30 mai 2011

Rétrospective 2010-11 – Episode 9

Alors que l’été approche à grands pas, l’équipe du gshc.ch jette encore pour trois semaines un petit regard en arrière. La rétrospective touche gentiment à son terme avec l’antépénultième épisode. Nous vous en rappelons le principe, nous suivons les numéros des joueurs et revenons sur un des onze adversaires de LNA du GSHC par épisode selon l’ordre alphabétique. 

Benjamin Antonietti   Le jeune attaquant de bientôt 20 ans a été appelé en renfort à cinq reprises par Chris McSorley. Mais celui qui a effectué ses classes au GSHC a eu besoin d’un temps de glace plus important que celui qu’il aurait reçu aux Vernets. C’est donc du côté de Lausanne qu’il a passé la saison.   Lors de ces cinq rencontres avec le GSHC, Benjamin a généralement évolué en quatrième ligne. Il a écopé de deux minutes de pénalités, mais n’a pas trouvé le chemin des filets, comme la saison précédente durant dix rencontres.   Avec Lausanne, il s’est fait l’auteur de 16 points en 31 matchs en saison régulière. Malgré six points supplémentaires en Playoffs, il a vécu l’amertume de la défaite en finale de LNB contre Viège. La saison prochaine, Antonietti sera de nouveau du côté de Malley en espérant passer un nouveau palier, tant sur le plan individuel que collectif.   Eliot Antonietti   Le petit frère de Benjamin, en âge uniquement, affiche un physique comparable à celui de Goran Bezina à tout juste 18 ans. Celui qui évoluait encore il y a trois saisons en Minis Top (moins de 15 ans) a reçu cette saison sa première chance avec les « grands » en plus de ses responsabilités avec les juniors élite où il est un leader défensif…   Le grand défenseur a été convoqué à sept reprises par Louis Matte pour amener de la profondeur au secteur défensif lors des matchs. Mais Eliot a surtout pu mesurer le chemin qu’il lui reste à parcourir avant de griffer les glaces de LNA puisqu’il a souvent été un spectateur privilégié de ses coéquipiers.   Avec encore deux ans à faire en catégorie juniors, Eliot a le temps de voir venir avant de sauter le pas définitif de la LNA. Il profitera encore des entraînements de la « première » pour progresser tout en appliquant ce qu’il a appris aux côtés des professionnels lors des matchs des juniors élite.   Dan Fritsche   Arrivé en octobre après avoir tenté une dernière fois sa chance en NHL, Dan Fritsche a choisi de se tourner vers l’Europe et le pays de son grand-père, la Suisse. Courtisé par l’intégralité de la LNA, c’est finalement à Genève qu’il a posé ses valises.   L’Américano-Suisse n’a pas mis longtemps à s’imposer sur les patinoires helvétiques. Il a eu la meilleure moyenne de points par match du GSHC (0,85), terminant troisième compteur du club avec 33 points en 39 matchs. Il a même été le meilleur buteur avec 15 réalisations, autant que Richard Park (46 matchs, donc une moins bonne moyenne de but par match) mais avec moins de matchs joués.   Blessé en fin de saison, il a beaucoup manqué par son énergie, sa présence devant le but adverse et sa créativité offensive. Il n’a toutefois pas manqué de soutenir ses coéquipiers durant les séries pour les pousser à se surpasser malgré l’adversité.   La saison prochaine, Dan arrivera pour la préparation. Il sera ainsi pleinement avec l’équipe dès le début de la saison et n’aura donc pas à s’adapter au système de Chris McSorley durant le Championnat. Il pourra ainsi apporter à l’équipe son petit « plus » dès les premiers coups de patin.   Rapperswil-Jona Lakers   Comme pour Lugano, la saison n’a pas été à la hauteur des objectifs du côté de la Diners Club Arena de Rapperswil. Les Lakers ont frôlé la catastrophe, ne se sauvant qu’au sixième match de la « finale » des Playouts. Pourtant, les Saint-Gallois ont quand même pu compter sur Stacy Roest, deuxième compteur de LNA…   Et comme Lugano, Rapperswil s’est fait la victime expiatoire des Aigles. Quatre matchs, quatre défaites et seulement huit buts marqués pour 17 encaissés. Les Lakers ont subi trois défaites 4-2 et une 5-2. C’est la première fois que les Saint-Gallois subissent quatre revers en autant de matchs en saison régulière contre le GSHC.   La saison prochaine, Rapperswil tentera de remonter la pente, mais avec un budget plus limité. Les dirigeants ont en effet compris qu’ils ne leur étaient pas viable de tenter de régater au niveau des clubs voisins, plus riches, comme Zoug et Zurich.  

 

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