24 juin 2008

Rétro 2007-2008 - Premier de classe

Comme tous les mardis, gshc.ch vous propose un nouveau volet de sa Retro 07-08. Aujourd’hui, nous revenons sur ce match évènement du 29 septembre qui vit les Aigles prendre la tête du classement au terme des 60 minutes de jeu.

Le 29 septembre 2007

Près de 5000 personnes, dont de nombreuses familles, étaient présentes ce soir de septembre pour la venue du HC Ambri. Certes, l’adversaire n’était pas le plus attrayant, mais le match était tout de même spécial, au moins pour Gianluca Mona et John Gobbi, tous deux issus du mouvement junior du club tessinois.

Le portier léventin des Aigles avait d’ailleurs réservé une petite surprise au public. Ce soir-là, il affichait un nouveau masque entièrement aux couleurs de son club actuel, sans toutefois oublié ses origines à l’arrière de ce dernier. Peut-être galvanisé par cette nouvelle protection, ou alors par la victoire acquise la veille face à Berne aux tirs au but, Mona se montrait intraitable durant soixante minutes, faisant le désespoir des « biancoblù ». Il signait ainsi, son premier blanchissage de la saison pour un total final de cinq, dont, deux face à Ambrì-Piotta.

De l’autre côté de la patinoire, l’attaque grenat se faisait également plaisir. Après le 8-2 infligé à Bâle et le 7-2 contre Langnau la semaine précédente, les Aigles fondeaint sur la cage défendue par Thomas Bäumle. Serge Aubin et Jean-Pierre Vigier, auteurs chacun d’un doublé, ainsi que Martin Höhener dégoûtaient le pauvre portier léventin. 5-0 après deux tiers, l’affaire était pliée et les Grenat n’avaient plus qu’à gérer le match pendant les vingt minutes restantes.

Tout sourire à la fin du match, les Genevois n’avaient pas encore réalisé leur exploit. Grâce à une meilleure différence de but, les Servettiens s’emparaient de la tête du classement pour la conserver précieusement jusqu’au 22 octobre. Ce soir-là, à l’Ilfis, Langnau « se vengeait » en faisant trébucher les Aigles et en offrant, ainsi, la première place à l’« ennemi » Berne qui, lui, n’allait plus la lâcher.
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