L’équipe de l’Eagle Mag est allée, comme chaque mois, rencontrer votre témoin privilégié au sein de l’équipe. Olivier Keller revient sur quelques événements qui se sont passés en novembre, notamment l’accident de Martin Höhener.
Eagle Mag. : « Comment s'est passé le mois de novembre au sein de l'équipe ? »
Olivier Keller : « Nous avons fait de bons et de moins bons matchs. Nous avons surtout passé une triste fin de mois avec l'accident de Martin. L'équipe a vraiment pris un gros coup sur la tête.
Quand l’un de tes coéquipiers se scratche en scooter et qu’il a autant de problèmes, c'est dur à gérer. Pourtant, c’est dans ces circonstances que nous voyons la force du groupe car nous travaillons tous ensemble dans la même direction. Nous sommes tout le temps avec lui même si nous ne pouvons pas aller le voir et nous essayons de gagner pour lui. Nous l'encourageons aussi car c'est, maintenant, un gros match qui commence pour Martin et l’équipe ne l’oublie pas. »
Eagle Mag. : « Dans quelles circonstances l’équipe a-t-elle appris la nouvelle et comment avez-vous réagi ? »
Olivier Keller : « Nous avons eu un gros choc !
Nous étions au karaté et c'est en y venant que Martin a eu son accident. Au début, nous ne savions pas ce qui était arrivé et tout d’un coup, Robin est parti de toute urgence. C’est ensuite que nous avons appris la terrible nouvelle.
De savoir qu'un de tes collègues que tu apprécies et que tu côtoies, tous les jours, a failli y passer, ça te fait tout drôle. Tu te dis que nous sommes vraiment peu de chose et qu'il faut profiter de chaque jour. Il faut vraiment avoir le sourire en venant à la patinoire car nous faisons un job que nous aimons mais du jour au lendemain, à cause de quelques secondes, tu peux le perdre, tu peux tout perdre.
Comme je l’ai déjà dit, nous sommes tous derrière Martin. Maintenant, il a un gros match à faire contre la vie à cause de cet accident. Nous sommes et nous serons tout le temps avec lui. Je crois que toute la famille du Genève-Servette sera avec Martin et nous allons aussi l'aider.
D'un autre côté, nous devons également nous concentrer car la vie continue. Il faut aussi avoir faim de jouer des matchs même si, des fois, la tête n'y est pas parce que nous pensons à Martin.
Cependant, nous devons avancer car nous n'avons pas le choix. »
Eagle Mag. : « Pendant la pause de l'équipe nationale, vous êtes partis quelques jours en Angleterre. Comment s'est passé ce séjour ? »
Olivier Keller : « Le temps était pluvieux et nous avions eu froid ! (rire) C’était vraiment sympa de vivre cette expérience, tous ensemble, à Nottingham. Nous avons pu voir et sentir l'esprit anglais avec les pubs, les matchs de foot, les grosses bières. Là-bas, nous nous sommes bien retrouvés et nous n'avons pas trop fait la foire. Nous avons juste fêté en buvant quelques bières.
Nous avons fait un match correct. Tout s'est bien passé ! »
Eagle Mag. : « Le repas de soutien a eu lieu le 20 novembre. Parle-nous de cette soirée ? »
Olivier Keller : « La soirée s'est très bien passée et le repas était très bon. De plus, j'étais à une table vraiment sympa. Personnellement, j'aime bien le repas de soutien car tu peux avoir un contact avec des personnes que tu vois rarement ou jamais et tu peux parler de tout et de rien. J'aime bien la grande famille du Genève-Servette. Il y a eu que du positif et en plus, nous pouvions prendre nos femmes avec nous à notre table. C’était une grande première très appréciée. »
Eagle Mag. : « Que penses-tu de l'arbitrage à 4 ? » (interview faite le 23.11.08)
Olivier Keller : « J'avais déjà vécu cette expérience aux Championnats du monde et je trouve cela bien. En tant que joueurs, nous ne les voyons pas sur la glace.
Pour le jeu, il y aura plus de pénalités vu qu'il y a 2 arbitres principaux et ils peuvent vraiment voir les petites fautes à retardement ce qu’un seul arbitre ne peut pas forcément voir tout seul. »
Eagle Mag. : « Une anecdote ? »
Olivier Keller : « À Nottingham, nous sommes allés voir un match de foot dans un pub. Nous étions 8 ou 9 à manger tranquillement, en buvant quelques bières, quand soudain, un groupe de 6 Skinheads est arrivé vers notre table.
Ils ont commencé à boire mais je pense qu'ils étaient déjà bourrés en arrivant.
Tout d'un coup, ils ont commencé à crier, à s’insulter et c'est parti en vrille. L’un d’entre eux a balancé de la bière sur son copain et l'autre a pris un couteau. Ensuite, un troisième les a séparés mais c'est parti en live. Celui qui avait le couteau l’a posé et a pris une chaise qu'il voulait lui fracasser sur la tête.
Quant à nous, nous regardions la scène d'un œil et heureusement que nous n'avons pas tourné la tête car je pense que cela aurait pu dégénérer.
Après, ils se sont calmés mais c'était une petite parenthèse que nous avons vécu à Nottingham. Cela fait partie de l'ambiance des pubs anglais. Je pense que cela aurait pu tourner en monstre baston car ils avaient le crâne rasé, ils étaient pas mal baraqués et chauds. C'était vraiment impressionnant. Heureusement, il ne s’est rien passé. »
Eagle Mag. : « Comment s'est passé le mois de novembre au sein de l'équipe ? »
Olivier Keller : « Nous avons fait de bons et de moins bons matchs. Nous avons surtout passé une triste fin de mois avec l'accident de Martin. L'équipe a vraiment pris un gros coup sur la tête.
Quand l’un de tes coéquipiers se scratche en scooter et qu’il a autant de problèmes, c'est dur à gérer. Pourtant, c’est dans ces circonstances que nous voyons la force du groupe car nous travaillons tous ensemble dans la même direction. Nous sommes tout le temps avec lui même si nous ne pouvons pas aller le voir et nous essayons de gagner pour lui. Nous l'encourageons aussi car c'est, maintenant, un gros match qui commence pour Martin et l’équipe ne l’oublie pas. »
Eagle Mag. : « Dans quelles circonstances l’équipe a-t-elle appris la nouvelle et comment avez-vous réagi ? »
Olivier Keller : « Nous avons eu un gros choc !
Nous étions au karaté et c'est en y venant que Martin a eu son accident. Au début, nous ne savions pas ce qui était arrivé et tout d’un coup, Robin est parti de toute urgence. C’est ensuite que nous avons appris la terrible nouvelle.
De savoir qu'un de tes collègues que tu apprécies et que tu côtoies, tous les jours, a failli y passer, ça te fait tout drôle. Tu te dis que nous sommes vraiment peu de chose et qu'il faut profiter de chaque jour. Il faut vraiment avoir le sourire en venant à la patinoire car nous faisons un job que nous aimons mais du jour au lendemain, à cause de quelques secondes, tu peux le perdre, tu peux tout perdre.
Comme je l’ai déjà dit, nous sommes tous derrière Martin. Maintenant, il a un gros match à faire contre la vie à cause de cet accident. Nous sommes et nous serons tout le temps avec lui. Je crois que toute la famille du Genève-Servette sera avec Martin et nous allons aussi l'aider.
D'un autre côté, nous devons également nous concentrer car la vie continue. Il faut aussi avoir faim de jouer des matchs même si, des fois, la tête n'y est pas parce que nous pensons à Martin.
Cependant, nous devons avancer car nous n'avons pas le choix. »
Eagle Mag. : « Pendant la pause de l'équipe nationale, vous êtes partis quelques jours en Angleterre. Comment s'est passé ce séjour ? »
Olivier Keller : « Le temps était pluvieux et nous avions eu froid ! (rire) C’était vraiment sympa de vivre cette expérience, tous ensemble, à Nottingham. Nous avons pu voir et sentir l'esprit anglais avec les pubs, les matchs de foot, les grosses bières. Là-bas, nous nous sommes bien retrouvés et nous n'avons pas trop fait la foire. Nous avons juste fêté en buvant quelques bières.
Nous avons fait un match correct. Tout s'est bien passé ! »
Eagle Mag. : « Le repas de soutien a eu lieu le 20 novembre. Parle-nous de cette soirée ? »
Olivier Keller : « La soirée s'est très bien passée et le repas était très bon. De plus, j'étais à une table vraiment sympa. Personnellement, j'aime bien le repas de soutien car tu peux avoir un contact avec des personnes que tu vois rarement ou jamais et tu peux parler de tout et de rien. J'aime bien la grande famille du Genève-Servette. Il y a eu que du positif et en plus, nous pouvions prendre nos femmes avec nous à notre table. C’était une grande première très appréciée. »
Eagle Mag. : « Que penses-tu de l'arbitrage à 4 ? » (interview faite le 23.11.08)
Olivier Keller : « J'avais déjà vécu cette expérience aux Championnats du monde et je trouve cela bien. En tant que joueurs, nous ne les voyons pas sur la glace.
Pour le jeu, il y aura plus de pénalités vu qu'il y a 2 arbitres principaux et ils peuvent vraiment voir les petites fautes à retardement ce qu’un seul arbitre ne peut pas forcément voir tout seul. »
Eagle Mag. : « Une anecdote ? »
Olivier Keller : « À Nottingham, nous sommes allés voir un match de foot dans un pub. Nous étions 8 ou 9 à manger tranquillement, en buvant quelques bières, quand soudain, un groupe de 6 Skinheads est arrivé vers notre table.
Ils ont commencé à boire mais je pense qu'ils étaient déjà bourrés en arrivant.
Tout d'un coup, ils ont commencé à crier, à s’insulter et c'est parti en vrille. L’un d’entre eux a balancé de la bière sur son copain et l'autre a pris un couteau. Ensuite, un troisième les a séparés mais c'est parti en live. Celui qui avait le couteau l’a posé et a pris une chaise qu'il voulait lui fracasser sur la tête.
Quant à nous, nous regardions la scène d'un œil et heureusement que nous n'avons pas tourné la tête car je pense que cela aurait pu dégénérer.
Après, ils se sont calmés mais c'était une petite parenthèse que nous avons vécu à Nottingham. Cela fait partie de l'ambiance des pubs anglais. Je pense que cela aurait pu tourner en monstre baston car ils avaient le crâne rasé, ils étaient pas mal baraqués et chauds. C'était vraiment impressionnant. Heureusement, il ne s’est rien passé. »