26 janvier 2007

O. Keller : « Il faut montrer qu'on est No. 1 en Romandie

A l’approche d’un weekend ponctué d’un derby et d’une rencontre face au leader du championnat dimanche à domicile, l’équipe du gshc.ch a rencontré le défenseur genevois Oliver Keller. Une bonne occasion de revenir également sur l’annonce de sa retraite définitive en équipe nationale.

gshc.ch : « Salut Olivier. Il y a samedi le dernier derby de la saison contre Fribourg et dimanche la venue de Davos à Genève. Il va falloir bien performer lors des deux matchs. »
Olivier Keller : « Tout à fait. Je pense qu’il va bien falloir gérer le week-end. Le premier match, c’est un derby. On a quand même reçu une claque chez nous lors du premier derby de la saison. Il faut vraiment se racheter au niveau sportif et au niveau du public. On va affronter une équipe qui est en bas de classement. On doit vraiment bien se concentrer sur notre jeu et bien gérer le match. C’est une rencontre qui est importante, qui est pour moi encore plus importante que le match de dimanche, car c’est quand même le derby. Il faut montrer qu’on est le numéro un en Romandie. Le match de dimanche, c’est contre une grosse équipe, qui est première, en pleine confiance avec un jeu rapide. Ça n’aura absolument rien à voir avec le match de Fribourg. »

gshc.ch : « Il ne va pas falloir rater le début du match comme la semaine passée à Kloten. »
Olivier Keller : « Si on revient un peu en arrière dans la saison, je crois que ça fait pas mal de matchs où on débutait mal les premiers tiers temps, où on prenait les deux premiers buts et où il fallait courir après le score, même si on marquait après. Je pense que, lors du match contre Kloten, on avait encore les jambes dans le car les cinq, six premières minutes de jeu. Je ne veux pas chercher d’excuse, mais, si on prend tous les sportifs, quand on joue un gros match le samedi à 19h45 et le dimanche un autre match à 15h45, on ne peut pas être non plus au top de la forme. On est des êtres humains, pas des machines. Voilà. Malheureusement, on n’avait mal commencé. Mais c’est clair que pour demain soir, il faut être là dès la première minute et dimanche aussi. Car si on commence comme contre Kloten, on va en prendre cinq tout de suite et, là, ça va vraiment être dur à remonter. »

gshc.ch : « Tu as annoncé ta décision de prendre ta retraite internationale de manière définitive. Peux-tu expliquer ta décision aux fans du Genève-Servette ? »
Olivier Keller : « En premier lieu, après le dernier match que j’ai fait avec l’équipe de Suisse aux Jeux olympiques, c’était bien clair dans ma tête que je voulais partir. C’était le dernier match que je voulais faire avec l’équipe de Suisse. Mais quand on a fait pas mal d’années avec l’équipe nationale et qu’on se sent bien avec cette grande famille et avec cet entraîneur, on se dit : « pourquoi partir comme cela. » J’ai bien parlé avec Ralph Krüeger. Il m’a demandé de penser tranquillement à ma décision. J’ai bien réfléchi et je lui ai dit que je n’avais plus la grande motivation pour partir en équipe de Suisse. Pour moi, je marche à ça, c’est-à-dire que je marche au feu qui est en moi. Et je n’ai plus trop le feu de partir en équipe de Suisse, de faire tous les camps, toutes les sélections, les Championnats du Monde. Je crois que Krüeger a compris le message et je suis parti la tête haute. C’est clair que je suis triste parce que c’est une page qui se tourne. De plus, un sportif n’aime pas trop arrêter son sport, un truc qu’il aime. Mais je pars vraiment avec un gros cœur, mais je pars parce que je sens que c’est le moment que la page se tourne. Et j’aime bien partir sur une note positive qui est les JO plutôt que Ralph Krüeger ou la presse dise qu’Olivier Keller est trop vieux, trop lent et que c’est le moment d’arrêter. Je préfère partir avant. »

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