31 décembre 2008

Bilan – Comparatif 2008-2009 (2/2)

Aujourd’hui, suite de notre bilan comparatif 2008-2009. Au programme : situations spéciales et performances des joueurs étrangers.

Le powerplay du Genève-Servette est resté stable depuis l'an passé avec 16.85% de réussite contre 16.67% à pareille époque en 2007. Les joueurs grenats allument la lampe toutes les 10 minutes et 13 secondes quand ils patinent avec un homme de plus sur la glace. Ils gagnent ainsi un rang au classement du powerplay et s'établissent à la neuvième place. Ils restent cependant encore très loin des ténors de la ligue tels Lugano (28.40%), Davos (26.49%), Berne (24.48%) ou encore les ZSC Lions (23.43%). Si le puck circule assez bien, les fans des Vernets désespèrent de voir des "one timers" lors des phases de supériorité numérique. Juraj Kolnik pourrait être un digne représentant des "one timers" mais il se montre encore trop hésitant. Nul doute que le GSHC saura améliorer encore son powerplay d'ici les playoffs comme l'an passé où le pourcentage était monté à 19.54% durant les séries éliminatoires.

Le boxplay, lui, fonctionne légèrement moins bien cette saison avec 84.07% de réussite contre 87.50% l'an passé. Genève reste cependant une des meilleures équipes de National League A avec un joueur de moins sur la glace puisque le GSHC est classé 4ème (2ème l'an passé). Le boxplay de Genève-Servette reste très agressif cette saison avec des joueurs qui viennent presser les adversaires très haut. Morris Trachsler, Jan Cadieux, Thomas Deruns et Florian Conz sont les quatre attaquants ayant passé le plus de temps sur la glace en infériorité numérique. Ces joueurs sont capables d'user l'adversaire en lui mettant constamment la pression. Chez les défenseurs, c'est Goran Bezina, John Gobbi, Jonathan Mercier et Robin Breitbach qui se sont le plus dépensés en boxplay. Les joueurs genevois ont été plus indisciplinés cette saison puisqu'ils ont joué 182 fois en infériorité numérique contre 160 à pareille époque l'an passé. Une tendance générale puisque toutes les autres équipes ont également vu leur nombre de boxplay augmenter à l'exception des Tigres de Langnau et des Rapperswil Lakers. Notons encore que Gianluca Mona est allé rechercher le palet 29 fois au fond de ses filets soit toutes les 10 minutes et 32 secondes passées avec un ou deux hommes de moins sur la glace.

La plus grosse différence par rapport à la saison passée se situe au niveau des joueurs étrangers. Bien qu'ils aient été efficaces l'an passé, ils sont tout simplement tonitruants cette saison. Les joueurs importés ont encore intensifié leur emprise sur le jeu puisqu'ils ont marqué le 62% des buts du Genève-Servette. Ils marquaient 51% des buts servettiens l'an passé ce qui les plaçait déjà en tête de la ligue. Cette augmentation s'explique par trois raisons principales. Premièrement, alors qu'il avait dû s'acclimater au championnat suisse l'an passé, Jean-Pierre Vigier a attaqué ce championnat en fanfare inscrivant 13 buts en 22 parties. Deuxièmement, Byron Ritchie et Tony Salmelainen sont de véritables artificiers ce qui n'était pas forcément le cas de Kirby Law et de Laurent Meunier plus passeurs que buteurs. Ritchie et Salmelainen ont marqué respectivement 13 et 12 buts pour le plus grand plaisir des supporters grenat. De plus, leur bonne entente avec Juraj Kolnik et Serge Aubin leur permet également de récolter de nombreuses mentions d'assistances. La dernière raison s'explique par l'utilisation différente d'Igor Fedulov cette saison. Il a obtenu moins de temps de glace tant en égalité numérique qu'en powerplay. Gros contributeur la saison passée pour la statistique des joueurs suisses avec 8 buts et 19 points, il n'a, cette année, marqué que 3 buts pour 8 points.

En conclusion, le Genève-Servette est plutôt resté stable. C'est surtout les grosses cylindrées du championnat qui connaissent un bien meilleur championnat que l'an dernier. Malgré la chute des grenats au classement, il n'y a cependant aucune raison d'être nostalgique. Le championnat entre dans sa phase la plus palpitante avec des équipes qui vont monter en puissance à l'approche des playoffs. Si le dernier match contre Zurich offre une indication, c'est qu'il est encore possible de voir de très beaux matchs à la patinoire des Vernets. Et si comme nous, vous avez encore des frissons qui vous parcourent l'échine en repensant à la fin de saison dernière, venez nombreux soutenir les Aigles en ce début d'année 2009 afin qu'ils soient portés vers les sommets et que nous rendions, ensemble, l'impossible possible...

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