03 décembre 2008

Newsletter - Paul Savray : « Nous avons un des meilleurs publics ! »

L’équipe de l’Eagle Mag est allée à la rencontre de Paul Savary. Agé de 26 ans, le jeune attaquant genevois fait pourtant partie des plus anciens au sein du collectif de la première équipe des Aigles puisqu’il y évolue depuis la saison 99/00. Souvent cantonné aux tâches défensives avec pour principale mission de contrer les meilleurs joueurs adverses, venez faire connaissance avec le n°41 des Aigles.

Eagle Mag. : « Tu fais partie des joueurs genevois de l’équipe, pourtant le public te connaît peu. Comment pourrais tu te présenter ? »
Paul Savary : « Je m’appelle Paul Savary, j’ai 26 ans et je mesure 1m75. J’adore rigoler même si au premier regard, ça ne se voit pas car j’ai un faciès sérieux. Toutefois, je suis quelqu’un d’appliquer au travail même si certaines fois, nous pourrions croire l’inverse.
Étant donné que je suis un bon vivant, je suis obligé de me limiter mais il est clair que c’est parfois difficile de voir tous mes copains sortir alors que je reste seul à la maison.
Côté études, j’ai fait la maturité et ensuite, j’ai tenté l’Université mais j’ai arrêté en cours de route.
J’aime le sport en général et surtout le foot. De plus, je me suis pris de passion pour les échecs même si je ne suis pas terrible et que je me fais battre par mes coéquipiers. J’aime également jouer au jeu de cartes du « Loup-garou »… Avis aux amateurs ! Quant au hockey, ça fait tellement longtemps que je fais partie de l’équipe que je ne compte plus les années.
»

Eagle Mag. : « Que fais-tu en dehors du hockey ? »
Paul Savary : « Pendant ma longue blessure, j’ai bossé chez mon père. Depuis mon retour à la compétition, j’ai envie de recommencer une formation. D’ailleurs, il faudrait que je prenne contact avec l’école afin de pouvoir suivre des cours privés en informatique au niveau design.
En ce moment, avec tous ces matchs, je passe mes après-midi à récupérer, à faire des petites siestes et ensuite, je vais voir mes potes à leurs sorties du boulot voir même, si cela se trouve, pendant leurs heures de travail.
Comme je l’ai déjà dit plus haut, je joue et je perds aux échecs… Mais je gagne quand même une fois sur dix ! (rires)
»

Eagle Mag. : « Quels sont tes points forts et tes points faibles sur la glace ? »
Paul Savary : « Mes points forts sont une bonne vitesse de patinage ainsi qu’une assez bonne technique et mon point faible, c’est devant les buts lorsque j’arrive seul devant le gardien. »

Eagle Mag. : « Le titre de vice-champion suisse a-t-il changé quelque chose pour toi ? »
Paul Savary : « Absolument pas !
Nous n’avons pas eu le titre et pour nous, en tant que joueurs, nous l’avons plutôt pris comme une défaite. Nous étions déçus et ce qui est marrant, c’est que le public était super enthousiaste. C’était un peu dommage, car je ne sais pas si cela va se reproduire avant longtemps. Il faut bien l’avouer, nous avons eu pas mal de chance avec nous mais ma foi, nous ne savons pas, nous ne savons jamais ce qui peut arriver !
»

Eagle Mag. : « Depuis le début de la saison, tu remplaces Thomas Deruns dans la ligne de Morris Trachsler et de Jan Cadieux. Comment cela se passe-t-il ? »
Paul Savary : « Il m’a fallu un petit temps d’adaptation car maintenant, le coach me laisse moins de liberté que la saison passée lorsque je jouais avec Serge Aubin et Kirby Law. Aujourd’hui, je dois être beaucoup plus concentré en zone défensive et je peux moins me lancer à l’attaque.
Ce temps d’adaptation passé, nous commençons à prendre nos marques. Au début du championnat, notre ligne a pris pas mal de buts mais maintenant, ça va mieux et cela fait même quelques matchs que nous arrivons à marquer. Je suis content car nous commençons vraiment à bien jouer ensemble.
»

Eagle Mag. : « Comment trouves-tu l’évolution du club depuis son retour en LNA ? »
Paul Savary : « Pour imager un peu l’évolution : au début, nous étions en polo et aujourd’hui, nous sommes en costard.
Maintenant, nous sommes beaucoup plus visibles en ville, nous faisons pas mal d’évents, nous allons faire des visites dans les écoles ainsi que sur les diverses patinoires en ville ou dans les villages. Le club a même créé sa fondation et nous la représentons à gauche et à droite dans diverses actions caritatives.
Tous ces évènements sont une bonne chose pour le Club mais aussi pour les supporters !
»

Eagle Mag. : « Et que penses-tu de ces changements ? »
Paul Savary : « Je suis pour, tant que cela n’entrave pas l’aspect sportif !
Il est en effet important de faire très attention de ne pas tomber dans l’excès car tu as beau être présent pour le public mais si tu ne marques pas et que tu ne gagnes pas des matchs, il se pourrait que le public déserte les Vernets.
Il est difficile de gérer le tout mais Chris Mc Sorley est là pour donner les grandes lignes du club. Personnellement, je lui fais confiance car il a prouvé qu’il avait l’intelligence pour gérer ce genre de situation.
»

Eagle Mag. : « Quel message désires-tu transmettre au public ? » (interview faite le 18 novembre 2008)
Paul Savary : « Nous avons un des meilleurs publics de Suisse ! Je me rappelle de l’ambiance à mes débuts et la différence est impressionnante. Ce soir, le public était super content et nous l’avons ressenti comme lors de la finale de la saison passée, c’était incroyable. Franchement bravo !
Nous avons toujours de bons fans et ils font de beaux tifos. La réputation du public genevois est d’être exigeant et malgré le fait que nous étions seulement 9ème, il était toujours derrière nous. Lors des play-outs, lorsque nous avons battu les ZSC, c’est comme si, pour lui, nous étions devenu champion suisse. Nous avions un peu raté notre saison et pourtant, le public était toujours là.
Franchement, nous ne voyons pas cela dans toutes les patinoires. Par exemple : ce n’est pas pour rien que Bâle a végété en bas de classement car il n’y avait pas de spectateurs et c’est beaucoup moins motivant de jouer devant des banquettes vides. Régulièrement, le public nous demande si nous l’entendons. Alors, ne vous inquiétez pas public car lorsque nous sommes sur la glace, nous vous entendons.
Je vous remercie aussi pour votre fidélité car même lorsque nous perdons, vous êtes là et sans vous, sincèrement, la patinoire, le jeu, le sport seraient moins drôles.
Bravo !
»
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