11 juillet 2008

Portrait - Chris Rivera (2e partie)

L'équipe du gshc.ch vous propose aujourd'hui de découvrir la seconde partie du portait consacré à Chris Rivera

Ta progression
« Depuis ce match, j’ai beaucoup progressé. Notamment grâce à Chris McSorley qui m’a beaucoup aidé sur mon patinage et aux gars de l’équipe. D’ailleurs, depuis que je suis là, l’équipe n’a pas trop changé, donc ça aide pour la progression. Avec le temps, je suis devenu plus professionnel. C’est un tout : quand tu te sens bien dans ton environnement, les progrès sont plus simples à faire. C’est ce qui m’est arrivé et j’espère que ça va continuer comme cela. »

Le « clan des Genevois » (Olivier Keller, Jonathan Mercier, Paul Savary et Chris Rivera)
« Il ne manque plus que Flavien Conne pour que le clan soit complet… Pour nous, les trois plus jeunes, le retour d’Olivier est quelque chose de génial. C’est un gars extraordinaire qui a une carrière magnifique et c’est un honneur pour nous de jouer avec lui. Depuis qu’on le connaît vraiment, c’est d’ailleurs plus un pote qu’un coéquipier : on peut lui parler sans problème si il y a quoique ce soit. De plus, il est très important dans le vestiaire. Autrement, je pense que nous sommes un bon petit clan entre Genevois. »

La saison 2007-08
« C’était une belle saison, même si la fin est un peu triste. Je n’ai d’ailleurs pas bien digéré la fin de saison : il m’a fallu beaucoup de temps pour tourner la page. On a fait ce qu’il fallait avec l’équipe qu’on avait. Personnellement, ça a parfois été dur de changer de ligne, et donc de rôle. Mais j’ai réussi à me trouver et à assumer le rôle que l’entraîneur me donnait. Quand j’ai joué sur la deuxième ligne avec Juraj Kolnik et Laurent Meunier, c’est le moment de la saison où j’ai vraiment commencé à me sentir bien. Je me suis lâché et j’ai commencé à marquer. Ensuite, il y a eu quelques baisses de régime et Igor Fedulov qui, lui, est monté en puissance. Mais je dois dire que j’ai tout à fait compris que Chris me remette en quatrième ligne lors de Playoffs. C’était un choix pour l’équipe et, quand j’ai vu les performances d’Igor, de Jean-Pierre Vigier et de Juraj, je ne peux pas avoir de regrets.

« Ce qui aurait pu changer le destin de la Finale ? On a eu trois joueurs importants blessés avec Jean-Pierre, Jan Cadieux et Paul. On a également fait quelques erreurs dans les moments clés. Toutefois, personne n’est à blâmer : on est une équipe, donc on gagne et on perd en équipe. Malheureusement, je pense qu’on n’aurait pas pu faire plus que ce qu’on a fait lors de cette Finale ; c’est triste à dire, mais c’est comme cela. Maintenant, il faut qu’on travaille sur ces bases-là pour être encore plus forts la saison prochaine et, peut-être, faire encore mieux. »

Tes objectifs personnels
« J’aimerais bien m’installer dans le Top-6 des attaquants du club. Je suis conscient que ce sera très difficile quand on voit la concurrence à laquelle je dois faire face. Mais c’est ça la beauté du sport. Toutefois, je précise que ce n’est qu’un objectif. Je travaillerai pour l’équipe, là où le coach me dira de jouer. De mon point de vue, l’équipe passe en premier. Si j’arrive à me faire une place dans ce Top-6, ce serait magnifique, mais je n’en ferai pas un drame si je n’y arrive pas. »

La saison prochaine
« Ce sera une belle saison. Les autres équipes se sont renforcées ; il nous faudra donc être plus fort. Il va falloir qu’on commence comme la saison passée, sans pression et qu’on joue selon notre système. Ça ira tout seul si on se concentre là-dessus. De plus, on pourra à nouveau compter sur notre public pour nous soutenir. On pourrait donc bien rééditer le même exploit que la saison passée, même si ça risque d’être plus difficile. Pour cela, il faudra donc être prêt à faire des sacrifices et on pourra à nouveau battre tout le monde. »
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