10 juillet 2008

Portrait - Chris Rivera (1ère partie)

En attendant la saison 2008-09, l’équipe du gshc.ch vous propose une série de portraits afin de découvrir quelques joueurs sous un angle un peu différent. Aujourd’hui, c’est Chris Rivera qui se prête au jeu des questions.

Ton enfance et tes débuts en hockey sur glace
« Comme j’ai commencé le hockey vers 5 ou 6 ans, je n’ai pas beaucoup de souvenirs de moi en tant que non hockeyeur. J’ai découvert ce sport avec des potes en bas de chez moi à Onex. Ensuite, il y a eu l’école de hockey aux Vernets, puis les Piccolos à Genève-Jonction. C’est là où j’ai appris les bases, sous les ordres de mon père qui était un de mes coachs à l’époque. Pourquoi le hockey ? Il y avait les potes, mais, comparé au football, c’était plus physique, plus violent, donc correspondant plus à mon caractère. »

L’époque des classes juniors
« Genève-Jonction ayant cessé ses activités, je suis allé à Genève-Servette pour y faire toutes mes classes. C’était une belle époque tant en Novices qu’en Juniors d’ailleurs. On était une bonne équipe qui se battait toujours pour la victoire, ce qui a, je pense, forgé mon caractère actuel. Depuis cette époque, je joue avec Jonathan Mercier, même si, au tout début, il y avait la rivalité Jonction-Servette, puisqu’il a commencé au GSHC. On est d’ailleurs les seuls de notre groupe à avoir réussi à percer en LNA. En juniors élites, on a fait la connaissance de Paul Savary et d’Yvan Benoit. Ça fait donc plaisir d’avoir comme coéquipiers Paul et Jonathan. Mais, contrairement à eux, je n’ai jamais « sauté » de classe. J’ai un parcours très normal en montant de catégorie avec l’âge. Je n’ai d’ailleurs pas le même talent qu’eux. »

En dehors du hockey
« J’ai aussi pratiqué un peu de football, au FC Onex. J’étais gardien là-bas. Pourquoi gardien au foot et attaquant au hockey ? Je suis grand et j’ai de longs bras, ce qui est utile à ce poste en foot ; au hockey, par contre, j’ai toujours aimé marqué, voilà pourquoi j’ai choisi l’attaque. Mais je n’aurai pas pu être gardien au hockey, ce n’est pas compatible avec mon caractère. J’ai également eu beaucoup de plaisir à jouer au football. J’ai d’ailleurs tenu ma place jusqu’aux portes de la LNA. A ce moment, j’ai dû faire un choix car ce n’était plus possible de pratiquer les deux. J’ai choisi le hockey car j’avais quand même plus de plaisir au hockey qu’au foot. Même si j’étais doué comme gardien. »

Ton dernier coach en Juniors élites
« C’était Louis Matte. Louis est un excellent coach, même si il y a eu quelques accrochages entre joueurs et entraîneur. Mais c’était normal : Louis a un caractère bien trempé et nous étions tous des adolescents. D’un point de vue plus sportif, je tiens à lui tirer mon chapeau, car aucune équipe n’a été reléguée quand il s’en occupait. Le retrouver comme assistant ? C’est un énorme plaisir. On va pouvoir bien travailler avec lui. »

Ton premier match, ta première saison en LNA
« Je me souviens très bien de ce jour-là. J’étais sur la feuille de match, mais je n’ai pas joué. Pourtant, c’est un excellent souvenir. C’était à Zoug, lors du lock-out. J’étais super impressionné, car il y avait des gars comme Grosek ou Johansson dans le vestiaire. Je n’ai pas joué pendant 10-15 matchs, mais je m’entraînais avec eux, j’étais avec l’équipe et j’avais ma place dans le vestiaire. Et quand j’ai commencé à jouer, c’était une étape de plus dans ma progression. L’année avait été géniale pour moi, car j’avais pu côtoyer beaucoup de stars. Cette année-là, c’était juste extraordinaire. La veille, je jouais aux jeux vidéos de hockey avec des Joe Thornton et des Rick Nash comme stars ; le lendemain, je les retrouvais face au GSHC. C’est une année où j’ai beaucoup appris, moins que la saison passée, mais pas mal. Le fait que je parle anglais couramment avec mon père m’a permis aussi de pouvoir parler avec les étrangers de la saison 2004-05, de pouvoir apprendre d’eux.

« Mes premiers shifts en LNA ? C’était sur la quatrième ligne, avec Brechbühl et Paul. Le match était au KEBO de Zurich (ndlr : la patinoire de replacement des ZSC Lions lors des travaux du Hallenstadion) face à Streit, notamment. On avait fait un match de fou qui s’était terminé à 3-3 au bout de soixante minutes. Chris McSorley nous avait mis pour le premier shift de la prolongation face à la ligne de Streit. Mais on avait fait un tellement beau match que nous n’avions plus d’énergie. On s’est pris le but sur ce shift-là et on avait perdu 4-3. Finalement, c’était un peu une mauvaise expérience. Mais, ce soir-là, je me suis rendu compte de ce qu’était le professionnalisme. »

Retrouvez demain la seconde partie du portrait consacré à Chris Rivera.
Ce site utilise des cookies à des fins de statistiques, d’optimisation et de marketing ciblé. En poursuivant votre visite sur cette page, vous acceptez l’utilisation des cookies aux fins énoncées ci-dessus. En savoir plus.