Eagle Mag. : « Présente-toi en quelques mots ? »
R. Breitbach : « Je suis un joueur de hockey qui revient d’une grave blessure et je retrouve gentiment mon meilleur niveau mais je ne suis pas encore au top. Après ces deux dernières saisons, il ne me manque pas grand-chose pour que je me sente bien dans ma peau.
Dans la vie, je suis un gars simple qui s’intéresse à beaucoup de choses. »
E.M. : « Que fais-tu en dehors du hockey ? »
RB : « J’ai fait une école à Zürich mais en ce moment, je me concentre entièrement sur le hockey. Après ma blessure et mes deux opérations du genou, je n’avais pas de temps pour faire autre chose à côté. Pendant ma rééducation, je m’entraînais deux fois par jour, en plus de tous les traitements et cela me prenait vraiment beaucoup de temps. Pour revenir au niveau auquel je suis aujourd’hui, cela m’a pris tout mon temps et toute mon énergie. »
E.M.: « Selon tes statistiques, tu effectues ta meilleure saison. Est-ce aussi ton impression ? »
RB : « C’est clair ! J’ai de bonnes statistiques et c’est cool. Toutefois, le nombre de point que j’ai m’est égal car ce n’est pas mon but. C’est vraiment la première saison durant laquelle mon genou va vraiment bien et je me sens presque à 100%.
Les deux années, durant lesquelles j’étais blessé, ont été dures physiquement et psychologiquement. Maintenant, cela marche bien. Nous avons une super équipe et nous faisons une super saison alors, je trouve que c’est formidable d’évoluer dans ces conditions. »
E.M. : « Quel style de joueur es-tu ? »
RB : « Je suis un travailleur. J’essaye de contrôler le jeu et de donner beaucoup d’énergie pour l’équipe. »
E.M. : « Depuis le retour de Martin, vous jouez souvent sur la même ligne. Est-ce un plus pour toi ? »
RB : « C’est un grand plus pour moi ! Martin et moi sommes de bons amis depuis des années et ça depuis que nous jouions ensemble à Kloten. Notre amitié de tous les instants dure depuis longtemps. Cela marche très bien sur la glace entre nous car c’est un très bon joueur. Il est sûr de ce qu’il fait et ça m’aide beaucoup dans mon jeu. »
E.M. : « Cela te rassure de savoir qu’il est là ? »
RB : « Exactement ! »
E.M. : « Une journée de match avec Robin ? »
RB : « Cela commence déjà le jour avant ! Je n’aime pas trop dormir avant un match car quand je dors trop, je ne suis pas bien réveillé le lendemain. Je me réveille pour aller au warm up, je mange et je dors 1h30 mais pas trop longtemps pour être bien réveillé. Ensuite, je vais jouer et à la fin du match, je rentre à la maison. »
E.M. : « As-tu des rituels avant un match ? »
RB : « Non, c’est juste ma préparation qui est la même. Le jour du match, je mange toujours la même chose : des pâtes et du poulet. C’est surtout ce que je mange et ce que je bois qui change entre les jours de matchs et les autres jours de la semaine. »
E.M. : « Comment gères-tu la fatigue et la récupération ? »
RB : « Les lendemains de match sont très difficiles et j’ai vraiment besoin de repos car j’ai un style de jeu physique et que je travaille beaucoup, Je m’entraîne un peu moins dur car je prends du temps pour moi afin de récupérer activement pendant l’entraînement.
Je n’ai recours que de temps en temps des massages mais par contre, je fais un peu de vélo et je me relaxe beaucoup car j’en ai besoin. »
E.M. : « Nous avons l’impression que depuis le début de la saison tu te portes beaucoup plus à l’offensive. Est-ce juste une impression ? »
RB : « Comme je l’ai dit, quand tu es mieux dans ta tête ; que ta santé va de mieux en mieux, tu te sens plus libre et tu as encore plus d’énergie pour aller à l’offensive. Ce n’est pas mon jeu mais cela fait plaisir de voir que ça va de mieux en mieux. Mais le plus important pour moi, c’est que je veux être parfait dans mon jeu défensif ! »
E.M. : « Comment gères-tu les critiques des journalistes et des fans ? »
RB : « Je me fais tellement critiquer que cela ne me touche plus du tout ! Les journalistes et ceux qui me critiquent ne sont pas dans ma peau et ils ne savent pas ce que j’ai vécu pendant ma blessure. Cela ne me touche plus car je suis devenu fort grâce à ma blessure et maintenant, je suis revenu au top et au niveau international. Non, les critiques ne me touchent pas du tout ! »
E.M. : « Tu as participé au dernier Championnat du Monde avec l’équipe d’Allemagne. Ta convocation a-t-elle été une surprise pour toi ? Et comment cela s’est-il passé ? »
RB : « Oui, c’était vraiment une surprise ! J’ai toujours pensé pouvoir rejouer une fois avec l’équipe nationale mais pas aussi rapidement. C’était vraiment une surprise d’être sélectionné seulement deux ans après ma blessure, J’ai simplement joué mon jeu et je n’ai pas essayé d’être un défenseur offensif. J’ai évolué à 4 contre 5, à 5 contre 5, j’ai joué mon rôle défensif et cela a plu à l’entraîneur. Il a vu que j’étais un joueur constant, qui a joué tous les matchs avec patience et volonté et qui a toujours fait de son mieux.
Je suis un joueur simple et j’espère avoir apporté quelque chose à l’équipe, ce que le sélectionneur m’a confirmé et ça, ça m’a fait plaisir ! »
E.M. : « Porter le maillot de l’équipe nationale, une fierté ? »
RB : « C’est clair ! Pour tous les joueurs, c’est une fierté de jouer pour son pays. »
E.M. : « Comment trouves-tu le public genevois et l’ambiance des Vernets ? »
RB : « Lorsque je suis arrivé, il y avait moins de monde. Aujourd’hui, c’est impressionnant car il y a foule presque à chaque match. Il serait bien que nous ayons, un jour, une nouvelle patinoire car je pense que le nombre de spectateurs pourrait encore augmenter. C’est incroyable ce qu’ils ont fait ses dernières années, c’est vraiment magnifique. »
E.M. : « Quelques mots pour le fidèle public ? »
RB : « Cette saison, nous avons vraiment bien joué, nous avons fini 2ème du classement et ça, c’est un message pour les PLAYOFFS. Si rien ne nous retient, je suis sûr que nous allons aller très très loin dans les séries. »
R. Breitbach : « Je suis un joueur de hockey qui revient d’une grave blessure et je retrouve gentiment mon meilleur niveau mais je ne suis pas encore au top. Après ces deux dernières saisons, il ne me manque pas grand-chose pour que je me sente bien dans ma peau.
Dans la vie, je suis un gars simple qui s’intéresse à beaucoup de choses. »
E.M. : « Que fais-tu en dehors du hockey ? »
RB : « J’ai fait une école à Zürich mais en ce moment, je me concentre entièrement sur le hockey. Après ma blessure et mes deux opérations du genou, je n’avais pas de temps pour faire autre chose à côté. Pendant ma rééducation, je m’entraînais deux fois par jour, en plus de tous les traitements et cela me prenait vraiment beaucoup de temps. Pour revenir au niveau auquel je suis aujourd’hui, cela m’a pris tout mon temps et toute mon énergie. »
E.M.: « Selon tes statistiques, tu effectues ta meilleure saison. Est-ce aussi ton impression ? »
RB : « C’est clair ! J’ai de bonnes statistiques et c’est cool. Toutefois, le nombre de point que j’ai m’est égal car ce n’est pas mon but. C’est vraiment la première saison durant laquelle mon genou va vraiment bien et je me sens presque à 100%.
Les deux années, durant lesquelles j’étais blessé, ont été dures physiquement et psychologiquement. Maintenant, cela marche bien. Nous avons une super équipe et nous faisons une super saison alors, je trouve que c’est formidable d’évoluer dans ces conditions. »
E.M. : « Quel style de joueur es-tu ? »
RB : « Je suis un travailleur. J’essaye de contrôler le jeu et de donner beaucoup d’énergie pour l’équipe. »
E.M. : « Depuis le retour de Martin, vous jouez souvent sur la même ligne. Est-ce un plus pour toi ? »
RB : « C’est un grand plus pour moi ! Martin et moi sommes de bons amis depuis des années et ça depuis que nous jouions ensemble à Kloten. Notre amitié de tous les instants dure depuis longtemps. Cela marche très bien sur la glace entre nous car c’est un très bon joueur. Il est sûr de ce qu’il fait et ça m’aide beaucoup dans mon jeu. »
E.M. : « Cela te rassure de savoir qu’il est là ? »
RB : « Exactement ! »
E.M. : « Une journée de match avec Robin ? »
RB : « Cela commence déjà le jour avant ! Je n’aime pas trop dormir avant un match car quand je dors trop, je ne suis pas bien réveillé le lendemain. Je me réveille pour aller au warm up, je mange et je dors 1h30 mais pas trop longtemps pour être bien réveillé. Ensuite, je vais jouer et à la fin du match, je rentre à la maison. »
E.M. : « As-tu des rituels avant un match ? »
RB : « Non, c’est juste ma préparation qui est la même. Le jour du match, je mange toujours la même chose : des pâtes et du poulet. C’est surtout ce que je mange et ce que je bois qui change entre les jours de matchs et les autres jours de la semaine. »
E.M. : « Comment gères-tu la fatigue et la récupération ? »
RB : « Les lendemains de match sont très difficiles et j’ai vraiment besoin de repos car j’ai un style de jeu physique et que je travaille beaucoup, Je m’entraîne un peu moins dur car je prends du temps pour moi afin de récupérer activement pendant l’entraînement.
Je n’ai recours que de temps en temps des massages mais par contre, je fais un peu de vélo et je me relaxe beaucoup car j’en ai besoin. »
E.M. : « Nous avons l’impression que depuis le début de la saison tu te portes beaucoup plus à l’offensive. Est-ce juste une impression ? »
RB : « Comme je l’ai dit, quand tu es mieux dans ta tête ; que ta santé va de mieux en mieux, tu te sens plus libre et tu as encore plus d’énergie pour aller à l’offensive. Ce n’est pas mon jeu mais cela fait plaisir de voir que ça va de mieux en mieux. Mais le plus important pour moi, c’est que je veux être parfait dans mon jeu défensif ! »
E.M. : « Comment gères-tu les critiques des journalistes et des fans ? »
RB : « Je me fais tellement critiquer que cela ne me touche plus du tout ! Les journalistes et ceux qui me critiquent ne sont pas dans ma peau et ils ne savent pas ce que j’ai vécu pendant ma blessure. Cela ne me touche plus car je suis devenu fort grâce à ma blessure et maintenant, je suis revenu au top et au niveau international. Non, les critiques ne me touchent pas du tout ! »
E.M. : « Tu as participé au dernier Championnat du Monde avec l’équipe d’Allemagne. Ta convocation a-t-elle été une surprise pour toi ? Et comment cela s’est-il passé ? »
RB : « Oui, c’était vraiment une surprise ! J’ai toujours pensé pouvoir rejouer une fois avec l’équipe nationale mais pas aussi rapidement. C’était vraiment une surprise d’être sélectionné seulement deux ans après ma blessure, J’ai simplement joué mon jeu et je n’ai pas essayé d’être un défenseur offensif. J’ai évolué à 4 contre 5, à 5 contre 5, j’ai joué mon rôle défensif et cela a plu à l’entraîneur. Il a vu que j’étais un joueur constant, qui a joué tous les matchs avec patience et volonté et qui a toujours fait de son mieux.
Je suis un joueur simple et j’espère avoir apporté quelque chose à l’équipe, ce que le sélectionneur m’a confirmé et ça, ça m’a fait plaisir ! »
E.M. : « Porter le maillot de l’équipe nationale, une fierté ? »
RB : « C’est clair ! Pour tous les joueurs, c’est une fierté de jouer pour son pays. »
E.M. : « Comment trouves-tu le public genevois et l’ambiance des Vernets ? »
RB : « Lorsque je suis arrivé, il y avait moins de monde. Aujourd’hui, c’est impressionnant car il y a foule presque à chaque match. Il serait bien que nous ayons, un jour, une nouvelle patinoire car je pense que le nombre de spectateurs pourrait encore augmenter. C’est incroyable ce qu’ils ont fait ses dernières années, c’est vraiment magnifique. »
E.M. : « Quelques mots pour le fidèle public ? »
RB : « Cette saison, nous avons vraiment bien joué, nous avons fini 2ème du classement et ça, c’est un message pour les PLAYOFFS. Si rien ne nous retient, je suis sûr que nous allons aller très très loin dans les séries. »