07 juillet 2008

Portrait - Morris Trachsler (1ère partie)

En attendant la saison 2008-09, l’équipe du gshc.ch vous propose de découvrir quelques joueurs sous un angle un peu différent. Aujourd’hui, c’est Morris Trachsler qui se prête au jeu du portrait.

Ton enfance et tes débuts en hockey sur glace
« J’ai grandi dans la campagne zurichoise. J’ai peu de souvenirs d’avant le hockey sur glace, mais ce ne sont que des bons. J’ai en effet commencé à l’âge de 5 ans. Ce sont mes voisins qui m’ont emmené à un entraînement et je n’ai plus voulu arrêter depuis. C’était dur au début : il fallait apprendre le patinage et la technique. Je me suis souvent demandé ce qui m’avait plu dans le hockey. Car, en plus du patinage et de la technique, il fallait apprendre à s’intégrer dans un groupe avec des inconnus et, de plus, je n’étais pas de Rapperswil même. Je pense que c’est parce que j’ai toujours aimé faire du sport à côté de l’école, il y a notamment eu le football avec les copains, et le besoin de bouger et de dépenser de l’énergie. Mes parents m’ont en plus soutenu dans cette voie, car ils trouvaient que c’était une bonne idée de faire quelque chose à côté de l’école. Mon père aurait préféré que je fasse du foot, puisque lui-même pratiquait ce sport en amateur. De plus, ce sont eux qui me transportaient aux entraînements jusqu’à mes 18 ans. »

L’époque des classes juniors
« J’ai fait la majorité de mes classes à Rapperswil. Je me souviens d’un coach en particulier. Il était très strict avec nous. D’une manière, c’était bien, car il nous a inculqué les valeurs de la discipline ; mais c’était peut-être un peu trop pour notre âge. En effet, je pense que c’est important de développer la notion de plaisir quand on est jeune sans mettre trop de pression. Mais il nous a certainement appris des très bonnes choses pour la suite de nos carrières. Ensuite, vers 15-16 ans, j’ai été obligé de partir à Zurich pour évoluer avec les Juniors élites. »

Tes débuts en Ligue Nationale
« Mon premier match était en LNB. Mais je ne me souviens pas exactement de l’affiche, car je ne suis pas quelqu’un qui collectionne les objets souvenirs. Je devais avoir 17 ou 18 ans et c’était avec les GCK Lions. Les événements se sont alors enchaînés assez vite et je me suis retrouvé après une saison avec les ZSC. A l’époque, ils avaient besoin d’un centre pour la quatrième ligne. Grâce aux différentes blessures, j’ai pu faire mon trou et obtenir du temps de jeu.

« Mais comme c’est Zurich, on ne sait jamais si on joue en LNA ou en LNB. Il y a donc plus de pression et de concurrence sur nos épaules. Ce système a des avantages et des inconvénients. Quand on est jeune, cela nous permet de jouer souvent tout en nous donnant l’opportunité de jouer dans une bonne ligue. Si tu ne joues pas en LNA, tu vas avec les GCK pour avoir plus de temps de jeu. Au final, c’est un avantage. En plus, les GCK Lions sont composés de jeunes joueurs suisses qui ont le talent de la LNA mais qui n’y ont pas de places. Il y avait donc toujours une bonne ambiance car on était entre jeunes et on s’amusait bien. »

Ton arrivée au GSHC
« J’étais un peu déçu par les ZSC Lions. J’avais joué toute la saison avec eux, mais, au moment des Playoffs, ils m’avaient mis de côté. Je dois avouer que le ZSC était une grande équipe avec beaucoup d’argent, donc plusieurs « vieux » joueurs avaient un bon contrat qu’il fallait honorer. Il était donc difficile pour les jeunes d’y percer. J’ai donc voulu changer d’air. Même si ça a pris du temps pour tomber d’accord sur les termes, j’ai débarqué à Genève ; finalement, ça tombait plutôt bien pour moi comme situation. J’ai été très bien accueilli par mes nouveaux coéquipiers, même si je ne l’ai pas fait au tout début de la préparation. Avec le recul, c’était la bonne solution pour moi, car j’ai pu plus jouer qu’à Zurich. D’ailleurs, ça me plaît de jouer ici, à Genève, avec cette équipe. »

Ton intégration
« Je parlais un peu français en débarquant à Genève. Je l’avais appris au collège ; j’avais donc déjà les bases grammaticales et de vocabulaire. De plus, la présence de joueurs suisses allemands m’a également aidé, notamment grâce à Robin Breitbach. Mais, dans ce genre de situation, il faut quand même faire l’effort en essayant de parler français avec les francophones. Je me souviens d’ailleurs très bien de mon premier jour aux Vernets : j’étais à côté de Paul Savary qui, lui, m’a parlé en allemand, ce qu’il fait très bien d’ailleurs. Après une ou deux semaines, comme je me sentais plus à l’aise, je lui demandé de continuer à me parler, mais en français, pour faire plus de progrès. Le fait de me retrouver dans un milieu francophone m’a également aidé à progresser et donc à m’intégrer. »

Le troisième trio
« Au niveau du jeu, je pense que Chris McSorley aime bien le rôle que je joue aux côtés de Thomas Deruns et de Jan Cadieux, même si nous aimerions aller marquer plus souvent… On joue ensemble depuis deux saisons. Notre boulot ? Neutraliser les meilleurs trios adverses, ce qu’on fait plutôt bien et qui aide l’équipe à gagner. De plus, avec le temps, on se connaît de mieux en mieux sur la glace. C’est donc plus facile de jouer ensemble. »

Retrouvez mercredi la suite du portrait consacré à Morris Trachsler.
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