les shifts que nous faisons ensemble. »
E.M. : « Est-ce que tu penses à nouveau à l’équipe nationale ? »
MH : « Si Ralph Krueger m’appelle, il est clair que j’y vais ! Ces trois dernières années, je n’ai pas vraiment joué à mon meilleur niveau et j’ai oublié l’équipe nationale. Depuis mon retour à Genève, je fais une bonne saison. C’est lui le coach et s’il pense que je suis capable de jouer, j’y vais sans discussion ! »
E.M. : « Comment as-tu trouvé l’évolution du club depuis ton départ (staff, secrétariat, gestion) ? »
MH : « A mon retour, c’est le truc qui m’a le plus surpris ! Le staff, les vestiaires, l’entrée des joueurs, etc… il y a pas mal de choses qui ont changé. Philipp Kneubuehler, Louis Christoffel et leur équipe font vraiment du bon boulot. Qu’importe l’évolution, pour moi Genève-Servette reste Genève-Servette ! »
E.M. : « Comment as-tu trouvé la préparation estivale (karaté) du GSHC et qu’est-ce que cela t’a apporté ? »
MH : « J’ai bien aimé le karaté comme préparation et c’était vraiment bien pendant l’été ! Nous avons travaillé fort et je finissais les entraînements crevés. »
E.M. : « Tu parais toujours très calme sur la glace même lors des moments les plus critiques, comment fais-tu ? »
MH : « C’est mon style de jeu ! Je ne peux pas expliquer pourquoi c’est comme ça. J’essaye toujours d’être léger sur mes patins et de ne pas trop utiliser mes muscles lorsque je ne fais rien afin de garder l’énergie pour les moments chauds. Mon cœur ne bat jamais au-dessus de 120 pulsations. »
E.M. : « Selon les statistiques (9 buts – 18 assistes – 27 pts en 49 matchs), tu effectues ta meilleure saison. Quelles sont tes impressions ? »
MH : « Ce ne sont que des statistiques ! Personnellement, j’aime mieux me dire que Genève-Servette est 2ème au classement avec 50 matchs et 89 points, c’est ça l’important. Je joue, par exemple, en power-play avec Serge, Kirby, Juraj et Goran. Ils sont incroyables et c’est surtout avec eux que je fais mes points. Mais c’est clair que je suis heureux lorsque je marque. »
E.M. : « Une journée avec Martin ça donne quoi ? »
MH : « C’est aussi une journée avec Robin ! Nous sommes presque toujours ensembles. Tout d’abord, nous allons nous entraîner. Puis, nous faisons environ 30 minutes de tennis de table pour rigoler ensemble.
Bon, cela dépend quand même des jours car s'il y a un match le lendemain, je dors l'après-midi deux à trois heures. Il m'arrive aussi de lire, de jouer au PC ou à la Playstation, de m'occuper à la maison ou d'aller me balader en ville et de faire les magasins. »
E.M. : « Parles-nous des Vernets et de son public ? »
MH : « L'ambiance est cool ! Il y a beaucoup plus de monde qu’en 2003. J'aime bien la grande tribune devant nous car il y a beaucoup de monde. C'est une superbe image. »
E.M. : « Qu'as-tu ressenti lorsque tu as marqué le but qui a déclenché la pluie de peluches lors du match du 6 janvier contre le SC Berne ? »
MH : « C'était super ! Je n'ai pas réalisé, tout de suite, que tout le public lançait des peluches car j'étais trop content d'avoir égalisé. Nous avions eu beaucoup d'occasions et il fallait absolument marquer pour revenir au score. J'aime beaucoup cette idée, c'était vraiment cool. La semaine d'après, nous sommes allés les amener à l'hôpital. C'était dur mais c'était quelque chose de bien et les enfants avaient le sourire. »
E.M. : « Que veux-tu dire au public ? »
MH : « Continuez comme ça et venez nombreux ! »