13 mars 2009

La saison en quelques chiffres (2/2)

Aujourd’hui, deuxième volet du bilan chiffré de la saison du Genève-Servette Hockey Club. L'équipe du gshc.ch revient plus préciséement sur les temps de jeu des joueurs Grenat, les plus/minus et les engagements, ainsi que sur les Playoffs.

Les temps de jeu   Genève-Servette a joué 3026 minutes et 46 secondes cette saison. Soit 50 matchs de soixante minutes dont cinq se sont terminés en prolongation (tous gagnés) et deux lors des tirs au but (deux défaites). Aucun Aigle n’a passé plus de 45% de ce temps de jeu sur la glace. Mais le plus proche est Bezina (1241’19). En détail, le capitaine grenat aura passé 737’34 à cinq contre cinq, 289’48 en supériorité numérique et 213’57 en infériorité numérique. En terme de présence sur la glace, le numéro 57 aura effectué 1586 shifts de 47 secondes en moyenne.   Deuxième joueur le plus utilisé, John Gobbi, pointe à plus de 140 minutes de Bezina, soit deux matchs et un tiers complets, alors que le Tessinois a disputé toutes les rencontres et que Goran en a manqué deux !   A l’autre bout de la chaîne, il y a le pigiste Rüfenacht avec seulement 8’22 de temps de jeu. Une sacrée différence due au fait que Rüfenacht n’a disputé qu’un seul match, sur la quatrième ligne, alors que Bezina en a joué 48 en tant que défenseur numéro un, avec toutes les responsabilités que cela implique.   Plus/minus (+/-)   Statistiques obscures, les plus/minus illustrent le nombre de buts marqués ou encaissés alors qu’un joueur se trouvait sur la glace. Cette statistique tient compte des buts marqués à cinq contre cinq et en infériorité numérique. Cela se traduit comme suit : lors d’un but, les cinq joueurs présents sur la glace et qui appartiennent à l’équipe qui marque le but reçoivent un +1 ; les cinq joueurs présents sur la glace et qui appartiennent à l’équipe qui encaisse le but reçoivent un -1. Lors de situations spéciales, les cinq joueurs présents sur la glace et qui appartiennent à l’équipe qui évolue en supériorité numérique et qui encaisse le but reçoivent un -1 ; les joueurs présents sur la glace et qui appartiennent à l’équipe qui évolue en infériorité numérique et qui marque le but reçoivent un +1. Lors d’un but marqué en avantage numérique, rien n’est distribué. Les gardiens sont exclus de cette statistique puisqu’ils sont présents sur tous les buts, hormis ceux dans la cage vide (le sixième joueur de champ reçoit un +1 ou un -1 si cette situation se présente).   Après cette explication un peu complexe, voici les statistique servettienne. Le meilleur au niveau des +/- a été Byron Ritchie (+22). Il devance Kolnik (+17) et Vigier (+16). Douze autres joueurs ont un bilan positif (Keller, Bezina, Gobbi, Vukovic, Aubin, Rubin, Salmelainen, Höhener, Heynen, Deruns, Suri et Breitbach). Dix joueurs ont un bilan négatif (Savary, Rivera, Fedulov, Augsburger, Kast, Debrunner, Trachsler, Mercier, Cadieux et Schilt) et trois un bilan équilibré de 0 (Gailland, Rüfenacht et Florian Conz). Au total, le bilan de l’équipe est de +77.   Les engagements   Remporter des engagements est un élément clé dans la décision finale d’un match. A ce jeu-là, Genève-Servette se montre très doué puisque les Aigles remportent en moyenne 55,2% des engagements, soit 1971 des 3570 « face-offs » disputés en saison régulière.   « Grand gagnant » la saison passée, Serge Aubin reste le maître en la matière avec 62,8% de « victoires » dans le cercle d’engagement. Même si quatre joueurs présentent un pourcentage supérieur, c’est bien le Québécois qui mérite la palme. En effet, Aubin a disputé 631 « face-offs », contre 21 à ses concurrents aux meilleurs pourcentages. Ceux-ci sont Bezina, Debrunner (100%), Suri (66,7%) et Kast (68,8%). Le dernier nommé pourrait être le roi des engagements du Genève-Servette, mais, en raison de ses 16 « face-offs » disputés, le bénéfice ira au Canadien. A confirmer la saison prochaine pour le plus jeune des deux joueurs de centre.   Deux autres joueurs possèdent une statistique supérieure ou égale à la moyenne du club : Vigier (57,8%) et Rubin (55,2%). Trois autres centres « réguliers » possèdent un pourcentage supérieur à 50% : Florian Conz (54,6%), Ritchie (54,4%) et Trachsler (54,3%). Quatrième centre « régulier », Augsburger est le seul à être sous les 50% avec 45% d’engagements gagnés.   Au niveau du total de présence dans le cercle d’engagement, la palme revient à Morris Trachsler avec 902 engagements disputés. Il devance Ritchie (833) et Aubin.   Playoffs   A titre de comparaison, voici les statistiques des Playoffs en regard de celles de la saison régulière :   En quatre rencontres, les Aigles n’ont marqué que neuf fois, soit 2,25 buts par match (3,14 en saison régulière). Ils en ont inscrit que 3 en supériorité numérique (soit 33,3% des buts), mais aucun en infériorité numérique. Les Grenat ont tiré 116 fois en direction de Ronnie Rüeger, ne convertissant que 7,8% de leurs occasions (12,5% en saison régulière).   Au niveau des temps de jeu, Goran Bezina aura été le plus utilisé, disputant 114’17 des 260 minutes de jeu sur l’ensemble de la série. Le +/- des Aigles est nettement négatif avec un -30 au final. Seuls Trachsler et Cadieux ont un bilan positif (+2, respectivement +1). Aubin, Suri, Schilt et Vukovic s’en sortent avec un bilan de 0. Le reste de l’équipe est en bilan négatif.   En terme d’engagements, les Aigles ont été constants puisqu’ils ont remporté 53,3% des « face-offs » contre Kloten. Durant le quart de finale, ils ont navigué entre 53% et 55% de victoires dans le cercle d’engagements où Serge Aubin a été le plus présent (89 fois) et Daniel Rubin le plus efficace (71,4%).   Cette série de bilans est une occasion de saluer et de remercier Didier Hecquet, Patricia Knoerr et leurs collaborateurs pour tout le travail accompli et les kilomètres parcourus à travers la Suisse pour offrir, n’ayons pas peur des mots, les meilleures statistiques de la Ligue.
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