11 décembre 2007

Newsletter - M. Trachsler : « J'ai de la chance de jouer au GSHC ''

L’équipe de l’Eagle Mag s’est penché ce mois-ci, sur l'attaquant défensif grenat, Morris Trachsler. Un entretient qui vous permettra de mieux connaître ce joueur rarement sous les projecteurs mais qui effectue un travail énorme lors de chaque rencontre.

Eagle Mag : « Qui est Morris Trachsler ? »
Morris Trachsler : « Je suis un jeune homme suisse-allemand qui joue à Genève. Je me sens très bien dans cette ville et j'aime bien la vie en Suisse Romande. »

E.M. : « En début de saison, tu as prolongé ton contrat sous le maillot des Aigles jusqu'en 2009. Qu'est-ce qui a motivé ton choix ? »
M.T. : « En fait, la saison passée et cette année, nous avons un bon groupe à Genève. Nous avons une bonne équipe et une bonne ambiance. J'ai de la chance de jouer dans une équipe comme le GSHC. Jusqu'à maintenant, cela me donne raison d'avoir pris cette décision car l'équipe marche bien. »

E.M. : « Quel style de joueur es-tu ? »
M.T. : « Je pense que mon point fort est mon jeu défensif. Je suis grand, au niveau athlétique, je ne suis pas trop mal et c'est pour ça que je peux produire un jeu intense. Je peux jouer autant offensif que défensif. »

E.M. : « Quels sont tes joueurs références dans le hockey et pourquoi ? »
M.T. : « Etant petit, j'étais un grand fan du SC Berne car j'ai de la famille qui vient de la région et à cette époque, il y avait Gaëtano Orlando, l'Italo-Canadien. Il avait un jeu intéressant. Il y avait aussi Bykov et Khomutov. »

E.M. : « Comment se passe une journée de match avec Morris ? »
M.T. : « Le matin, nous avons un entraînement tranquille sur la glace. Pour moi, il est important que je trouve de bonnes sensations. L'après-midi, je fais ma sieste pendant 2 à 3 heures. Ensuite, il y a le match.
En principe, je ne bouge pas trop ces jours-là car c'est important de bien se préparer. »

E.M. : « Lorsque tu dois tirer un penalty (comme lors du dernier match de play-out contre les ZSC), à quoi penses-tu avant de t'élancer face au gardien ? »
M.T. : « Lors de cette série, j'avais des problèmes avec ma hanche qui me faisait mal tout le temps. En plus, lors de cette soirée, je suis tombé dessus. Je savais qu’en me blessant pendant un match, cela s'aggraverait après le match ! Je savais exactement que si je ne marquais pas ce serait fini car j'avais excessivement mal !
De plus, spécialement lors des penalties, c'est important d'y aller avec la ferme intention de vouloir marquer. Bon ce n'est pas certain que tu réussis mais tu augmentes quand même tes chances. Tu dois vouloir marquer et après, tu vois comment ça se passe ! »

E.M. : « Que ressens-tu lors des séances de penalties et que tu n'es pas un des tireurs ? »
M.T. : « En fait, ici à Genève, le coach choisi ses tireurs très spontanément. Quand un joueur va bien pendant le match, il le laisse tirer. Moi, je trouve ça pas trop mal parce qu'il faut avoir la motivation et la capacité de réussir. Tu es là avec l'équipe et tu essayes de la motiver tout comme les tireurs, et tu espères que tout va bien se passer. En tout cas, jusqu'à aujourd'hui, tout va bien pour nous. »

E.M. : « L'équipe pense-t-elle déjà aux Playoffs ? »
M.T. : « Non, certainement pas ! Lors des deux dernières saisons, nous avons bien vu avec nos séries de défaites d'avant Noël qu’il ne fallait pas encore penser aux Playoffs. Ce que l'on doit faire, c'est simplement de continuer à jouer comme ça et engranger de plus en plus de confiance.
Nous avons vraiment appris, après les deux dernières saisons à apprécier ces moments et à se donner chaque jour à 100%.
Et à la fin, quand tu as donné le 100%, tu ne peux pas avoir de regrets. »

E.M. : « Pour toi, jusqu'où peut aller le GSHC cette saison ? »
M.T. : « Un de nos objectifs est de conserver une des 4 premières places qui nous permettrait d’avoir un petit avantage en PLAYOFFS. Mais comme je l'ai dit, pour le moment nous n'y pensons pas. De plus, le championnat est encore serré car il y a encore 9 équipes qui ont la possibilité de faire les phases finales. C'est vraiment encore trop tôt pour parler des gros objectifs mais le potentiel de l'équipe est grand si nous continuons comme ça…
Il faut aussi dire que l'on a eu de la chance dans certains matchs. A mon avis, il faut bien rester réaliste et on regardera à la fin. »

E.M. : « Tu continues tes études tout en jouant en LNA. Pas trop dur de concilier les deux et comment gères-tu la récupération ? »
M.T. : « Là, j'arrive de l'Université. C'est clair que quelques fois, c'est un peu le stress mais maintenant, je connais pas mal de gens à l'Uni qui peuvent me donner leurs notes. C’est ainsi que j'arrive assez bien à combiner les deux.
J'ai appris qu'il fallait respecter son corps, alors lorsque ça ne va pas, je prends 1 ou 2 jours de congé par rapport à l'Université mais pour le moment, ça va. J'aime bien aussi trouver un équilibre entre les deux. Les études me permet également d'éprouver du bon temps. J'aime bien et j'espère que cela va aller. »

E.M. : « Que veux-tu dire au public genevois ? »
M.T. : « Continuez comme ça !!!
Personnellement, pendant les matchs, je ne perçois pas trop tous les chants, les cris mais les gens disent tout le temps que c'est un beau spectacle. Lorsque ma famille vient à Genève ou que j'invite des amis, ils me disent toujours que c'est incroyable.
Pour Genève, il est certainement important d'avoir une équipe de haut niveau et j'ai l'impression que cela commence à devenir une belle tradition ici avec ce club de hockey. Peut-être qu'un jour, avec une nouvelle patinoire, on verra des choses encore meilleures. »
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